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Je suis heureuse de pouvoir dire que vous avez, tous les deux, raison.
Lorsqu’ils se trouvent dans une phrase négative avec ne… pas, ne… plus, etc., l’article indéfini (un, une, des) et l’article partitif (du, de la, des) sont habituellement réduits à de (ou d’) devant le complément direct. BDL
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Il y a cependant une nuance de sens entre « de » et « un » :
Je n’ai pas trouvé de stylo dans ta trousse.
« De » signifie ici « n’importe quel » (sinon on aurait « le stylo ».
Si on écrivait : je n’ai pas trouvé un stylo dans ta trousse, cela signifierait qu’il n’y en a pas un seul -« un » est ici le nombre)
Vous ne devriez pas proposer de réunion supplémentaire
C’est la même chose ici : le « de » est indéfini : « n’importe quelle réunion ».
Avec : vous ne devriez pas proposer une réunion supplémentaire, on n’a plus le sens de « n’importe quelle »; cette réunion est moins indéfinie, elle est désignée comme ayant déjà une réalité, au moins dans les esprits.Cette réponse a été acceptée par EwaL. le 17 septembre 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Oui parce qu’il y a une différence importante entre « le voile » qui veut désigner ici une pièce d’étoffe très fine, donc une matière*, « les voiles » (masculin pluriel) qui renvoie à la pièce vestimentaire et « les voiles » (féminin pluriel) qu’on rencontre souvent au sens nautique.
*on dit « en voile » comme on dit « en coton » ou « en laine »
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Dans « toutes ensemble » « toutes est … pronom.
nous sommes arrivées toutes ensemble : nous sommes toutes là.
nous sommes arrivées tous ensemble : nous sommes tous là.Voici des cas où « tout’ est adverbe devant un adjectif mais se décline au féminin quand même :
Ce pantalon est tout blanc/ cette robe est toute blanche
Et un cas plus « classique » où il accompagne un autre adverbe :
Il s’avança tout naturellement vers lui.- 47510 vues
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« Je suis allée confronter mon voisin « .
Ici il doit y avoir confusion avec « affronter ».
« Ils vont confronter cet homme accusé de vol »
Et là, confusion avec « confondre ».- 1821 vues
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Voici ce que dit le JO 1990 dans : Rectifications de l’orthographe
On généralisera l’invariabilité du participe passé de laisser dans le cas où il est suivi d’un infinitif, dont l’accord est pour le moins incertain dans l’usage, en l’alignant sur celui de faire, qui reste invariable dans cette position.On écrira donc dans tous les cas : elle s’est laissé mourir sans accorder le participe (comme dans elle s’est fait maigrir), et de même elle s’est laissé séduire (comme elle s’est fait féliciter), je les ai laissé partir (comme je les ai fait partir).
Il se peut donc, Ops, que vous trouviez des cas où l’accord a été fait, et surtout dans des écrits antérieurs à ces rectifications.
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C’est le substantif « bienvenue » qui signifie « accueil aimable, favorable », et non l’adjectif qui signifie lui, « bien accueilli ».
Le « cocktail de bienvenue » est un « cocktail d’accueil » , d’un accueil chaleureux.- 16659 vues
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Il faut, soit enlever « son seul but » : elle l’avait bien compris, il l’avait importunée, au point qu’elle a perdu pied et lui est revenue prise de panique, tel un oiseau blessé à la recherche de son nid.
Soit remplacer « au point que » par » jusqu’à ce que » : Son seul but, elle l’avait bien compris, était de l’importuner, jusqu’à ce qu’elle eût perdu/perdît pied et lui soit revenue/et qu’elle lui revînt, prise de panique, tel un oiseau blessé à la recherche de son nid.
Il me paraît difficile d’exprimer le but autrement qu’avec un subjonctif
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Cela dépend, Minouche, si vous êtes optimiste ou pessimiste…
Je plaisante un peu mais :
Si vous écrivez « sans fautes » , c’est que vous envisagez avoir pu faire plusieurs fautes. Avec « sans faute », cette pensée d’éventuelles fautes n’apparaît pas.Cette réponse a été acceptée par Minouche. le 14 septembre 2019 Vous avez gagné 15 points.
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J’ajoute seulement ceci :
Il existe un « même » adjectif, qui s’accorde avec le ou les noms qu’il accompagne :
Ils ont tous les mêmes chaussettes. – Cette femme est la beauté et la gentillesse mêmes
Il existe un « même » adverbe (invariable) qui peut porter sur un verbe, un adjectif ou -cela est plus rare pour un adverbe- sur un groupe nominal :
– sur un verbe : Il parle; il parle même beaucoup, cet homme.
– sur un adjectif : Elle était jolie, et même belle.[
– sur un groupe nominal : Même ses amis l’admirent- 3568 vues
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Ce n’est pas incorrect mais le singulier convient bien mieux; vous ne parlez pas de rires distincts les uns des autres, mais du rire en général.
Des heures d’ennui, des heures de souffrance, des heures de plaisir, des heures de rire. L’ennui, la souffrance, le plaisir, le rire.ET d’ailleurs il ne s’agirait pas d’un accord si vous mettiez une « S » à « rire ». Un nom ne s’accorde pas à un autre nom (comme le fait l’adjectif).
Cette réponse a été acceptée par zemitch. le 14 septembre 2019 Vous avez gagné 15 points.
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