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  • Grand maître Demandé le 4 décembre 2014 dans Question de langue

    Il convient d’employer dans votre phrase « par avance » avec l’idée d’anticipation. « D’avance » a pour connotation d’arriver avant le temps où une chose doit ou peut se faire (cf. paiement d’avance).

    À noter que si vous remerciez par avance, vous vous dispensez  a priori de remercier ultérieurement, ce qui n’est peut-être pas vraiment votre souhait, ni une manière élégante de faire. Cela doit donc plutôt être réservé aux cas où vous ne pourrez ou ne voudrez plus correspondre avec votre interlocuteur.

    Référence et exemple :
    http://littre.reverso.net/dictionnaire-francais/definition/avance (points 6 et 7)

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  • Grand maître Demandé le 3 décembre 2014 dans Question de langue

    Bien que l’habitude détaillée par Joëlle soit le « standard » de choix, une analyse plus fine fait apparaître des possibilités d’arbitrage selon le contexte.

    En effet, lors d’une énumération, et même si le troisième n’est pas encore arrivé, on utilise « deuxième » (après tout, certains considèrent que le terrorisme est déjà la troisième guerre mondiale).
    On réservera donc plus subtilement « second » à ce qui, par nature, n’existe qu’en deux exemplaires : la première main et la seconde.

    Personnellement, je préfère donc « deuxième guerre mondiale ».

    Cette réponse a été acceptée par Aline. le 3 décembre 2014 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 3 décembre 2014 dans Général

    Il s’agit là d’une forme figée, enracinée dans le vocabulaire administratif et juridique : dans le sens de « matière traitée », elle a un aspect global et non dissécable. On parle aussi de l’objet du délit (souvent à plusieurs composantes) , l’objet de mes désirs (trop nombreux en général) et bien sûr de l’objet de la réunion, à l’ordre du jour de laquelle figurent tant de points…

    Et pour achever de convaincre votre interlocuteur, dégainez une phrase courante comme Les plaintes dont ils sont l’objet  (et non les objets).

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  • Grand maître Demandé le 3 décembre 2014 dans Question de langue

    Non les deux se valent, et vous choisissez votre style : Elle m’a répondu d’une façon insolente  ou … de façon insolente.

    En revanche,  attention aux tournures  « de manière que » ou « de façon que » : elles sont largement préférables à  « de manière à ce que » ou « de façon à ce que », inutilement lourdes (question traitée dans le Projet Voltaire).

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  • Grand maître Demandé le 3 décembre 2014 dans Question de langue

    Dans ce cas, tout n’a pas une fonction adverbiale (il est placé devant un substantif). Il est adjectif indéfini et s’accorde avec histoire. C’est bien le sens de c’est une histoire complète .

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  • Grand maître Demandé le 3 décembre 2014 dans Accords

    Singulier ou pluriel après leur ou sans

    Bien que certains la contestent, la règle la plus simple consiste à choisir selon le bon sens et le contexte, les deux possibilités d’accord pouvant être équivalentes. On se réfère donc au mot qui suit pour savoir qui du  singulier ou du pluriel est le plus logique. On écrira donc de préférence :
    – Ils sont tous venus avec leur  CV (chacun n’en a qu’un en général).
    – Perdues, elles se retrouvent sans repères (chercher ses repères).
    Dans votre exemple, bavardage et difficulté peuvent chacun s’accorder ou non.

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  • Grand maître Demandé le 2 décembre 2014 dans Question de langue

    Les Suisses n’utilisent que « place de parc » pour l’emplacement individuel, mais parking en collectif.
    Nous utilisons parfois « place de stationnement » pour une voiture seule, mais manquons d’un vrai terme populaire pour le bâtiment. Bien que luttant contre les anglicismes inutiles en voie d’apparition, celui-là ne me gêne plus, car totalement francisé par l’usage.
    L’autre solution serait de faire totalement disparaître ces verrues architecturales, mais on m’a expliqué qu’il faudrait encore un peu patienter.

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  • Grand maître Demandé le 2 décembre 2014 dans Question de langue

    Intéressant.
    Je pense que cela s’est formé sur le modèle de prendre une décision tout simplement. On a dit aussi un temps rendre un décret. Peut-être une contamination ?

    Intéressant article de la Justice québécoise :
    http://www.justice.gouv.qc.ca/francais/publications/generale/termes/prendre.htm

    Pas mieux pour moi…

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  • Grand maître Demandé le 2 décembre 2014 dans Question de langue

    Répliquer cautionne mieux l’idée de vivacité que le basique répondre, comme dans « donner la réplique » au théâtre.

    Pour rétorquer, Littré est restrictif, citation de Boileau à l’appui : Tourner contre son adversaire les raisons, les arguments dont il s’est servi.  De sorte que tous les jours on rétorque contre lui  ce même vers que Mainard a fait autrefois à sa louange : Il n’est point de mortel qui parle comme lui .

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  • Grand maître Demandé le 2 décembre 2014 dans Question de langue

    Non, il n’y a pas de forme féminine courante reconnue.

    Le CNRTL cite bien un hapax de Benjamin  Constant :  Répondra-t-elle comme sa prédécessrice? , mais s’empresse de préciser qu’il est exceptionnel.

    Tous les mots ne connaissent pas une forme marquée, dite couramment « féminin ». À l’occasion des monceaux d’échanges lors de la question de la féminisation des titres à l’Assemblée, il a été opportunément rappelé par l’Académie que les mots n’ont pas originellement de genre. Comme pour les chaussures jadis, il n’y a ni pied droit, ni pied gauche : c’est le marcheur qui les forme et leur remplacement n’en est que facilité. Voilà un bon gisement d’économies !

    C’est l’usage seul qui a conféré à la poignée de porte ou au bouton de culotte leur « sexe », si peu représentatif de quoi que ce soit. Pour les personnes, cela peut paraître moins arbitraire, mais les exemples pullulent de genres « contre nature ». Il apparaît bien vain de vouloir à toute force former des « féminins » sur des racines bien racornies. L’emploi de l’article féminin suffit très souvent à exprimer élégamment la distinction, et personne ne s’émouvait il y a peu d’entendre « une auteur » ou « une médecin ». Alors écrire « mon (voire ma) prédécesseur » dans le poste, Mme X… »  me semble tout à fait convenir.

    Même destin pour successeur, précurseur et d’autres à (re)découvrir…

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