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Il s’agit là du sens des prépositions.
Si le français n’est pas votre langue maternelle, ce qu’il semble, sinon vous ne poseriez pas la question, le plus simple est d’aller voir dans un dictionnaire bilangue quel est la traduction dans votre langue de « sur », « contre », « au ».Au mur = à le mur : la préposition « à » indique un déplacement : je colle une affiche au mur signifie que je l’y place.
Contre le mur : la préposition « contre » porte la notion de soutien : je place une échelle contre le mur.
Sur le mur : la préposition « sur » indique qu’un objet est au-dessus d’un espace ou d’un objet : il y a des tessons sur le mur.Selon votre choix vous exprimez donc des points de vue différents.
Mais attention ! l’utilisation des prépositions est tout en nuances, et le sens varie selon les mots qu’elles relient.
J’ai le dos au mur : on évoque la position du dos tourné vers le mur
J’accroche une liste au mur : mouvement.
j’ai le dos contre le mur : on évoque le contact avec le mur.
J’écris sur le mur : c’est la surface plane du mur qui est retenue.
Je suis sur le mur : il y a là indication du sommet du mur.- 4144 vues
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… trop d’hésitations, tout comme l’excès de défenses, nous empêche(nt) d’avancer.
Le mot « défense » ne convient pas. Je parlerais plutôt d’un désir de se préserver, de se protéger ou de repli sur soi.
Trop d’hésitation, tout comme le désir excessif de protection, nous empêchent d’avancer.
« Comme » porte ici une idée d’addition (pas de comparaison). Les deux sujets commanderont le verbe qui sera au pluriel.
Je préfère garder le singulier à « hésitation » parce que « désir » est lui forcément au singulier, mais ce n’est pas une obligation.
Au singulier, « hésitation » est plus abstrait et désigne une disposition d’esprit, alors qu’au pluriel, « hésitations », il évoque une succession d’attitudes concrètes.- 3955 vues
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« Dont » et « que » ont des fonctions différentes.
L’homme que tu vois est un acteur.
Cette phrase est composée de deux propositions :
– l’homme (cet homme) est un acteur
– que tu vois (tu vois cet homme) —> « que » remplace le COD (cet homme) du verbe voirL’homme dont je t’ai parlé est un acteur.
Cette phrase est composée de deux propositions :
– L’homme (cet homme) est un acteur
– dont je t’ai parlé (je t’ai parlé de cet homme) —> « dont » remplace le COI* (de cet homme) du verbe parler*le Complément qui est remplacé par « dont » est toujours précédé de la préposition « de ».
La maison dont on aperçoit le toit est très vieille.
– la maison (cette maison) est très vieille
– dont on aperçoit le toit (on aperçoit le toit de cette maison)
En ce cas « dont remplace (maison) un complément du nom , introduit par « de ».
—> dont remplace un complément introduit par « de », soit un complément d’objet indirect, soit un complément du nom .
—-> que remplace toujours un complément d’objet direct.- 4769 vues
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Une vie bien remplie, évoque une vie pleine d’occupations diverses, on est dans l’ordre de l’activité.
Avec une vie pleine on est dans l’ordre moral : on parle d’une vie qui est au maximum de ses caractéristiques, qui a toute son intensité, sa densité, sa richesse.
Une vie complète évoque un état d’équilibre; celui qui aurait une vie complète en aurait pleinement développé toutes les facettes.
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Tant mieux que est incorrect. « Tant mieux » est une locution interjective qui ne peut être suivie de la conjonction « que ».
Tant mieux si les cadeaux vous ont plu signifie ; je dis tant mieux si les cadeaux vous ont plu.
II faut l’indicatif pour le verbe plaire puisque il s’agit d’un fait.Je suis heureux que les cadeaux vous aient plu : cette fois-ci, parce qu’on porte l’attention sur le sentiment ‘je suis heureux », c’est le subjonctif qu’on choisit pour le verbe « plaire ».
