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Joëlle a écrit : L’accord de l’adjectif avec « air » est obligatoire si un complément suit cet adjectif.
> Elle a l’air sérieux comme un pape.
Êtes -vous sûre Joëlle que ce complément, qui est un complément de verbe, convienne ?
Ne serait-ce pas plutôt lorsque « air » a lui-même un complément (donc après un complément du nom) que l’accord de l’adjectif se fait obligatoirement avec « air » ?J’écrirais : elle a l’air sérieuse (ou sérieux,les deux étant possibles comme presque toujours) comme un pape
et : elle avait l’air sérieux de son père.- 2913 vues
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Vous avez parfaitement raison Prince. On a trop l’habitude d’ailleurs de considérer le pléonasme comme une faute. Le pléonasme peut être voulu. Moi-même suis tombée dans ce travers en affirmant que tous ensemble n’est pas un pléonasme. Certes, il ne l’est pas, strictement, puisqu’il existe une nuance assez sensible entre « tous » et « ensemble », mais il existe (toujours?) une différence de sens plus ou moins marquée, même si parfois ténue, entre les termes de la sorte associés.
Ceci est vrai également pour le célèbre pléonasme « monter en haut ». Il est sûr qu’on ne monte pas en bas (quoique, on peut imaginer des cas où « en bas » désigne un lieu spécifique) mais « en haut » peut avoir un sens plus large que le simple adverbe.Retenons ce que dit très bien Wikipédia :
Le pléonasme est une figure de style où l’expression d’une idée est soit renforcée soit précisée par l’ajout d’un ou plusieurs mots qui ne sont pas nécessaires au sens grammatical de la phrase, et qui sont synonymes.C’est un mode d’expression aussi fréquent dans la langue littéraire que dans le langage familier. Dans celui-ci, la figure est parfois involontaire comme dans l’expression « monter en haut » et cette faute devient une périssologie.
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Je pense qu’en effet, vous avez raison Prince : « accompagner à faire quelque chose » dans le sens de « aider à faire quelque chose » n’est pas correct.
Il faut plutôt écrire :
Nous essayons de les accompagner (=être avec eux) dans leur analyse des problèmes et leurs conséquences.- 7092 vues
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« Je » est le sujet et ne peut d’ailleurs qu’avoir une fonction sujet (si vous rencontrez « je » dans une phrase, cherchez son verbe !) > j’avais passé la balle à lui (ou à elle) = je lui avais passé la balle. « Lui » est un pronom personnel ici complément d’objet indirect.
Cette réponse a été acceptée par Brewa. le 25 mars 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Jean Bordes a écrit : Si deux adjectifs sont nécessaires pour qualifier une couleur, ils sont invariables :
Une épée à la lame jaune lumineux.
Une traînée jaune lumineux suivait le mouvement.Sauf qu’alors, on n’a pas deux adjectifs mais un nom (jaune)+un adjectif (lumineux)
C’est l’évidence.
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Le TLF pour ensemble :
L’accent est mis sur l’idée de coexistence dans le temps ou de simultanéité
En liaison avec tous, toutes :
Ce groupe d’hommes à cheval parlant tous ensemble –Mérimée.
Deux cents pendules chantaient, toutes ensemble, mais pas avec ensemble –Renard.
—–
Il demande à son associé de ne pas agir avant qu’ils en aient parlé tous ensemble n’est pas pléonastique
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Peut-être la virgule clarifierait-elle le sens ?
Ainsi que le contexte.Une personne comme toi, qui voit le mal partout ne pourra pas comprendre la situation = tu es une personne qui voit le mal partout
Une personne, comme toi qui vois le mal partout, se leva et déclara que c’était une honte.
Très vraisemblablement c’est la phrase 1 qui correspond à ce que cous voulez exprimer. La 2 est beaucoup plus spécifique.- 1962 vues
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Ce n’est pas tout à fait cela.
Il s’agit du point de vue où on se place.
Je lisais quand on sonna à la porte. J’entendis crier. Je me levai et pris ma canne…
L’imparfait de « lire » : je lisais, nous place dans le déroulement de l’action.
On sonna – j’entendis – je me levai – je pris : les passés simples indiquent qu’on considère les actions dans une succession.
A la place du passé simple, on peut employer le passé composé qui aura la même valeur :
Je lisais quand on a sonné à la porte. J’ai entendu…C’est la valeur du passé composé dans votre phrase :
Je suis sortie sans parapluie alors qu’il a plu toute la journée.
Les faits se succèdent : sortir – pleuvoir.
Il est possible « d’entrer » dans le fait avec l’imparfait : je suis sortie sans parapluie. Il pleuvait (en ce cas impossible d’utiliser le complément « toute la journée » qui nous montre le fait de l’extérieur). Le vent soufflait. Les gens passaient en courant etc.- 1610 vues
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Les tourterelles mangent les graines emportées par le vent
La deuxième proposition « emportées par le vent » est bien de forme passive avec élision du sujet-objet (qui) et de l’auxiliaire (sont).
Pour le vérifier, on constate qu’elle peut être transformée et prendre la forme active.
Les tourterelles mangent les graines que le vent emporte.
l’agent (le vent) devient sujet et l’objet (que) complément.
Ce procédé d’élision est très courant, à l’oral comme à l’écritCette réponse a été acceptée par AnnBj. le 24 mars 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Ceci : Demain midi je cuisinerai en fonction de ce que j’aurai choisi demain matin
Parce que le fait de choisir est antérieur au fait de cuisiner.
Le futur antérieur est fait pour cela : marquer l’antériorité dans un énoncé au futur.Dans un énoncé au présent, c’est le passé composé qui remplit ce rôle
En ce moment je cuisine en fonction de ce que j’ai choisi ce matinDans un énoncé au passé c’est le plus que parfait qui remplit ce rôle
Hier à midi j’ai cuisiné (ou le passé simple mais à l’oral on emploie le PC : je cuisinai) en fonction de ce que j’avais choisi le matin- 1747 vues
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