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On ne dira pas : je me regarde les ongles, mais : je regarde mes ongles.
L’hésitation possible entre pronominal et possessif concerne les cas où le sujet agit sur une partie de lui-même.
Je coupe mes ongles/ je me coupe les ongles
Je lave mes cheveux/ je me lave les cheveux
Je masse mes jambes/je me masse les jambes
On préfèrera toujours la formule avec le possessif si le nom COD qu’il détermine n’est suivi d’aucune expansion (pas d’adjectif, pas de complément du nom ni de relative).
Sinon, on choisit la forme pronominale + possessif :-Je me coupe les ongles mais je coupe mes ongles abîmés
– je me lave les cheveux mais je lave mes cheveux qui en ont bien besoin
– je me masse les jambes, mais je masse mes jambes de starletteRemarque : en cas d’utiliser des verbes pronominaux, est-ce qu’il faut dire ou écrire l’article défini au lieu d’un pronom possessif ?
Je me permets de vous corriger Russeum
Dites plutôt : Si on utilise/quand on utilise (en cas d’utiliser est incorrect) des verbes pronominaux, faut-il dire ou écrire l’article défini plutôt qu’un pronom possessif ?Ma réponse est oui. On ne peut à la fois utiliser le verbe pronominal et le possessif : cela ferait pléonasme.
Cette réponse a été acceptée par russeum. le 12 septembre 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Pas besoin de trait d’union : on peut être sous pression, mais aussi sous influence, sous traitement, sous contrôle, sous tutelle…
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Je me permets d’ajouter :
Il me semble, virginie, que vous n’avez pas reconnu la nature du mot « reconstruit ».
Ce doit être parce que le présent, 3ème personne du singulier du verbe » reconstruire », « il reconstruit » a la même forme que son participe passé « reconstruit/reconstruite ».Comment donc distinguer l’une de l’autre ?
Le verbe conjugué a toujours un sujet duquel le rapprocher :
Il a reconstruit tout un pays
Le participe passé est la forme adjectif du verbe.
Dans les pays reconstruits, la population reprenait un rythme régulier.
Le participe passé « reconstruits » a la place et le rôle d’un adjectif :
Dans les pays neufs, la population reprenait un rythme régulier. (la différence de sens, évidente, n’est pas à prendre en compte : on voit bien que, si on remplace « reconstruits » par un autre mot, ce mot est un adjectif).- 2954 vues
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C’est la forme impersonnelle qui convient car c’est elle qui a le sens d’une mesure : il reste deux heures – il reste une part de tarte – il reste trois personnes.
Alors que la forme personnelle a pour synonyme approximatif « demeurer »* :
Jean est resté après le dîner – elle est restée immobile au milieu de la rue*je simplifie
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La marque s’est vu décerner.
La question de savoir si dans ce cas (se voir à un temps composé) il faut accorder ou non avec le sujet, fait l’objet de débats.
Je vous conseille, l’orthographe la plus classique (non accord).- 1597 vues
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On peut avoir les deux.
Cette fille continuera à faire des niaiseries tant que vous dites que c’est acceptable. On choisit le présent pour insister sur l’idée que l’action présente se prolonge .
Cette fille continuera à faire des niaiseries tant que vous direz que c’est acceptable. On évoque cette action dans le futur, sans idée de continuité.- 1344 vues
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Je me suis dit signifie : j’ai dit à moi-même. « Me » est COI et non COD. Il n’est donc pas question d’accord.
Cette réponse a été acceptée par Cristina28. le 11 septembre 2019 Vous avez gagné 15 points.
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C’est bien la biomasse qui est idéale. Syntaxiquement d’abord puisque le mot « transformation » n’existe pas dans la phrase.
Pour le sens : la transformation est un processus, c’est le résultat (la biomasse) de ce processus qui est agissant.- 3356 vues
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« Est-ce que ça serait censé de les séparer en mettant l’adjectif marine entre eux? »
C’est ce qu’on fait fréquemment :
le chapeau de mon père > le chapeau noir de mon père
L’écoulement du temps > l’écoulement tragique du temps
Les arbres du parc > les arbres centenaires du parcLorsque le lien entre le nom et son complément est celui d’appartenance, l’ordre le plus courant est bien celui-ci : nom + adjectif + complément du nom.
Sauf dans les cas où l’expression est (plus ou moins) figée.
une pomme de terre germée – un coucher de soleil splendideIl en va différemment lorsque la préposition introduit une matière ou porte le sens de « être composé de » « contenir », « servir à ». En ce cas effectivement, on ne sépare pas le nom de son complément :
un foulard de soie > un foulard de soie bleu
un plat de pâtes > un plat de pâtes succulent
une boîte de bonbons > une boîte de bonbons ouverte
une tasse à thé > une tasse à thé blancheRemarque : la place de l’adjectif, pleine de nuances en français est en même temps à prendre en compte, ce qui doit compliquer les choses pour les personnes qui apprennent notre langue.
Le beau chapeau de mon père – une belle boîte de bonbons – les grands arbres du parcCette réponse a été acceptée par Cataclypsme. le 13 septembre 2019 Vous avez gagné 15 points.
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« L’aplomb du pêcheur » n’est pas une phrase mais un nom, bien trouvé d’ailleurs.
Aplomb : direction perpendiculaire au plan de l’horizon, telle que l’indique le fil à plomb; position perpendiculaire (TLF)
Il est plus rare de donner comme nom à quoi que ce soit une phrase entière (c’est très possible cependant).
Rien à redire à ce nom qui est composé de deux noms reliés par une préposition.J’espère avoir compris votre question.
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