Le profil de Tara
Grand maître
45463
points

Questions
14

Réponses
5886

  • Grand maître Demandé le 13 octobre 2020 dans Conjugaison

    Vous avez raison AG, on peut utiliser l’indicatif.
    Mais à cause du sens du verbe « prévoir », c’est le futur qui s’impose :
    Cette loi prévoit que dix séances seront dispensées dans les écoles, les collèges, les lycées.
    On peut aussi utiliser le subjonctif
    Cette loi prévoit que dix séances soient dispensées dans les écoles, les collèges, les lycées.

    Et la différence de sens est bien celle que vous dite. Le contexte sera alors différent.

    Voyez cet exemple.
    Je prévois qu’il pleuvra : c’est une prédiction d’un fait certain. Les nuages sont très bas et lourds de pluie.
    Je prévois qu’il pleuve  et je prends mon parapluie (: le fait est éventuel). Je prévois aussi qu’il fasse froid, on e sait jamais.

    • 10778 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 13 octobre 2020 dans Accords

    On peut choisir en effet le pluriel, mais aussi le singulier généralisant.
    Selon le contexte, il faudra le pluriel. Si auparavant il est question de plusieurs personnes, le pluriel est logique.
    Si c’est une généralisation, alors, il vaudra mieux employer le singulier.

    Exemples :
    Nous allons partir dans cette aventure. Nous ne savons pas ce qui nous attend. Le mieux, c’est d’être prudents (ou prudentes si « nous » représente des personnes féminines).

    Quand on ne sait pas s’il y a danger ou non à faire telle ou telle chose, le mieux est d’être prudent.

    • 1127 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 13 octobre 2020 dans Question de langue

    Lequel est un pronom interrogatif variable, de forme composée qui représente une personne ou une chose que la question vise à identifier parmi un ensemble de personnes ou de choses.
    L’ensemble sur lequel opère l’interrogation  est exprimé par le propre complément de lequel.

    Le pronom lequel s’accorde avec  la  personne qu’il représente et selon sa fonction, il est précédé d’une préposition ou d’une autre :

    Je connais une de ces filles < —- laquelle de ces filles connais-tu ?
    Je parle d’une de ces filles <—-  de laquelle de ces filles parles-tu ?
    Je parle d’un de ces garçons <— duquel de ces garçons parles-tu ?
    Je parle à une de ces personnes <— à laquelle de ces personnes parles-tu ?
    Je parle à ces messieurs <– auxquels de ces messieurs parles-tu ?
    Je parle pour ces filles <— pour lesquelles de ces filles parles-tu ?
    Etc.

    Regardez bien les correspondances entre ce qui est souligné dans les phrases et gauche et les phrases de droite.
    Ce qui est en gras dans ces deux séries de phrases.
    Qui n’a pas de complément

    Vous devez rendre votre copie <— à qui dois-je rendre ma copie ?

    Cette réponse a été acceptée par SR92. le 13 octobre 2020 Vous avez gagné 15 points.

    • 1163 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 13 octobre 2020 dans Question de langue

    Voici des exemples d’emplois de « ça l’est » en contexte.
    Cela peut ne pas sembler énorme au Canada, mais ça l’est en Nouvelle-Zélande.
    Pouvoir enseigner est important, mais avoir un bon disciple, ça l’est encore plus.
    Cette  formulation  est simplement un peu familière, bien employée à l’oral. Il n’est donc pas question de remplacer le pronom « ça » (par cela ou ce) qui appartient aussi à ce registre.

    La reprise par le pronom n’est pas nécessaire et pour changer de registre il suffit de l’éliminer :
    Cela peut ne pas sembler énorme au Canada mais l‘est en Nouvelle-Zélande.
    Pouvoir enseigner est important, mais avoir un bon disciple l’est encore plus.

    • 8307 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 13 octobre 2020 dans Général

    C’est bien le moins signifie c’est la moindre des choses.
    Le moins
    est un emploi nominal de l’adverbe moins.

    La locution peut être suivie d’une complétive c’est bien le moins  que + subjonctif.

    • 910 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 12 octobre 2020 dans Général

    Si cette citation est produite dans un texte, il vaut mieux l’intégrer en rédigeant complètement.
    Exemple :
    Les joies du monde sont notre seule nourriture. La dernière petite goutte nous fait encore vivre. Jean Giono
    —->
    …. et à ce propos, Giono a écrit que « les joies du monde sont notre seule nourriture » que « la dernière petite goutte nous fait encore vivre. »
    Dans cette idée, il faut « oublier » la ponctuation de l’auteur en fin de citation, et  appliquer celle qui convient au texte que vous écrivez.
    On dira ailleurs :
    X se demande si « …………. ».
    X s’exclame : « …… ! »
    Mais les deux points ne seront en principe pas de mise, à moins cas particulier, c’est à dire où votre propre texte les utiliserait.

    Attendons d’autres réponses, peut-être plus pertinentes que les miennes sur ce sujet, Ape

    • 1189 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 12 octobre 2020 dans Général

    On voit les deux  : en jambe et en jambes. Qui a un avis éclairé ?

    • 18495 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 11 octobre 2020 dans Question de langue

    Je ne sais pas ce qui est le pire : que le client soit coincé dehors ou que ce soit moi vivant à Berlin qui doive prévenir le responsable en France.
    Nous avons là deux propositions introduites par « que » et qui sont sujets réels de « être ».  Le pronom impersonnel « ce » a la fonction de sujet apparent.
    Dans ce cas, la proposition est toujours au subjonctif.

    « qui » est un pronom relatif et n’a par conséquent aucune implication sur le choix du mode (pas plus qu’en aurait un nom).
    Exemple : pourvu que ce soit lui qui vienne (fait souhaité). – regarde, c’est lui qui vient (fait réel).

    Cette réponse a été acceptée par SR92. le 11 octobre 2020 Vous avez gagné 15 points.

    • 1138 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 10 octobre 2020 dans Question de langue

    Si j’ai bien compris, ce qui vous pose problème, c’est la confusion que vous faites entre subordonnée de condition et subordonnée de l’interrogative indirecte.
    Subordonnée de condition :
    Je viendrai te voir si tu le veux bien : la subordonnée est un complément circonstanciel du verbe « je viendrai » : elle exprime la condition qu’il faut pour que l’action exprimée par le verbe de la principale se réalise.
    Les temps de cette subordonnée varient selon le sens.
    Je viendrai te voir si tu le voulais bien : l’imparfait ajoute de l’incertitude (peut-être par politesse).
    Et selon le temps de la principale.

    Subordonnée de l’interrogative indirecte :
    Je demande à Pierre si je peux venir le voir. PhL vous a donné le discours direct correspondant : « puis-je venir te voir ? »
    Cette subordonnée est COD :
    je demande un ticket/qu’on m’accompagne/ si je peux venir te voir : tous ces éléments soulignés sont COD. On a dans l’ordre : un nom, une proposition subordonnée conjonctive et une proposition subordonnée interrogative.

    Attention : les deux « si » n’ont pas le même sens :
    Je viendrai te voir si tu veux bien = à condition que tu le veuilles bien
    Je demande à Pierre si je peux venir le voir–> si = est-ce que  ->est interrogatif

    • 2521 vues
    • 6 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 10 octobre 2020 dans Conjugaison

    1 La personne que vous avez tenté de joindre s’appelle Eve.
    2 La personne que vous avez tentée, serpent, s’appelle Eve.

    Le verbe « tenter » n’a pas le même sens. En 1 il signifie « essaye »r en 2 « soumettre à la tentation ».

    • 992 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes