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Bonjour,
Où peut aussi être interprété (à l’instar de qui, que, dont, etc.) comme un pronom relatif qui absorbe la préposition à ou dans et sous-entend son antécédent : ...je ne sais pas où ranger équivaut à …je ne sais pas [l’endroit] dans lequel les ranger. Où est alors complément circonstanciel de lieu du verbe ranger.
Où peut également être interprété comme un pronom introduisant une subordonnée relative sans antécédent. La subordonnée est complément du verbe ne sais pas. Et où est toujours complément de lieu du verbe ranger.
Où peut enfin être interprété comme un adverbe interrogatif dans une formulation de discours indirect : …que je voudrais savoir où ranger. qui conduit à la même construction pour une question implicite : …que je ne sais pas où ranger. Où est toujours complément circonstanciel de lieu du verbe ranger.
Les grammaires ont des manières de classifier où qui peuvent être différentes mais la conclusion est toujours la même, celle d’un complément de lieu.- 921 vues
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Bonjour,
La liaison est obligatoire entre leurs et un nom commençant par une voyelle ; on dit leurs_z_empreintes. Si vous ne l’avez pas entendue, c’est que ce groupe nominal était au singulier. Cette liaison est le seul critère discriminant dans le cadre d’une dictée, car les deux options sont effectivement possibles du point de vue du sens comme vous l’a développé Tara.- 869 vues
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Bonjour,
C’est aussi parce que c’est logique.
L’expression « en nombre » est utilisée dans deux cas.
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- Dans le premier cas, comme dans l’exemple de Tara, pour spécifier de quel type de mesure il est question : « Cette chose est importante …en nombre » ou « en valeur, en qualité, etc.« . Le nombre peut bien porter sur des milliards, il s’agit d’un concept abstrait qui reste au singulier : « Un nombre de cent milliards. » (en nombre est une locution adverbiale synonyme de numériquement)
- Dans le second cas, comme dans votre question, pour dire « en [grand] nombre » en omettant « grand ». Vous commettez une figure de style, une ellipse. Si vous parlez d’un groupe, d’une population, celle-ci compte un nombre donné d’individus : le singulier en découle comme dans le premier cas. (en nombre est un complément circonstanciel de manière, comme on dirait venir en grande délégation, en groupes séparés, en petit comité, etc.)
Eventuellement, lorsque vous parlez de plusieurs groupes à la fois, vous pouvez revenir au pluriel mais il faut alors sortir de la locution consacrée et en général préciser de quels nombres vous parlez, par exemple : « Ils étaient venus en nombres à peu près égaux du Canada et des États-Unis.«
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Bonsoir,
Passons d’abord sur le pléonasme : ce qui est utile , c’est ce qui va bien quand on l’utilise.
Si vous voulez formuler un avis d’ordre général, dites simplement : « Il reprend certaines notions que je trouve utiles.«
Si en revanche vous voulez rendre compte de votre expérience personnelle, placez-la dans le même temps pour dire votre expérience et votre appréciation, par exemple avec le passé composé : « ll reprend certaines notions que j’ai trouvées utiles lorsque je les ai essayées. »- 763 vues
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Bonjour,
Théoriquement, pratiquement tout participe présent peut être adjectivé, mais lorsque l’adjectif existe déjà, il faut respecter sa définition. Or comme l’indique Tara, l’adjectif tournant signifie « en capacité de tourner » et non « en train de tourner« . Dans l’exemple les gyrophares sont en train de tourner : c’est sans conteste le participe présent invariable qui convient donc.
Le verbe tourner n’indique cependant pas nécessairement une succession rapide de nombreux tours : c’est le verbe tournoyer qui apporte cette précision et cette fois l’adjectif tournoyant peut servir à décrire le mouvement. Vous pouvez donc utiliser aussi bien l’adjectif que le participe présent. Par ailleurs, deux véhicules, ça ne fait normalement que deux gyrophares. C’est peut-être un peu exagéré de dire « tous gyrophares ». j’aurais donc plutôt écrit : Deux véhicules, gyrophares tournoyant(s), étaient garés…- 907 vues
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Au premier degré, vous devez réserver l’expression « sans précédent » à des faits.
Cependant, on peut admettre que par une figure de style, un raccourci métonymique, vous disiez : « des images sans précédent » pour signifier « une réalisation/production/captation d’images sans précédent. »- 1508 vues
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Bonsoir,
Quoi qu’on fasse, la construction de votre phrase ne permettra pas de distribuer indiscutablement les rôles. Mais à trop vouloir en dire, on finit par ne pas le dire. Manifestement, si votre commandant guette les réactions de son indic, ce n’est pas pour chercher à discerner le tortionnaire. Vous apportez là, je crois, une autre information qui pourrait alors justifier de faire deux phrases, par exemple : « Le commandant guettait les réactions de son indic. Comment aurait-il pu deviner que l’allure distinguée et le vocabulaire choisi de celui-ci cachaient un tortionnaire méthodique et rigoureux ? » Ce n’est qu’une suggestion, car pour que le ravaudage tienne, il ne faut pas hésiter à piquer l’aiguille un peu plus large, et vous intéresser aux phrases qui précèdent comme à celles qui suivent, que je ne connais pas.- 950 vues
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Bonjour,
Les adjectifs de couleur basiques s’accordent en genre et en nombre avec le nom qu’ils qualifient : rouge, vert, bleu, blanc, noir, etc. Mais lorsqu’on utilise un nom comme adjectif de couleur, celui-ci est invariable : des chaussettes framboise (= des chaussettes [de la couleur de la] framboise), une robe carmin, des plinthes chocolat, des tentures crème, une peinture marron et également des fruits orange (= de la couleur de l’orange). L’exception notable est le rose qui tire pourtant son nom de la fleur : des pommettes roses.- 1154 vues
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@PAT82
Ne vous précipitez pas sur la première réponse, surtout quand elle est fantaisiste !
Le participe passé lorsque le verbe est conjugué avec l’auxiliaire avoir est invariable, sauf quand le cod est placé avant (c’est le cas ici, donc : marqués).
Le participe passé lorsque le verbe est conjugué avec l’auxiliaire avoir ne s’accorde jamais avec le sujet !- 738 vues
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Bonjour,
Après la conjonction si exprimant une condition, on ne fait jamais suivre ni le futur ni le conditionnel.
La concordance correcte est la suivante :
Si je termine mon travail à temps, je pourrai aller au cinéma demain.
Si je réussis mon examen, je pourrai m’inscrire dans cette faculté l’année prochaine.Le futur après si est possible lorsque si sert à rapporter une question de manière indirecte : Je me demande si tu réussiras ton examen (si remplace est-ce que : Je me demande : est-ce que tu réussiras ton examen ?) ou plus rarement l’opposition comparative : Si toi, tu auras bien réussi ton examen, pour moi cela aura été une catastrophe. (si remplace autant : Autant toi, tu auras bien réussi ton examen, pour moi cela aura été une catastrophe.)
Cette réponse a été acceptée par felzz. le 7 mai 2023 Vous avez gagné 15 points.
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