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Ça fait longtemps que je t’ai vu signifie Je t’ai vu il y a longtemps : il y a longtemps, je t’ai vu/je t’ai vu, ça fait longtemps
On emploie les locutions verbales « ça fait » et « il y a » lorsqu’on parle d’un événement qui a eu lieu dans le passé. Cet événement est terminé au moment où l’on parle.Elles évoquent une date, comme « il y a belle lurette ». Il n’y a pas de notion de continuité pour laquelle on a d’autres tournures :
Je ne t’ai pas vu pendant longtempsLorsqu’on rencontre : ça fait longtemps que je ne t’ai vu – il y a longtemps que je ne t’ai vu, le « ne » n’est pas une négation mais il est explétif.
Écrire : il y a/ça fait longtemps que je ne t’ai pas vu est donc une erreur : (quel sens pourrait-on donner à cette phrase ?)
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J’analyserais « nous » autrement :
« Nous » n’est pas un complément de l’adjectif.
On remarquera que le complément de l’adjectif est toujours placé après l’adjectif. Ce groupe n’est pas déplaçable, mais on peut le supprimer, en perdant toutefois les précisions qu’il apporte. (BDL)
Or, ici, on peut le déplacer (pour plus de clarté je remplace le pronom par un nom) :Les amies qui sont précieuses à Marie vont arriver
Les amies qui, à Marie sont très précieuses, vont arriverCertes, le verbe être n’a pas de COI.
Il en est autrement de la structure : être + adjectif
On le voit bien quand l’adjectif se prête à une substitution avec un verbe.
La situation nous est insupportable pour Marie = la situation nous insupporte.
La situation nous est indifférente = la situation nous indiffère.
La situation nous est plaisante = la situation nous plaît.« Nous » est COD avec le verbe, il est COI avec la locution verbale : être + adjectif
Nous « n’appartient » pas à l’adjectif mais au prédicat : au verbe dans les exemples ci-dessus, et à la locution verbale « être+adjectif »
Dans la phrase :
Les amies qui nous sont précieuses vont arriver, « nous » est bien COI, non pas de « être » mais de « être précieux ».
Les amies qui nous tiennent à cœur vont arriver.- 1625 vues
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Ces phrases sont correctes mais n’ont pas exactement le même sens :
1.Les enfants se tournent vers la télévision : les enfants ne se déplacent pas ; ils tournent leur visage ou leur regard vers la télévision.
2.Les enfants reviennent vers la télévision : les enfants se sont éloignés de la télévision et s’en rapprochent
3. Les enfants reviennent à la télévision : leur attention se porte à nouveau sur la télévision, il n’y a pas de déplacement.
4. Les enfants retournent vers la télévision : il y a déplacement – le sens est à peu près le même que en 2
5. Les enfants se retournent vers la télévision. : avec le pronominal on a un changement de direction sans déplacement : ils font volte face.Cette réponse a été acceptée par Automne. le 27 décembre 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Puisque A pense ceci de B il faut faire apparaître le pronom sujet pour éviter une généralisation :
Apparemment, ces détails lui paraissent trop insignifiants pour qu’il s’y penche.En effet, avec l’infinitif, l’action de se pencher se généralise et s’applique à tout un chacun et non spécifiquement à B.
Remarque : pour qu’il s’y arrête ou pour qu’il s’en soucie conviendrait mieux que pour qu’il s’y penche.
Apparemment, ces détails lui paraissent trop insignifiants pour qu’il s’y arrête/ s’en soucie.
Cette réponse a été acceptée par Automne. le 27 décembre 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Non, il faut choisir pour votre récit entre le passé simple et le passé composé.
Le passé simple coupe le récit de la situation de celui qui raconte. Le passé composé au contraire, garde un lien avec le présent du narrateur.
Il me semble que le passé simple conviendrait mieux à votre narration : plus de légèreté et d’immersion dans le récit.- 3710 vues
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