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« Sans avoir le poids de l’expérience que j’ai vécue, que je ne qualifierai plus aujourd’hui de douloureuse et qui me fit connaître une nouvelle expérience, la nouvelle orientation que je prends m’apparaît comme salutaire. »
Votre phrase est incorrecte.
Elle commence par un complément (sans avoir… vécue) qui n’est pas relié au sujet, comme il le devrait mais à « la nouvelle orientation … »
Elle est confuse : j’ai souligné les nombreux relatifs « que » et « qui » : on se perd dans les relatives.Vous voulez faire entrer dans une seule phrase trop d’informations. Il faut des pauses.
Par exemple :
L’expérience que j’ai vécue ne pèse plus aussi lourd. Elle ne fut finalement pas si douloureuse que je ne le pensais alors ; elle me permit d’évoluer et de prendre une orientation nouvelle, certainement salutaire.« Je réalisai* avec terreur que le prix que je devais payer s’avérerait élevé. »
Soyons simple :
Je me rendis compte avec terreur à quel point le prix était élevé.* réaliser signifie rendre réel. Quand on lui donne le sens de « se rendre compte » on fait un anglicisme.
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Réputé pour son savoir-faire et sa bienveillance, faisant la couverture du journal interne trimestriel.
On a ici un participe présent qui indique une simultanéité avec une action qui serait exprimée dans la phrase, ou bien qui exprime la cause dans une relation à un autre verbe conjugué de la phrase.
Pour être plus claire, voici deux exemples :
Faisant le pitre, il entra dans la salle : il entra dans la salle et en même temps il faisait le pitre.
Ne faisant pas attention où il mettait les pieds, il buta contre une grosse pierre et s’étala de tout son long : parce qu’il ne faisait pas attention où il mettait les pieds, il buta… et s’étalaDans votre exemple on n’a aucun verbe conjugué. La construction est incorrecte et « faisant » ne peut prendre sens.
Il ne peut exprimer la simultanéité avec « réputé », ni la cause d’ailleurs.- 1741 vues
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Très exactement Russeum.
1.Le zoo se visite de mars à octobre.
2.On visite le zoo de mars à octobre.La 1 est une phrase de forme pronominale à valeur passive qui permet de ne pas exprimer l’agent (celui qui fait l’action), soit parce que ce n’est pas important de le connaître, soit parce qu’on ne le connaît pas, soit pour d’autres raisons.
La 2 est active mais là aussi, en choisissant le pronom indéfini « on », on évite de faire connaître l’agent et pour les mêmes raisons possibles.
On choisit l’une ou l’autre selon le contexte (si on est focalisé sur le zoo la 1 par exemple) ou simplement selon son bon vouloir.- 1984 vues
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Avoir, à l’infinitif, peut très bien être auxiliaire. Ce qu’il est ici.
Et donc, il n’y a aucune raison de déroger à la règle.Une chose que je pouvais me vanter d’avoir protégée.
Le COD « que » est placé avant le verbe, il est féminin parce qu’il reprend « chose », le PP est accompagné de « avoir », on fait l’accord.- 1764 vues
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Non. A moins que comme Pennac vous en fassiez un surnom.
L’adjectif est simplement substantivé.
Doucement, petit/mon gars/mon vieux/chéri (…) on a tout le temps.- 1934 vues
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Noms de métier :
Acteur/actrice – agriculteur/agricultrice – instituteur/institutrice – aviateur/aviatrice – créateur/créatrice – – opérateur/opératrice – recteur/rectrice – percepteur/perceptrice – éditeur/éditrice – explorateur/exploratrice – traducteur/traductrice – compositeur/compositrice – décorateur/décoratrice – correcteur/correctrice – examinateur/examinatrice – cultivateur/cultivatrice…
Alors pourquoi pas sculpteur/sculptrice ?
Et beaucoup d’autres mots : émetteur/émettrice – locuteur/locutrice – novateur/novatrice – – tuteur/tutrice – exécuteur/exécutrice – bienfaiteur/bienfaitrice –- 26974 vues
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« Douer » et « doter » sont des doublets. Ils viennent tous les deux du latin classique dotare attesté au propre et au figuré : « pourvoir de »
Vous pouvez dire aussi bien l’un que l’autre.TLF :
Elle était un de ces êtres que la nature a richement dotés (Kock, Pucelle).Elle était dotée d’une quantité de talents qui me faisaient défaut (Beauvoir, Mém. jeune fille).Doué du génie de la corruption, il détruisit l’honnêteté de Lucien en le plongeant dans des nécessités cruelles et en l’en tirant par des consentements tacites à des actions mauvaises ou infâmes… Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes
—-Mais cet emploi de « doué » sans jugement favorable est vieilli—-
Lord Byron, doué de tous les avantages, avait peu de chose à reprocher à sa naissance (Chateaubriand, Mémoires.
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La Wallonie a choisi un gouvernement pour elle-même.
C’est le sens de votre phrase.
On voit donc que le COD est placé après le verbe, conjugué avec avoir.
On voit aussi que le pronom « se » n’est pas COD mais COi et n’intervient pas dans la règle d’accord du participe passé.
De façon générale : quand un verbe pronominal a un COD, la règle d’accord suit celle du verbe « avoir ».- 2082 vues
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Il est vrai, Marla, qu’on rencontre cette formule ici ou là; mais je vous donne raison.
Le TLF ne mentionne pas « mettre sa main à couper » parmi les très nombreuses expressions qui contiennent le mot « main ».
De plus, on voit assez bien, comme vous le dites, qu’il y a fusion par confusion entre : » mettre sa main au feu » et ou « donner sa tête à couper ».- 4703 vues
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Réputé pour son savoir-faire et sa bienveillance.
A fait/fait la couverture du journal interne trimestriel.Choisissez « a fait » s’il s’agit d’une édition antérieure ou « fait » s’il s’agit de la dernière édition. Notez la ponctuation. Les deux informations sont distinctes : un point convient mieux.
Cette réponse a été acceptée par gmmbrr. le 17 septembre 2019 Vous avez gagné 15 points.
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