Les tourterelles mangent les graines emportées par le vent
La deuxième proposition « emportées par le vent » est bien de forme passive avec élision du sujet-objet (qui) et de l’auxiliaire (sont).
Pour le vérifier, on constate qu’elle peut être transformée et prendre la forme active.
Les tourterelles mangent les graines que le vent emporte.
l’agent (le vent) devient sujet et l’objet (que) complément.

Ce procédé d’élision est très courant, à l’oral comme à l’écrit

Généralement, le verbe employé à la voix passive est toujours formé de l’auxiliaire être et du participe passé. À la voix passive, ce que l’on conjugue, c’est l’auxiliaire être.

Les tourterelles mangent les graines emportées par le vent  : c’est un groupe nominal avec un participe passé épithète employé sans auxiliaire : il y a bien un un sens passif, comme tous les participes passés de verbes transitifs directs.
Mais il n’est pas conjugué. Difficile donc d’être affirmatif, sauf à évoquer une ellipse ( Les tourterelles mangent les graines qui sont emportées par le vent).
Par le vent : complément d’agent.

Voici d’autres exemples sans auxiliaire être.
le grondement produit par le tonnerre
des cailloux jetés contre le mur (sans CA)

Merci  beaucoup pour ces précisions !