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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 5 août 2016 dans Conjugaison

    Bon, c’est chaloir, qui ne subsiste plus guère que sous la forme : « Peu me chaut » (peu m’importe).
    En cherchant, on découvre que ce mot vient du verbe latin calere, « être chaud », ce qui permet de retomber sur le même sens au travers de l’expression « cela ne me fait ni chaud ni froid ».

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  • Grand maître Demandé le 4 août 2016 dans Général

    Voici la confirmation demandée par Evinrude !

    J’ai tout de même été intrigué par votre mention des textes législatifs. Après vérification, comme dans celui-ci, de l’Assemblée nationale, il y a bien une majuscule et systématiquement. Je l’ai croisée aussi pour le président du Sénat.

    Sans offusquer la typographie courante, certains organismes peuvent s’octroyer le droit d’y déroger. Je n’en ai pas la trace, mais on peut supposer que l’édifice législatif et règlementaire français a son propre système typographique, dicté par un besoin spécifique de cohérence sur des milliers de documents et de définitions.

    D’ailleurs, même pour un ouvrage isolé, je peux décider d’écrire tout substantif avec une majuscule si je lui confère un sens particulier. Seules conditions : en avertir le lecteur, en donner la définition, être constant dans l’usage…

    En tout état de cause, il vaut mieux adopter la typo traditionnelle pour la vie courante.

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  • Grand maître Demandé le 4 août 2016 dans Général

    La règle est simple mais souvent mal perçue :
    1, On s’adresse à quelqu’un (écrit ou oral) : majuscule au substantif.
    « Bonjour,  Madame de Sévigné. »
    « Madame, Monsieur, chers Confrères, […] »
    2. Le substantif est dans le texte courant : pas de majuscule.
    « Il écoutait avec attention madame de Sévigné. »

    Le fait que le substantif de civilité figure souvent en début de phrase, avec une majuscule de position seulement, apporte un peu de confusion. Ne vous laissez pas distraire…

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  • Grand maître Demandé le 3 août 2016 dans Question de langue

    Bonne question ! Parce qu’elle pousse dans des retranchements inhabituels et des mélanges d’influences…

    Tout d’abord un Ngram :
    . Le terme latin dictat  est ancien. C’est la troisième personne du singulier du verbe passif dictare  (et non actif dicere , dire) et se traduit par « Il est dit ». J’ai cru percevoir qu’il était le premier mot de traités entre pays et suivi du contenu lui-même.
    . Les deux termes se déploient après la capitulation allemande de 1918 et le traité de 1919. Normal, mais la version allemande (avec un k) prime largement, même en français, ce qui peut étonner. Mais c’était les Allemands qui le vivaient comme tel et se l’étaient appropriée. Ils répandirent le terme partout et en firent une des raisons de leur évolution historique.
    . La forme diktat s’impose ensuite massivement sans conteste : elle reflète l’idée du déséquilibre excessif entre gagnant et perdant et le sentiment d’injustice qui s’ensuit.

    Au total, je ne vois aucune raison de faire survivre la forme « dictat » sinon pour des raisons historiques et dans des documents spécialisés.
    .

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  • Grand maître Demandé le 3 août 2016 dans Général

    Tout dépend bien sûr prioritairement de la nature de l’écrit : économique, scientifique, vie courante contre littéraire ou poétique.
    Mais il y a aussi la complexité du nombre : n’oublions pas qu’un nombre en chiffres est avant tout une abréviation destinée à faciliter la lecture. Je reconnais ne plus me souvenir tout de suite comment sont typographiées dans Balzac les nombreux énoncés de sommes d’argent : 1 320 632 francs ou un million trois cent vingt mille six cent trente-deux francs. C’est peut-être un choix purement éditorial.

    En dehors du seuil de seize rappelé par Evinrude (fin de la série des nombres en un seul mot), il y a aussi le seuil de cent (100) qui a d’ailleurs donné la règle du tiret entre numéraux. Au-delà, il était préconisé d’écrire en chiffres et le tiret n’était plus requis. Cette distinction a été gommée parles rectifications de 1990.

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  • Grand maître Demandé le 3 août 2016 dans Général

    Je répondrais avec mon expérience de correcteur.
    Autant la liste d’usage de l’italique donnée par Wikipédia est traditionnelle et respectable (la fonctionnalité est clairement définie), autant la dernière ligne est sujette à caution.
    Pour moi, les guillemets sont des sortes de pincettes à détacher un mot ou une expression du texte courant. Ils arrêtent l’œil plus fortement que l’italique qui suppose de la part du lecteur la reconnaissance immédiate du code typographique associé (à force de lectures répétées de bons ouvrages…).

    Il faut juger sur des exemples concrets et des contextes précis : un ouvrage poétique ne se typographie pas comme une thèse sur la parthénogenèse des batraciens. On dit parfois que l’orthographe est la « science des ânes », mais je pense que la typo  est l’art des imprimeurs…

    N.B. Vous remarquerez qu’après l’italique de typo,  j’ai inséré non une mais deux espaces, afin d’éviter que le o penché ne vienne toucher le e romain qui le suit. C’est vraiment un truc d’imprimeur !

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  • Grand maître Demandé le 2 août 2016 dans Question de langue

    C’est bien de rappeler que c’est le cas devant des noms qui changent de sens au pluriel. Auriez-vous une liste ou un site pour d’autres exemples que ceux de votre réponse ?

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  • Grand maître Demandé le 1 août 2016 dans Question de langue

    L’analyse Ngram confirme la position de Larousse : « Fiche de paie » s’est incontestablement imposé dans les écrits. À noter le côté récent de cette expression : avant la deuxième guerre mondiale, on n’établissait pas souvent ce type de document !

    Sur le mot paye ou paie en général, la différence est nettement moins marquée et évolue peu : voir l’autre Ngram.

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  • Grand maître Demandé le 28 juillet 2016 dans Accords

    Le trait d’union… unit.  Le 325-327 n’en faisant plus qu’un, le singulier me semble s’imposer. Cela le différencie clairement de « domiciliée aux numéros 325 et 327″.
    Même cas de figure avec nos régions et leur typographie parfois un peu problématique…

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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2016 dans Général

    Il est vrai que ce hiatus est assez désagréable et que l’interdiction du « s » nous vaut l’autre amusante expression des quat’zarts .
    Cela étant, on ne peut cautionner un « s », faute trop répandue. À la rigueur, il doit être soigneusement mis en exergue comme le propose Evinrude : z de liaison, traits d’union et italique.  Cela peut se révéler utile, par exemple, pour transcrire la gouaille d’un personnage dans un dialogue.

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