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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 26 janvier 2021 dans Général

    […] il y a concurrence entre l’italique et les guillemets dans certains emplois, tels que les citations, les mots étrangers non francisés, les néologismes et les titres d’œuvres. BDL

    Vous  pouvez donc, dans un texte en italiques utiliser les guillemets dans les cas ci-dessus.

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  • Grand maître Demandé le 26 janvier 2021 dans Conjugaison

    La tradition scolaire en fait un mode distinct, alors que tout montre que c’est un temps de l’indicatif, qui a des parentés évidentes avec le futur simple et l’imparfait. La formation du conditionnel présent est semblable à celle du futur simple : infinitif du verbe + verbe latin « habeo » (>futur) ou « habebam » (> conditionnel). Dans la forme « chanterait », on identifie le « r » du futur et le « ait » de l’imparfait. Et les emplois du conditionnel (présent, passé) sont symétriques à ceux du futur (simple, antérieur).

    Ainsi, alors que le futur indique l’avenir par rapport au présent, le conditionnel indique un futur vu du passé : « Arthur annonce qu’il viendra » / « Arthur annonçait qu’il viendrait ».
    Grevisse

    —-
    On comprend pourquoi ce futur du passé est devenu ce qu’on appelle le mode conditionnel : ce qui est futur est parfois compris comme incertain, et ce temps est devenu modal.

    (Remarque : vous avez sûrement remarqué que les enfants qui jouent n’emploient pas toujours le conditionnel. Pour ma part, je les ai parfois entendu dire par exemple : tu seras un maître et lui il sera un élève ou tu étais un maître et lui était un élève. Pour inventer, là où il est correct d’employer le conditionnel ils emploient un autre temps et précisément, l’imparfait ou le futur et parfois les deux mêlés.)

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  • Grand maître Demandé le 25 janvier 2021 dans Conjugaison

    Vos conditionnels sont en fait des futurs du passé; Pour le premier extrait c’est sûr :
    Cette montagne de pages retraçait l’histoire du système solaire. Ce soir, Allan assimilerait un lourd résumé à base de mots compliqués. Une mission banale pour un ami d’enfance qui s’efforcerait de le retenir à la virgule près.
    Mis au système du présent, vous voyez le futur du système présent apparaître  :
    Cette montagne de pages retrace l’histoire du système solaire. Ce soir, Allan assimilera un lourd résumé à base de mots compliqués. Une mission banale pour un ami d’enfance qui s’efforcera de le retenir à la virgule près.

    Pour le deuxième extrait, comme je ne comprends pas très bien le contexte je vous propose d’essayer aussi la transposition au présent :
    Éric invoqua promptement un cercle magique. Sa sœur Angélique souffrait allongée sur un lit aux draps trempés de sueur. Passer la soirée dans cet état la conduirait à rendre l’âme au détour d’un cauchemar. De retour à Alaria, le brave chevalier emprunterait un cheval. Il parcourrait au galop la région en quête d’un médecin en mesure d’éradiquer ce mal.
    —>
    Éric invoque promptement un cercle magique. Sa sœur Angélique souffre allongée sur un lit aux draps trempés de sueur. Passer la soirée dans cet état la conduirait (ou conduira ?) à rendre l’âme au détour d’un cauchemar. De retour à Alaria, le brave chevalier empruntera un cheval. Il parcourra au galop la région en quête d’un médecin en mesure d’éradiquer ce mal.

    Est-ce bien ce que vous voulez dire ? Il me semble que le verbe « conduire » seul,  est au mode conditionnel puisque c’est un fait envisagé. Les autres verbes sont-il des futurs dans votre esprit ou bien des faits seulement envisagés ?

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  • Grand maître Demandé le 25 janvier 2021 dans Accords

    Oui à tout.
    « Aidant » est un adjectif verbal et se comporte comme tous les adjectifs, c’est à dire qu’il s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il accompagne.
    —> Une personne salariée aidante/ des salariés aidants/ des salariées aidantes

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  • Grand maître Demandé le 25 janvier 2021 dans Question de langue

    Je me prépare et viens : aucune ambiguïté, on a un sujet pour deux verbes, et la phrase signifie : je me prépare et je viens.

    Autre sera la ponctuation (et à l’oral le ton) et la conjonction disparaîtra  généralement : je me prépare, viens. ou : viens!)

    Au cas où on garderait la conjonction, soit le contexte exclurait toute ambiguïté, soit on la lèverait d’une façon ou d’une autre : Je me prépare.  Et tu viens ? – Je me prépare et toi, viens! – etc.

