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Les formes de la préposition en suivies de l’article défini sont pour la plupart lexicalisées (« formules consacrées ») et pour l’essentiel avec les articles la et l’. Avec les articles le et les, il y avait combinaison avec la préposition en (comme c’est le cas actuellement avec les prépositions de et à ) ; il en reste la préposition ès (= en les) dans l’expression d’une spécialité universitaire ou d’une expertise (docteur ès mathématiques = en les mathématiques).
Je cite le passage de la page du CNRTL :
« Une servitude gramm. fait que, théoriquement, en ne peut pas s’employer devant les formes de l’art. déf. : le, la, les. En a. fr., l’art. masc. le − primitivement lo − se combinait par enclise avec la prép. en pour donner les formes el, en, ou, puis au par confusion avec la forme née de la combinaison de la prép. à et de l’art. masc. (cf. à, t. 1, p. 22; cf. aussi la forme arch. ès < en + les). »
Vous pouvez donc aussi utiliser la forme au, au motif qu’elle est la contraction aussi de en le :
« C’est pour cela que des travaux ont été réalisés, consistant au remplacement de certaines canalisations, au changement de certains branchements et en l’étanchéité du reste par chemisage. »- 5769 vues
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Bonjour,
Je souscris totalement à la réponse de Tara.
Si vous choisissez la présentation didactique numérotée, veillez à ce que chaque définition ait le même type de construction (par exemple commençant par un nom) et n’hésitez pas à mettre les indications entre parenthèses :1- Assemblage de plusieurs pièces de bois servant à fermer un passage.2- (sens figuré) Empêchement, obstacle à quelque chose.
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Vous pouvez aussi faire en sorte avec dont qu’il représente l’expérience dans son ensemble, auquel cas il faut rappeler le cod ensuite : « Mettez un X sous la photo de ceux dont vous vous souvenez que vous les avez vus au restaurant, ce soir-là. »
ou alors changez de verbe : « Mettez un X sous la photo de ceux que vous vous rappelez avoir vus au restaurant, ce soir-là. »- 1092 vues
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Bonjour,
La construction avec que est correcte car celui-ci est le complément du verbe voir (et non du verbe se souvenir), mais en toute rigueur le verbe se souvenir se construit avec la préposition de avant l’infinitif passé : »Mettez un X sous la photo de ceux que vous vous souvenez d’avoir vus au restaurant, ce soir-là. »
On peut changer la formulation si elle vous semble un peu tordue, par exemple :
« Si vous vous souvenez d’avoir vu une de ces personnes au restaurant ce soir-là, mettez un X sous sa photo. »- 1092 vues
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Bonjour,
La construction consister en ne peut pas être suivie de l’article défini mais vous pouvez sans problème utiliser l’article indéfini et cela ne change pas le sens puisqu’il s’agit de décrire la nature des différentes composantes de l’ensemble : « C’est pour cela que des travaux ont été réalisés, consistant en un remplacement de certaines canalisations, un changement de certains branchements et une étanchéité du reste par chemisage. »- 5769 vues
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Bonjour,
D’où tenez-vous qu’un complément d’objet « a pour première caractéristique de ne pas pouvoir être supprimé ou modifié » ? Certains verbes (résoudre, apercevoir, découvrir, etc.) ne peuvent certes s’en passer, mais de très nombreux verbes (écrire, parler, boire, manger, etc.) connaissent aussi un emploi absolu. Dans cette phrase, « à ses parents » est sans mystère le complément d’objet indirect du verbe « écrire« .
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Bonjour,
En général, le verbe fourguer suffit. Logiquement, refourguer c’est fourguer une deuxième fois.
Au sens propre, l’action est celle d’une vente. Au sens figuré et en argot, fourguer, ou refourguer, devient synonyme de se débarrasser.
Vos phrases sont justes si vous les énoncez dans un registre argotique, sinon il faut changer de verbe, par exemple remettre, se débarrasser... éventuellement refiler (familier mais moins argotique), etc. : « Il nous a remis les sacs de courses et il est parti.«
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Bonsoir,
Dans votre proposition, le participe passé s’accorde avec le cod m’ placé avant le verbe : « …m’ont confortée« .
Tâche prend l’accent circonflexe.
Il faut que vous choisissiez clairement de mettre le deuxième motif en incise (entre deux virgules) ou en coordination directe (pas de virgule). Si c’est une incise comparative, le verbe est alors conjugué au singulier : « Le contact direct avec les porteurs de projets et les partenaires, ainsi que la diversité des tâches, m’a confortée dans ce choix. » Si c’est une coordination, ce qui semble le cas, le verbe est bien au pluriel : « Le contact direct avec les porteurs de projets et les partenaires ainsi que la diversité des tâches m’ont confortée dans ce choix. » mais l’enchainement est un peu lourd et mériterait un déplacement.
Vous pourriez aussi alléger la formulation en confortant votre choix plutôt que votre personne : « La diversité des tâches ainsi que le contact direct avec les porteurs de projets et les partenaires ont conforté mon choix. » ou « Le contact direct avec les porteurs de projets et les partenaires a conforté mon choix, tout comme la diversité des tâches. »- 9854 vues
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Bonjour,
L’expression de base se formule au présent (Je t’en fiche !). Vous pouvez la conjuguer à votre guise selon le sens de votre ironie. « Du champagne ? Je t’en ficherai ! » (= « Du champagne ? Crois-tu sérieusement que je vais t’en donner ?« ) ou « Du champagne ? Je t’en ficherais ! » ( = « Du champagne ? Croyais-tu sérieusement que je t’en donnerais ?« )- 1313 vues
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Bonjour,
Le verbe laisser n’est pas ici utilisé comme auxiliaire d’un autre verbe mais employé au sens plein, équivalent à abandonner, à ce titre traité comme n’importe quel verbe d’action. Seule n’est en aucun cas un complément d’objet ; on peut l’analyser de différentes manières mais il dit justement la manière (comment) et sûrement pas l’objet de l’action. L’objet de l’action est bien l’énonciatrice représentée par le pronom élidé m’, cod placé avant le verbe. On accorde donc bien le participe passé : « Tu m’as laissée seule. » (On aurait pu dire « Tu m’as abandonnée seule. » )Le participe passé aurait été invariable si le verbe laisser avait été employé comme auxiliaire causatif devant un autre verbe : « Tu m’as laissé tomber. » (On n’aurait pas pu dire « Tu m’as abandonnée tomber. » )
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