Le profil de Tara
Grand maître
49538
points

Questions
15

Réponses
6611

  • Grand maître Demandé le 26 décembre 2020 dans Général

    Vous dites Prince :
    En effet, le (vrai) savoir scientifique est le même partout, sinon il n’est pas scientifique.
    Je n’en suis pas très sûre.

    Tout d’abord, quelle serait la différence entre un vrai savoir et un faux savoir scientifique?
    La science remet constamment ses acquis en question. Bien des théories sont avant tout des hypothèses qui sont vulgarisées parfois comme des vérités.
    Un fait scientifique est une vérité scientifique temporaire jusqu’au moment où il peut être rationnellement validité ou rationnellement falsifié, et ce moment est continuellement repoussé.
    Autre question alors : est-ce que tout le monde a accès aux mêmes avancées scientifiques ?  Il  semble évident que non.On ne peut pas affirmer que le savoir scientifique est le  même partout… cela reviendrait à dire aussi que tout un chacun sait (par exemple) que : le ptérodactyle n’était pas un dinosaure, l’autre côté de la lune n’est pas le côté sombre, la lune n’est pas la seule à être responsable des marées,il y a huit planètes dans notre système solaire, l’espace n’est pas dénué de gravité, le sel élève le point d’ébullition de l’eau, la gravité n’est pas une force qui tire vers le bas, les tournesols ne suivent pas le soleil mais s’orientent presque toujours vers l’Est, la force de Coriolis n’affecte pas le drainage de l’eau.

    Et donc pour revenir au point de langue qui nous intéresse, pourquoi pas en effet le présent de vérité générale (que je préfère à l’imparfait, tout à fait acceptable cependant) :  C’est à ce moment-là que j’ai compris que le savoir scientifique n’est pas le même partout.

    « L’homme peut bien dompter la nature, mais il est assujetti à sa pensée. »Fustel de Coulanges.

    • 1475 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 23 décembre 2020 dans Général

    Eh bien oui, en effet. Et je vous félicite de vous poser cette question.
    Il est improbable qu’il vienne
    Il n’est pas improbable qu’il viendra
    Il est probable qu’il viendra
    Il n’est pas probable qu’il vienne.

    Cette réponse a été acceptée par Salut1. le 23 décembre 2020 Vous avez gagné 15 points.

    • 2253 vues
    • 1 réponses
    • 1 votes
  • Grand maître Demandé le 23 décembre 2020 dans Accords

    Mais ils avaient dû cohabiter trois semaines dans l’épreuve difficile que s’était avérée la traversée jusqu’aux îles.
    Il y a autre chose : on ne cohabite pas dans une épreuve.
    Mais ils avaient dû cohabiter trois semaines lors de l’épreuve difficile que s’était avérée  la traversée jusqu’aux îles.
    Cette phrase est maladroite, le relatif « que » reprend l’attribut « épreuve » et généralement, cette reprise de l’attribut a une valeur particulière, d’insistance : maladroit que je suis ! La fille rougit, troublée qu’elle était par les regards qui épiaient tous ses mouvements.
    Je vous propose plutôt :
    La traversée jusqu’aux îles s’était avérée une épreuve difficile pendant laquelle ils avaient dû cohabiter trois semaines.
    Ils avaient dû cohabiter trois semaines lors de la traversée jusqu’aux îles qui s’était avérée une épreuve difficile.

    • 2092 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 22 décembre 2020 dans Accords

    PP construit avec être —> accord avec le sujet pour les portions de phrases suivantes :
    Ils s’étaient retrouvés piégés  
    … que s’était avérée la traversée  : ajouter « être » est faire un pléonasme mais je pense que l’emploi de « avéré est ici erroné. il manque du contexte  je ne vois pas trop ce que vous voulez dire
    Elles s’étaient mises  à manquer
    Elle s’était vue contrainte de

    Pas d’accord pour celle-ci :
    La douleur qu’il avait fait endurer à … le factitif « faire »  (semi-auxiliaire) ne prend pas l’accord il n’a pas son sens plein et le COD appartient à « endurer » pas à « faire »

    • 2092 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 22 décembre 2020 dans Conjugaison

    Ce n’est pas si simple.
    Il faut savoir tout d’abord si on veut exprimer la condition ou si on annonce, avec si, un raisonnement déductif.
    1 La condition : Joëlle a  répondu et je n’ajouterai rien
    Le fait de la principal dépend d’une condition pour avoir lieu

    2 La relation cause-déduction
    Mais : parfois « si » annonce un raisonnement déductif, en expose la prémisse et est équivalent de « puisque »
    TLF :  d ans ce cas on a « si » + indicatif dans la subordonnée et le conditionnel dans la principale

    a) [Si p désigne une prémisse objective] Étant donné que.
    Mais si chaque coquille est dissymétrique, on pourrait bien s’attendre que, sur un millier d’exemplaires, le nombre de celles qui tournent leurs spires « dans le sens des aiguilles d’une montre » fût à peu près égal au nombre de celles qui tournent dans le sens opposé (Valéry)

    Autre exemple, courant :  si tu ne veux pas travailler avec moi, pourquoi viendrais-je te voir ?