    Cette réponse a été acceptée par francais. le 25 janvier 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 25 janvier 2021 dans Question de langue

    Je m’observais du dessus : « dessus » est un nom. il signifie : Partie, face supérieure de quelque chose (TLF).
    (Notez qu’il est précédé d’un déterminant contracté avec la préposition « de » (du = de + le)
    Sa fonction est dans votre phrase complément circonstanciel de lieu.

    Vous l’avez donc correctement employé.
    « Au-dessus (+ de) » est  préposition et il est suivi d’un nom : je flottais au-dessus de mon corps
    Ou adverbe qui complète un verbe : je regardai mon corps : je flottais au-dessus.

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  • Grand maître Demandé le 25 janvier 2021 dans Accords

    « Par », a ici un sens distributif. Comme « nom d’auteur » et « maison d’édition » sont les éléments du classement il semble logique d’utiliser le pluriel quand le substantif désigne un dénombrable

    Exemple du TLF :
    Le substantif désigne un certain ordre] Mettre par ordre alphabétique; ranger par cotes.

    —> Il n’y a qu’un ordre alphabétique mais plusieurs cotes.
    Je classe les ouvrages à la fois  par noms d’auteurs et par ordre alphabétique, et je les trie  par maisons d’édition.

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  • Grand maître Demandé le 25 janvier 2021 dans Question de langue

    Pour vous répondre, je me suis reportée à la B.D.L :
    On fait normalement l’élision devant un nom propre s’il commence par une voyelle ou un h muet. C’est donc la même règle que celle qui s’applique pour les noms communs.
    Cela dit, il y a dans l’usage une tendance à ne pas faire l’élision devant un nom propre de personne s’il est court ou s’il a une consonance étrangère (par exemple, le poste que Yves occupe, le fils de Anouk).
    […]
    Enfin, en ce qui concerne proprement les prénoms et les noms propres commençant par un h, il faut savoir qu’il n’existe pas de règle systématique et que l’usage varie considérablement, surtout pour ce qui est des noms étrangers. Par conséquent, pour savoir si le h est aspiré ou muet, il vaut mieux consulter une grammaire complète, un dictionnaire de prononciation ou un dictionnaire de langue générale sous l’adjectif correspondant (par exemple, hongrois : de Hongrie). Dans les noms de lieux et de personnes des pays de langue germanique (allemand, anglais, néerlandais, etc.) ainsi que de ceux de langue espagnole et des pays arabes ou orientaux, c’est le h aspiré qui est en usage, mais il y a des exceptions pour les noms très connus ou d’un emploi courant.
    […]
    – les livres d’Huguette, d’Hubert, d’Henri (plus courant que : de Huguette, de Hubert, de Henri. Notons toutefois la liaison dans Saint-Hubert, Saint-Hippolyte et Saint-Hyacinthe, mais pas dans Saint-Henri.)
    – le fils d’Henri IV
    – une composition d’Hector Berlioz
    – le règne de Hirohito
    – les paysages de Hongrie
    – la République d’Haïti
    – les habitants de Hambourg
    – les vedettes d’Hollywood (ou : de Hollywood)
    – la baie d’Hudson
    – la municipalité d’Hemmingford (ou : de Hemmingford)
    la Hollande

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  • Grand maître Demandé le 24 janvier 2021 dans Question de langue

    En réalité, voici ce qu’on dit :
    Je fais du vélo – je ne fais pas de vélo
    Je fais de l’équitation – je ne fais pas d’équitation
    Je fais du ski – je ne fais pas de ski

    En effet, lorsque le verbe est à la forme négative, l’article tombe (et si ne fait pas exception).

    Mais on dit :
    Je sais faire du vélo – je ne sais pas faire du vélo
    Je sais faire de l’équitation – je ne sais pas faire de l’équitation
    Je sais faire du ski – je ne sais pas faire du ski

    Pourquoi alors garde-t-on l’article ?
    Simplement parce que la négation porte sur le verbe modal « savoir » et non sur le verbe « faire »  dont le COD garde alors l’article.

    On aura, et pour la même raison :
    Je ne veux pas faire du vélo – je ne peux pas faire du vélo – je n’aime pas faire du vélo – je n’hésite pas  à faire du vélo – etc.

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  • Grand maître Demandé le 23 janvier 2021 dans Accords

    Aucun problème :  Le mot « amour » est donné comme exceptionnellement féminin  par le TLF (AMOUR, substantif masculin exceptionnellement féminin). Profitez-en !

    Il a poussé ma femme violemment dans ma direction, si fort qu’elle a trébuché. Mon amour était terrifiée.

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