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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 20 février 2024 dans Général

    Les deux adverbes sont correctement employés.

    Vise un peu comment il pavoise !  : comment signifie « de quelle manière »
    « Comme » peut indiquer la manière ou l’intensité et parfois les deux à la fois : c’est le cas dans Vise un peu comme il pavoise !

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  • Grand maître Demandé le 20 février 2024 dans Général

    J’étudie pour devenir prof.
    Il s’agit d’une phrase simple. Il n’y a qu’un verbe conjugué. Le syntagme pour devenir prof est complément circonstanciel de but du verbe étudier.

    Il faut savoir qu’une proposition subordonnée infinitive dépend d’un verbe de perception (voir, entendre, sentir, etc) et qu’elle est toujours COD.  Elles ont un sujet (un agent en fait) propre donc différent du verbe dont l’infinitif dépend.
    –> ce n’est pas le cas ici

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  • Grand maître Demandé le 20 février 2024 dans Accords

    Le singulier ayant une valeur générique, il faut écrire les bons d’intervention.

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  • Grand maître Demandé le 17 février 2024 dans Question de langue

    D’autres formulations sont possibles, dont celles-ci :

    Quand une salle est noire de monde, tout le monde va aimer la représentation qui  peut pourtant ne pas être bonne.
    Quand une salle est noire de monde, tout le monde aimera le représentation, même si elle n’est pas bonne,

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  • Grand maître Demandé le 17 février 2024 dans Accords

    Je n’ai rien à voir avec l’image que vous vous êtes faite de moi.
    Le COD n’est pas » image » mais « que ». « Image » est l’antécédent  du pronom relatif « que » et a lui-même une fonction spécifique (il est COI de la locution verbale « avoir à voir ».
    Le COD est donc « que » qui a le même genre et le même nombre que son antécédent qu’il remplace.
    Les phrases de base sont :
    Je n’ai rien à voir avec l’image.
    Vous vous êtes fait cette image de moi.

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  • Grand maître Demandé le 17 février 2024 dans Accords

    1. Ils étaient de bonnes gens très respectés.
    2. Elles étaient de bonnes gens très respectés.

    Les phrases ne sont pas complexes.  Une phrase complexe comporte plusieurs propositions avec subordination.
    La présence ou non d’une virgule a en effet une incidence sur l’accord. La virgule permet de rapporter l’adjectif « respecté » au sujet de la phrase, sans que ce soit obligatoire, la virgule pouvant servir à mettre l’adjectif en relief seulement :
    1. Ils étaient de bonnes gens, très respectés.
    2. Elles étaient de bonnes gens, très respectées/respectés.

    Une remarque : ces nuances ne sont perceptibles qu’à l’écrit et pour le sujet féminin et n’apportent rien au sens,

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  • Grand maître Demandé le 17 février 2024 dans Question de langue

    Il y a la même différence entre passer le mot et faire passer le mot qu’entre répéter et faire répéter.
    Il s’agit de la même expression. Il se peut qu’en français on ait tendance à employer plus souvent l’expression avec le factitif (faire).

    Je passe le mot : l’agent, celui qui fait l’action, c’est le sujet « je » –> je répète
    Je fais passer le mot : l’agent cette fois-ci est non exprimé (>je fais en sorte que le mot soit passé/répété par X) ou c’est le mot (>je fais en sorte que le mot passe).

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  • Grand maître Demandé le 16 février 2024 dans Question de langue

    1 Pierre travaille pour sa femme
    Le complément est clairement attributif car la femme de Pierre n’est pas un but. Elle est la personne qui bénéficiera de son travail. Qu’on remplace sa femme par  la France ne change rien.
    2 Pierre travaile pour le bien de sa femme: là le bien est le but du travail de Pierre

    Remarque : on pourrait se dire que la phrase 1 dit la même chose que la 2. Or, Il faut bien considérer ce qui s’exprime : même si la réalité considérée est la même, l’angle par lequel on la prend est décalé en 1 on pense à qui bénéficie du travail, en 2 le but de ce travail.

    Il travaille à son compte : complément de manière : comment travaille-t-il ?
    Il travaille pour un patron : cela dépend du contexte : mis en face de à son compte il est (c’est logique) lui aussi complément circonstanciel de manière.
    Mais il peut être CC de but dans un autre contexte : Pierre travaille pour un patron exigeant  – Pierre, finalement travaille pour son patron
    Remarque : quand il est CC de but, patron est généralement déterminé par un adjectif ou un déterminant défini ; quand il est CC de manière le nom patron a une valeur générique.

    Pierre travaille comme apprenti : vous avez raison apprenti est attribut du sujet Pierre.
    Beaucoup de verbes peuvent avoir une valeur attributive. IL suffit qu’ils introduisent un nom ou un autre élément  auprès du nom, et c’est le cas ici.
    Pierre se couche maladePierre s’est dit heureux – Dans son tableau Pierre se représente rayonnant – etc. : autant de verbes a valeur attributive.

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  • Grand maître Demandé le 16 février 2024 dans Conjugaison

    Vous vous demandez s’il est possible d’employer l’un ou l’autre mode ?
    Oui en effet.
    Je ne serais pas étonné d’apprendre qu’il pourrait voler seul (si…) : le conditionnel exprime l’irréel ;le fait de pouvoir voler est alors une hypothèse (exemples : s’il avait des ailes – si seulement on le lui permettait) ou bien une condition (exemples : si son instructeur l’y autorise – si le temps est favorable)

    Je ne serais pas étonné d’apprendre qu’il puisse voler seul : le fait est présenté comme le sujet de réflexion exprimé par la principale. On peut en faire le sujet : qu’il puisse voler seul n’est pas une information qui m’étonnerait..
    Il est impossible de procéder à cette transformation avec le verbe au conditionnel

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  • Grand maître Demandé le 15 février 2024 dans Question de langue

    On trouve le ne explétif dans les subordonnées accompagnant les verbes dont le sens est : craindre, éviter, empêcher, ne pas douter. On le trouve également dans les propositions comparatives marquant l’inégalité de même qu’après les locutions conjonctives « avant que » et « à moins que ».

    Il s’utilise pour l’élégance de la proposition, n’altère pas le sens de l’énoncé et se rencontre quasiment exclusivement dans la langue écrite, ayant pratiquement disparu de la langue parlée. Bescherelle

    L’emploi de ce « ne » n’obéit pas à une règle, car une règle est une prescription, il relève de l’usage.
    Ce  qu’on peut dire mais attention de ne pas faire de confusions, c’est que ce « ne » apparaît quand il y a une idée plus ou moins négative qui flotte dans l’air.

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