    Et votre phrase  NeigeFlore :
    Si tu réserves une table pour six personnes, où s’assoirait-il où pourrait-il s’asseoir ?
    /où m’assoirais-je ?

    A vous de décider si vous voulez exprimer la condition(et vous suivez les indications de Joëlle 1) ou  une relation cause – déduction (et vous suivez le modèle que j’expose en 2)

    Cette réponse a été acceptée par NeigeFlore. le 22 décembre 2020 Vous avez gagné 15 points.

    • 2197 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 21 décembre 2020 dans Conjugaison

    Il pense organiser un concours sur Twitter, afin de faire gagner un livre à l’un de ses abonnés, qu’il mettrait en avant, via une photo. 
    Le conditionnel est très bien employé ici. Mode de l’irréel, il montre bien que le fait n’est pas acquis. « Il pense » donc, rien n’est sûr, et rien ne fait encore partie du réel.

    Cette réponse a été acceptée par gmmbrr. le 21 décembre 2020 Vous avez gagné 15 points.

    • 1399 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 21 décembre 2020 dans Général

    J’aimerais savoir ce à quoi il faut s’attendre.
    quoi est (pronom relatif) COI du verbe s’attendre introduit auprès de lui par la préposition « à ».

    Si on ramène la phrase complexe à deux phrases indépendantes :
    1J’aimerais savoir ce  (= cela). Ce est COD de « savoir »
    2 Il faut s’attendre à ce (= cela). Ce est COI de « s’attendre »
    Dans la phrase complexe le pronom relatif « quoi » , tout en reliant les deux propositions reprend le premier « ce » (celui de la phrase 1.

    C’est pourquoi il faut laisser « ce » dans la phrase complexe (il appartient à la première proposition alors que « quoi appartient à la deuxième proposition)

    • 11944 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 21 décembre 2020 dans Question de langue

    Si on change de personne :
    Vous êtes les dernières personnes qui ayez quelque chose à se reprocher
    Ils sont les dernières personnes qui aient quelque chose à se reprocher
    Nous sommes les dernières personnes qui ayons quelque chose à se reprocher

    On a ici une formulation toute faite : être la dernière personne qui + subjonctif . l’emploi du subjonctif se justifie parce que le verbe qui suit (dans ce cas « avoir quelque chose à se reprocher »)n’exprime pas un fait mais , quelque chose qu’on envisage, une construction mentale.

    • 1907 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 21 décembre 2020 dans Conjugaison

    Le titre de votre question est « ait ». Vous vous demandez donc quel est le sujet de la phrase. C’est « année » :
    Je suis heureuse que cette année nous ait rapprochées.
    Cependant, vous parlez de COD féminins, et donc de « nous », féminin pluriel. Ce qui vous pose question cette fois est donc s’il y a accord du participe passé avec ce COD.
    ait rapprochées est le subjonctif passé du verbe « rapprocher » : auxiliaire « avoir » (au subjonctif présent)+ participe passé du verbe.
    Avec l’auxiliaire « avoir », s’il y a un COD placé avant, l’accord du PP se fait avec lui.

    • 1407 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 20 décembre 2020 dans Conjugaison

    Adrian :
    Ne nous énervons pas voyons. Et surtout, restons correct, car, le possessif que vous attribuez à « semi-auxiliaires » : « vos semi-auxiliaires », n’a rien de particulièrement sympathique…☹️
    Quoi qu’il en soit :
    On ne peut nier que le sens soit un repère en ce qui concerne les semi-auxiliaires.
    Une des caractéristique est qu’il perdent tout ou partie de leur sens :
    Je vais à Lyon – je vais m’énerver
    Je fais un dessin – je fais sortir le chat.
    Je peux soulever ce sac – je peux me trouver mal
    Je dois m’en aller – je dois être fatigué
    etc.
    Il me semble que si cette altération de sens est moins perceptible avec voir, qu’elle existe cependant parfois :
    Je vois un chapeau – je me vois insulter
    Je reconnais que dans mon « analyse » j’ai perdu de vue l’exemple donné : je vois agresser la victime où le sens de « voir » est plein.

    Je me vois donc ici agresser, Adrian sans le recours d’aucune perception visuelle , vous le reconnaîtrez aussi j’imagine…
    . 😉

    • 3781 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes