Le profil de Chambaron
Grand maître
14947
points

Questions
26

Réponses
1917

  • Grand maître Demandé le 14 septembre 2017 dans Général

    Même si la racine est commune et que les dictionnaires ne sont pas toujours explicites, l’usage moderne consacre le terme « réfrigéré » pour les équipements dits « frigorifiques ». Il est donc plus adapté de dire armoire, camion, bac  réfrigérés.

    • 2203 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 12 septembre 2017 dans Question de langue

    Il y a effectivement des mots dans lesquels le p avant un t  ne se prononce pas. C’est une lettre « étymologique », parfois fantaisiste, introduite par les grammairiens pour différencier les mots à l’écrit. Mais c’est loin d’être un cas général et le p  est souvent prononcé :  accepter, adepte, adopter, aseptiser ou aptitude. Ne pas le prononcer est d’ailleurs un problème puisque cela crée une homophonie gênante avec attitude ! Il n’y a pas de règle, vous devez consulter le dictionnaire si vous avez un doute.

    N.B. Si je regarde vos questions depuis un certain temps, je constate que vous avancez souvent des positions erronées de celle que vous présentez comme votre « institutrice ».  N’y a-t-il pas un souci ?

    Cette réponse a été acceptée par SourisVerte. le 12 septembre 2017 Vous avez gagné 15 points.

    • 2971 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 11 septembre 2017 dans Accords

    Comme beaucoup de locutions, « faire preuve de + nom » s’emploie avec ou sans article avec le nom selon la construction :
    — Sans complément au nom >>> construction sans article :
    Il a fait preuve de persévérance.
    — Avec complément au nom >>> construction avec article :
    Il a fait preuve  de la persévérance que l’on attendait.

    Cela est courant : il est amateur de chocolat/ du (= de le) chocolat de sa grand-mère, il se gave de bonbons/ des (= de les) bonbons qu’on lui offre, etc.

    Cette réponse a été acceptée par SourisVerte. le 11 septembre 2017 Vous avez gagné 15 points.

    • 3173 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 11 septembre 2017 dans Général

    Votre interrogation est justifiée car cet accord occasionne souvent des doutes.
    Vous pouvez vous référer en confiance à cette note de l’Académie qui ne laisse pas place à l’hésitation dans le cas que vous mentionnez :
    « Le singulier est obligatoire dans certains cas :
     – quand le verbe est suivi de nous, vous : C’est vous tous qui avez décidé  […] »

    Dans les autres cas, le pluriel est préconisé, notamment avec « eux/elles » .

    Cette réponse a été acceptée par SourisVerte. le 9 novembre 2017 Vous avez gagné 15 points.

    • 5092 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 7 septembre 2017 dans Général

    Comme souvent, trop de sources finissent par semer la confusion. Sous l’influence de l’anglais acronym , on a vu fleurir des définitions aussi variées que finalement inutiles.
    Personnellement, je m’appuie sur la distinction simple et pragmatique de Jean-Pierre Lacroux. La distinction est de prononciation, non de graphie :
    1.  Un acronyme se prononce comme un mot ;
    2.  Un sigle s’épèle.
    La même réduction graphique peut donc passer de l’un à l’autre selon le locuteur. Pour Institut national de l’audiovisuel, certains prononcent Ina, d’autres épèlent I.N.A.
    Concernant le graphisme, il en découle : les sigles purs restent en capitales initiales avec points abréviatifs (certes souvent malmenés dans le journalisme, voire dans les dictionnaires) et les acronymes peuvent s’écrire comme un mot, avec capitale initiale uniquement.
    La question du nombre de lettres vient de certaines « marches » typographiques de grands journaux qui s’imposaient de mettre en minuscules les sigles les plus longs pour de pures raisons visuelles. Cela ne vaut que pour eux.

    Donc, vous écrirez  U.R.S.S.A.F. dans un texte formel, mais Urssaf reste possible pour les écrits courants.

    • 5031 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 5 septembre 2017 dans Accords

    Un verbe appartient à la base à l’une des trois  catégories : essentiellement ou occasionnellement pronominal, ou hybride selon le sens. Ce n’est qu’ensuite qu’il est utilisé selon les besoins de façon réciproque, passive ou réfléchie.
    « Appeler » est un verbe transitif, qui peut s’employer pronominalement des trois manières citées : ils s’appellent souvent au téléphone, cet objet s’appelle une chaise, il s’appelle lui-même le « parrain des oubliés ».

    • 36339 vues
    • 21 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 4 septembre 2017 dans Accords

    Pour « en fleur(s) »,  le TLFi (Académie) rappelle la nuance entre singulier et pluriel :
    En fleur (au sing.), lorsqu’il s’agit de fleurs de la même espèce : arbre, pommiers en fleur; en fleur signifie : « dans le temps de la floraison ». En fleurs (au plur.), lorsqu’il s’agit de différentes espèces de fleurs : une prairie, un verger en fleurs; en fleurs évoque la multiplicité de fleurs, d’où le pluriel.

    Pour en bouton(s), il n’y a pas de nuance de sens et on trouve couramment les deux. Mais personnellement, je pencherais pour le singulier car là encore on évoque l’état et non le nombre.

    • 18775 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 2 septembre 2017 dans Accords

    Voici une catégorisation rapide et je l’espère mémorisable, hors rares exceptions :

    1.  Verbes essentiellement pronominaux (dans le sens donné)  : s’obstiner, s’écrier, se rire. Il n’y a pas de C.O.D. ou alors le pronom uniquement. Voici une liste de l’OQLF.
    2.  Verbes occasionnellement pronominaux  :
    — Pronominal réfléchi, direct ou indirect : Il se vide de ses dernières pièces. Le sujet exerce l’action sur lui-même. Le pronom est C.O.D. (ou C.O.I.).
    — Pronominal de sens passif : Il se vide de son sang. Il est vidé de son sang. Le pronom est la marque du passif, pas un C.O.D. Cette forme est souvent oubliée dans les analyses grammaticales.
    — Pronominal réfléchi de sens réciproque : Ils se vident les poches.  Au sens de mutuellement.
    3. Certains grammairiens distinguent des verbes hybrides, dits « de sens indistinct », qui peuvent être occasionnellement pronominaux, mais sont en fait essentiellement pronominaux dans une signification donnée : ainsi s’apercevoir n’a que peu de lien sémantique avec apercevoir quelqu’un.

    Pour l’accord du participe passé, il se fait avec le sujet sauf dans le cas des pronominaux réfléchis indirects.

    P.S. Je n’ai pas de liste détaillée des exceptions pour les verbes essentiellement pronominaux  mais on peut citer : se rire (ils se sont ri), se plaire (il se sont plu), se complaire, se languir.

    Cette réponse a été acceptée par orthody. le 2 septembre 2017 Vous avez gagné 15 points.

    • 36339 vues
    • 21 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 31 août 2017 dans Question de langue

    Ce sujet des ligatures et digrammes fait l’objet de nombreuses analyses érudites. Les aligner n’aurait pas de sens ici. C’est un sujet complexe, d’autant qu’il faut ajouter au « œ » le cas du « æ  ».

    Je me contenterai pour votre question de quelques remarques pratiques :
    1. Malgré les apparences, il y a peu de mots concernés – il y a des familles complètes – si l’on évacue les termes techniques rares.  L’absence de ligature étant (encore) pour ces mots considérée comme une faute, mieux vaut les connaitre par cœur et appliquer cette graphie les « yeux » fermés.
    2. Les correcteurs orthographiques ont tous incorporé cette particularité et proposent la bonne graphie.
    3. Comme pour le « æ  », l’évolution de la langue pousse à la disparition de la ligature : le cæsium s’est écrit caesium puis de nos jours césium. De nombreux mots étrangers (notamment d’origine allemande ou nordique) acceptent des graphies doubles avec séparation des deux lettres : Goethe, roesti ou roentgen. En fait, il n’y a, je pense, plus aucun mot nouveau orthographié avec « œ ».
    4. L’Académie n’a pas retenu en 1990 ce sujet pour des rectifications. C’est dommage, car ceux qui rejettent en bloc ces modifications n’en auraient pas plus élevé la voix. Mais cela n’est pas à écarter pour une prochaine fois. Écrire œil avec ou sans ligature est plus un problème d’esthétique que d’orthographe. Autoriser la double graphie n’aurait sans doute pas tué la langue : de nombreuses autres ont disparu dans l’indifférence générale…

    • 3240 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 29 août 2017 dans Question de langue

    Vous trouverez sur ce site des explications détaillées.
    Lorsque vous présentez quelqu’un, pas de doute : employez Voici.

    Cette réponse a été acceptée par Emad1976. le 30 août 2017 Vous avez gagné 15 points.

    • 3888 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes