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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 14 septembre 2019 dans Conjugaison

    C’est bien cela : elle s’est refusée à faire quelque chose ou elle refuse de faire quelque chose.

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  • Grand maître Demandé le 14 septembre 2019 dans Question de langue

    On avait plutôt compris que c’était le fast food qui était au pied du building…
    Si vous voulez dire que c’est la personne qui regarde, vous ne pouvez employer « situer »; au sens propre, ce verbe ne convient qu’à une chose.
    En regardant le fast food, debout au pied de cet énorme building …
    Ou changez ce début de phrase (on attend bien sûr que vous la terminiez).
    Par exemple :
    En regardant le fast food, debout au pied de cet énorme building, l’homme se rendit compte qu’il avait faim.
    > au moment où, debout au pied de cet énorme building, l’homme regarda le fast food, il se rendit compte qu’il avait faim. (exemple d’une autre structure de phrase)

    Au cas où la personne qui parle est sur le building, est-ce possible de supprimer situé?
    Il convient de toutes façons d’éliminer ce verbe puisqu’il s’agit d’une personne.
    Mais que signifie « être sur le building » ? Une personne peut être sur le seuil d’une porte, sur un balcon, à une fenêtre, sur le toit d’un building, à l’intérieur d’un building, mais pas « sur un building »

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  • Grand maître Demandé le 13 septembre 2019 dans Accords

    Il faut bien le singulier. L’urgence est d’abord une abstraction : Caractère de ce qui est urgent, de ce qui requiert une action, une décision immédiate. (TLF)
    Ce n’est qu’en deuxième temps, que le mot remplace : « situation urgente ». Il y a synecdoque (On utilise un terme abstrait pour évoquer un concept concret)

    On dit couramment « c’est une urgence » pour dire « c’est un cas urgent ».
    Voici pourquoi on écrit « Service d’urgence ».

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  • Grand maître Demandé le 13 septembre 2019 dans Question de langue

    J’aurais vraiment du mal à dire « sapeuse-pompière ».
    Pourquoi ?
    Parce que déjà qui sait ce que signifie réellement « sapeur » ? (Le TFl : Celui qui effectue les travaux de sape, de terrassement.)

    Donc « pompière » oui, il n’y a pas de raison; le féminin se fait bien ; charcutier/charcutière – épicier/épicière …

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  • Grand maître Demandé le 13 septembre 2019 dans Accords

    « Encre » est un nom.  Dans « noir d’encre » il est complément du nom « noir ».
    Car dans « noir d’encre », « noir » est un nom.  L’expression signifie « du noir de l’encre ».
    « Noir d’encre » est tout simplement un groupe nominal mis en apposition à « cheveux ».

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  • Grand maître Demandé le 13 septembre 2019 dans Général

    Lorsque le complément du nom rencontre un adjectif, je me perds.

    Il est vrai que l’ordre des expansions du nom se fait beaucoup au feeling.
    Une femme à la peau d’alien vêtue d’une robe glamour.
    Une femme à la peau d’alien qui porte une robe blanche.

    C’est bon! (à condition bien sûr de ne pas en faire une phrase, parce qu’alors il faudrait ajouter un verbe au moins*).
    *ou un autre « noyau » de la phrase mais je simplifie. Et ceci sauf effet de style particulier.

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  • Grand maître Demandé le 13 septembre 2019 dans Général

    Je ne dirai pas tout à fait la même chose.
    Il est incontestable que « tenir » signifie « avoir à la main ou entre les mains », cependant, je ne dirais pas que tenir dans ses mains est inapproprié. Ce peut être un choix , en contexte.
    Je la reconnais, c’est la lettre que j’ai tenue dans les/mes mains/dans mes propres mains.
    A noter que « propres » ajoute un pléonasme.
    A noter : Je la reconnais, c’est la lettre que j’ai tenue.  Bien que correcte, cette phrase a peu de chance de se dire. Pourquoi? Pour une question de rythme, peut-être, de sens aussi. On comprend presque « pour éviter qu’elle tombe ».

    Votre autre question :
    « Peut-on utiliser » avoir » au lieu du verbe » tenir » dans ces phrases ? »
    Oui, on le peut. Il y a une nuance.
    « Tenir » est plus concret, « avoir » semble plus vague. Exemples :
    Je la reconnais, c’est la lettre que j’ai tenue dans les/mes mains.  « Tenir » suggère une perception sensorielle forte, une émotion peut-être aussi, même rétrospective (cette lettre a  sans doute une grande importance)
    Je la reconnais, c’est la lettre que j’ai eue dans/entre les mains. Le lieu, le moment, le contenu même, peut être vague (cette lettre est passée entre mes mains).

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  • Grand maître Demandé le 13 septembre 2019 dans Question de langue

    Il faut en effet distinguer entre le « ne » dit explétif, qui n’est pas une négation et n’a pas de sens ; il a tout au plus une légère valeur affective.

    1.J’aimerais que vous me disiez la vérité à moins que vous ne craigniez de partager les rumeurs.
    La phrase suivante, avec la négation « ne… pas » dit strictement le contraire :
    2.J’aimerais que vous me disiez la vérité à moins que vous ne craigniez pas de partager les rumeurs.

    en 1 on émet l’idée que la personne puisse craindre de partager les rumeurs.
    En 2 on émet l’idée que la personne ne craigne pas de partager les rumeurs.
    Les deux phrases sont parfaitement correctes.

    Pour ce qui est de la tournure avec infinitif  elle est n’est pas possible ici.
    On ne peut jamais avoir un infinitif après la conjonction « que ».
    Je crains de casser cet objet : l’infinitif est introduit par « de ».

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  • Grand maître Demandé le 12 septembre 2019 dans Question de langue

    Oui cette forme est correcte et oui, elle implique davantage le sujet.
    Quelqu’un qui se fait repousser a peut-être quelque responsabilité. D’ailleurs le contexte peut aller dans ce sens.
    A force de maladresses, il s’est fait repousser par sa belle amie.

    Ce poivrot a été repoussé par sa belle est une forme passive (tout court!).
    En écrivant « assez passive » vous pensez sans doute au sujet et à son attitude.
    Une phrase (de forme) passive est une appellation précise qui appartient à la nomenclature grammaticale

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  • Grand maître Demandé le 12 septembre 2019 dans Question de langue

    Chacune de vos phrases est composée d’une principale et d’une subordonnée exposant un fait simplement envisagé en idée  mais qui n’a encore pas eu lieu.

    Le but (obtenir un fait ):
    Le professeur doit donner une explication claire pour que les étudiant comprennent.
    Il doit donner une bonne explication pour que les enfants comprennent.
    La condition (pour qu’un fait se produise) : Je travaillerai plus fort à condition que je reçoive  une augmentation de salaire.
    La crainte (devant la possibilité qu’un fait se produise) : elle n’a rien dit à son voisin, de crainte qu’il se fâche.
    L’attente (que le fait se produise) : Le chien restera devant la porte en attendant que nous revenions (et non « revenons » qui est un présent de l’indicatif)

    A chaque fois il convient donc d’employer le subjonctif

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