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« Dont » cache toujours la préposition « de ».
La personne dont je t’ai parlé est devant toi = une personne est devant toi – je t’ai parlé de cette personne
Mon voisin dont le chien disparu le cherche partout = mon voisin cherche son chien partout – le chien de ce voisin a disparu
Tous mes amis, dont Marie, seront là ce soir = Tout mes amis seront là ce soir – Marie fait partie de ces amis
Neuf pays européens, dont la France…
Dans ces deux derniers cas (dont votre début de phrase) fait partie est sous-entendu.
— >Neuf pays européens, dont la France fait partie …- 1216 vues
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Joëlle a fait une erreur d’étourderie. Elle voulait écrire : accord avec le sujet, car auxiliaire ÊTRE.
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On peut dire aussi, en changeant de verbe :
L’état du monde me désenchanteTLF : désenchanter : C.− Faire perdre à quelqu’un ses illusions, son enthousiasme, son engouement. La médiocrité de ces strophes composées pour les pèlerins (…) ne pouvait pas, non plus que l’accent lorrain de la chanteuse, désenchanter ce petit monde (Barrès).
PARAD. (Quasi-)synonyme dégoûter, désabuser, désillusionner; (quasi-) antonyme enthousiasmer, illusionner.- 1135 vues
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D’abord Vartol, il vous faut reconnaître le conditionnel et pour cela la meilleure solution est de réviser les conjugaisons.
J’aurai – tu auras – il aura – etc : futur de l’indicatif
J’aurais – tu aurais – il aurait – etc. : conditionnel présentLes temps corrects de cette phrase sont : Quand tu auras le temps de me dire les points à corriger, j’irai apporter les modifications sur la machine.
Les deux faits -avoir le temps et aller apporter- sont considérés comme réels, même si dans le futur. Ils ne sont ni l’un ni l’autre remis en question.Le mode indicatif est dit « temps du réel ».
Le mode conditionnel, « temps de l’irréel ».
Voici votre phrase transformée, au conditionnel :
Si tu avais le temps (ici l’imparfait n’indique pas le passé mais une hypothèse qu présent), j’irais apporter …
Les deux faits ne sont pas considérés comme acquis. On a ici une supposition ou une hypothèse qui se vérifieront ou non.—-
Les façons d’être poli :
Par politesse, de façon notamment à atténuer les injonctions (les ordres ou les conseils par exemple), on peut employer, entre autres procédés :
– le futur : quand tu le pourras, tu m’apporteras le dossier
– le conditionnel : si tu pouvais m’apporter le dossier s’il te plaît …
– l’interrogation : peux-tu m’apporter le dossier ?
ou encore : j’ai besoin du dossier, merci de me l’apporter.
etc.Cette réponse a été acceptée par Vartol. le 17 mars 2021 Vous avez gagné 15 points.
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Oui, le futur est possible. Le sens en est différent.
Quel temps après « même si » ? (Page 1) – Réflexions linguistiques – forum abclf
extrait :
Je pense qu’ils sont capables de gagner ce match même si ce sera difficile : ce match précisément sera difficile à gagner.Je pense qu’ils sont capables de gagner ce matche même si c’est difficile : il est difficile, généralement parlant, de gagner quelque match que ce soit.
Ces deux phrases n’ont pas le même sens, et elles sont correctes toutes deux. – P’tit Prof
Cette réponse a été acceptée par Automne. le 16 mars 2021 Vous avez gagné 15 points.
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Voici la plus courante : Je perçois la méfiance sur son visage.
Je perçois la méfiance d’après l’expression de son visage : on est là certainement dans un contexte particulier, peut-être dans une explication sur l’interprétation des physionomies (par exemple). En tous cas, la formulation est plus « technique » ou simplement explicative.
Selon l’expression de son visage, je peux dire si elle est méfiante ou confiante : là oui. Il y a une idée de déchiffrage conscient.
On ne dira jamais « son expression de visage ».
Cette réponse a été acceptée par Automne. le 16 mars 2021 Vous avez gagné 15 points.
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La question est : si on emploie l’adverbe « normalement », que se passe-t-il pour le sens ?
Il arrivera à 8h : certitude.
Normalement il arrivera à 8h : l’adverbe lève un doute : et si quelque chose d’inattendu survenait? peut-être n’arriverait-il pas à 8h.
Normalement, il devrait arriver à 8h : le doute est plus important à cause du conditionnel.—> oui, on peut donc dire, parce que « normalement » annonce une restriction, que l’affirmation se voit nuancée d’un degré de doute
Cette réponse a été acceptée par Vartol. le 16 mars 2021 Vous avez gagné 15 points.
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On dit ressentir de la fierté – ressentir de la crainte/du bonheur/de la honte/ de la tristesse/etc.
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Correct : Les meubles, dont beaucoup sont à restaurer, m’embarrassent.
Les meubles m’embarrassent
beaucoup de ces meubles sont à restaurerOn voit tout de suite la différence : entre beaucoup de meubles = plusieurs meubles
et beaucoup de ces meubles = beaucoup parmi ces meubles
Autrement dit « de » n’a pas la même valeur dans les deux cas. dans le deuxième cas, il est « vraiment » prépositionIncorrect : *Les meubles, dont j’ai beaucoup à restaurer, m’embarrassent
Revoyez l’analyse : ici « beaucoup de » est une locution de même nature que « quelques » ou « plusieurs » , voire le déterminant « des »
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En réalité, « un/une » peut être employé comme déterminant indéfini ou adjectif numéral. Il est impossible de savoir quel a été le choix hors contexte.
Exemples de contextes :
– tu as pu piéger toutes les souris ?
– j’ai piégé une souris, c’est tout.
—> il est clair que « une » ici a été choisi en face de « trois » ou « cent » ; d’un autre nombre enfin.
A l’oral on mettra même ici un accent sur « une ».– J’ai vu une souris traverser la pièce.
– Ah, c’est sûrement la même souris que celle que j’ai vue hier.
—> On a ici le passage de l’indéfini au défini. Il s’agit de l’article, du déterminant.- 2284 vues
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