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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 3 décembre 2014 dans Question de langue

    Dans ce cas, tout n’a pas une fonction adverbiale (il est placé devant un substantif). Il est adjectif indéfini et s’accorde avec histoire. C’est bien le sens de c’est une histoire complète .

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  • Grand maître Demandé le 3 décembre 2014 dans Accords

    Singulier ou pluriel après leur ou sans

    Bien que certains la contestent, la règle la plus simple consiste à choisir selon le bon sens et le contexte, les deux possibilités d’accord pouvant être équivalentes. On se réfère donc au mot qui suit pour savoir qui du  singulier ou du pluriel est le plus logique. On écrira donc de préférence :
    – Ils sont tous venus avec leur  CV (chacun n’en a qu’un en général).
    – Perdues, elles se retrouvent sans repères (chercher ses repères).
    Dans votre exemple, bavardage et difficulté peuvent chacun s’accorder ou non.

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  • Grand maître Demandé le 2 décembre 2014 dans Question de langue

    Les Suisses n’utilisent que « place de parc » pour l’emplacement individuel, mais parking en collectif.
    Nous utilisons parfois « place de stationnement » pour une voiture seule, mais manquons d’un vrai terme populaire pour le bâtiment. Bien que luttant contre les anglicismes inutiles en voie d’apparition, celui-là ne me gêne plus, car totalement francisé par l’usage.
    L’autre solution serait de faire totalement disparaître ces verrues architecturales, mais on m’a expliqué qu’il faudrait encore un peu patienter.

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  • Grand maître Demandé le 2 décembre 2014 dans Question de langue

    Intéressant.
    Je pense que cela s’est formé sur le modèle de prendre une décision tout simplement. On a dit aussi un temps rendre un décret. Peut-être une contamination ?

    Intéressant article de la Justice québécoise :
    http://www.justice.gouv.qc.ca/francais/publications/generale/termes/prendre.htm

    Pas mieux pour moi…

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  • Grand maître Demandé le 2 décembre 2014 dans Question de langue

    Répliquer cautionne mieux l’idée de vivacité que le basique répondre, comme dans « donner la réplique » au théâtre.

    Pour rétorquer, Littré est restrictif, citation de Boileau à l’appui : Tourner contre son adversaire les raisons, les arguments dont il s’est servi.  De sorte que tous les jours on rétorque contre lui  ce même vers que Mainard a fait autrefois à sa louange : Il n’est point de mortel qui parle comme lui .

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  • Grand maître Demandé le 2 décembre 2014 dans Question de langue

    Non, il n’y a pas de forme féminine courante reconnue.

    Le CNRTL cite bien un hapax de Benjamin  Constant :  Répondra-t-elle comme sa prédécessrice? , mais s’empresse de préciser qu’il est exceptionnel.

    Tous les mots ne connaissent pas une forme marquée, dite couramment « féminin ». À l’occasion des monceaux d’échanges lors de la question de la féminisation des titres à l’Assemblée, il a été opportunément rappelé par l’Académie que les mots n’ont pas originellement de genre. Comme pour les chaussures jadis, il n’y a ni pied droit, ni pied gauche : c’est le marcheur qui les forme et leur remplacement n’en est que facilité. Voilà un bon gisement d’économies !

    C’est l’usage seul qui a conféré à la poignée de porte ou au bouton de culotte leur « sexe », si peu représentatif de quoi que ce soit. Pour les personnes, cela peut paraître moins arbitraire, mais les exemples pullulent de genres « contre nature ». Il apparaît bien vain de vouloir à toute force former des « féminins » sur des racines bien racornies. L’emploi de l’article féminin suffit très souvent à exprimer élégamment la distinction, et personne ne s’émouvait il y a peu d’entendre « une auteur » ou « une médecin ». Alors écrire « mon (voire ma) prédécesseur » dans le poste, Mme X… »  me semble tout à fait convenir.

    Même destin pour successeur, précurseur et d’autres à (re)découvrir…

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  • Grand maître Demandé le 1 décembre 2014 dans Accords

    Dans ce cas précis, pas de doute pour le masculin pluriel : les tout petits (ou les tout-petits).

    Ce n’est plus aussi évident pour le féminin : la toute petite  et les toutes petites. Il en va de même avec quelques autres rares expressions : les tout-puissants, mais la toute-puissante et les toutes-puissantes.

    Je reconnais caler à trouver une explication globale et cohérente. « Tout » est l’un des mots les plus complexes de la langue française. Par ailleurs, les mots « petit » ou « puissant » peuvent se lire comme substantifs ou adjectifs, ce qui modifie le rôle grammatical de tout (adjectif indéfini ou adverbe). D’où la difficulté…

    Piste de réflexion  : des véhicules tout-terrains  ou tous-terrains (là, pas de doute pourtant, terrain est bien un substantif !)

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  • Grand maître Demandé le 30 novembre 2014 dans Accords

    Ne penchez plus ! Le « s » à la fin d’un participe est la marque du pluriel. Or, le « vous » de votre exemple n’est que de politesse, puisque s’adressant à une personne seule (enfin grammaticalement). Donc, vous êtes allée.

    Merci de nous avoir à cette occasion rappelé le verbe « voussoyer » (ou vousoyer), qui fleure si bon les conversations surannées d’antan dans notre époque au tutoiement effréné…

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  • Grand maître Demandé le 30 novembre 2014 dans Accords

    Il faut aller jusqu’au bout de la règle, et pour éviter le doute, se référer au sens.

    Ainsi que l’indique la règle rappelée par vicris107, l’accord est possible quand le complément d’objet direct est d’abord perçu comme complément du participe.

    Or dans les deux exemples cités, ce n’est pas vraiment le cas : « livres » est clairement plus le complément de « relier » que de « donnés », car sinon la phrase perd totalement son sens ; « donner » est un auxiliaire qui ne fait que permettre la construction de la tournure et ne lui confère pas son sens. Idem avec la phrase des secrets. Cette méthode a au moins l’avantage de permettre l’arbitrage raisonné entre deux solutions techniquement possibles.

    Ce n’est certes pas immédiatement intuitif, mais une bonne expression est parfois plus au prix de la réflexion que d’automatismes grammaticaux.

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  • Grand maître Demandé le 30 novembre 2014 dans Accords

    Effectivement, toujours au pluriel puisque le complément est au pluriel !

    À noter, pour mémoire, l’exception qui ne prête généralement pas à  erreur : la plupart du temps est pris par les réponses aux questions des internautes.

    Par ailleurs, ne pas étendre systématiquement le cas de « plupart » aux synonymes qui peuvent revêtir des sens variés. Exemple : la majorité des gens a répondu favorablement  (si on se focalise sur le résultat du vote, c’est  la majorité qui prime sur les réponses individuelles). Mais ce sera sans doute l’objet d’une autre question.

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