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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 28 février 2023 dans Question de langue

    Déparer a un autre sens : Nuire à l’apparence de, enlaidir. Ce chapeau la dépare. Des usines dépareraient un tel site. Ce tableau ne déparerait pas votre collection. Académie

    C’est le verbe « se départir » qui convient ici : Se départir de, se séparer de, renoncer à. Académie

    >> Elle se départit de ses bijoux, mais pour autant ne se départit pas de son élégance.

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  • Grand maître Demandé le 28 février 2023 dans Question de langue

    Les deux sont substantivés/
    Le levé est plus spécifique : terme musical ou vote.
    Ici il faut écrire un lever de pied : le fait de lever : l’infinitif donne toujours un nom qui nomme une action : le lever du soleil : le soleil se lève – un dîner : on dîne.

    Alors que le participe passé donne des noms qui indiquent un état : un employé est quelqu’un qui est employé par exemple.

    Pour le singulier de genou : oui. Sinon on penserait à une simultanéité dans le lever des deux genoux.

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  • Grand maître Demandé le 28 février 2023 dans Conjugaison


    Je ne suis pas parvenue à trouver de références concernant le cas où  « ce » reprend un nom au pluriel suivi d’un attribut au singulier mais il suffit d’inverser symétriquement cette phrase de la BDL :

    Lorsque ce reprend un nom ou un pronom au singulier qui le précède et qu’il est suivi d’un ou de plusieurs noms au pluriel, il est  préférable d’utiliser la forme plurielle ce sont ou c’étaient.
    L’été au bord du fleuve, c’étaient les vacances, les baignades, les amours…

    >>>

    Lorsque ce reprend un nom ou un pronom au pluriel qui le précède et qu’il est suivi d’un ou de plusieurs noms au singulier, il est  préférable d’utiliser la forme singulier c’est ou c’était.
    Les vacances, les baignades, les amours c’était l’été au bord du fleuve…

    Mais je ne suis pas convaincue car la logique me montre le contraire : Or nos pièces, c’était de l’orfèvrerie  est donc dit préférable à  Or nos pièces c’étaient de l ‘orfèvrerie
    Cependant, très logiquement, ici « c’est n’étant pas un présentatif, on pourrait facilement enlever le pronom de reprise « ce », auquel cas on aurait :
    nos pièces étaient/ sont de l’orfèvrerie
    et non nos pièces était /est de l’orfèvrerie.

    >>> avec le présentatif c’est…que  le raisonnement est différent :
    C’est de l’orfèvrerie que sont nos pièces
    (où on voit qu’alors « c’est » ne prend pas la place du verbe être qui s’accorde normalement avec le sujet ici inversé.

    En conclusion : selon le contexte, écrivez ce qu’on attend de vous (voir la BDL) de façon à ne pas être sanctionné (bien que le « préférable » vous en protège théoriquement).

    Cette réponse a été acceptée par MissFlowing. le 7 mars 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 27 février 2023 dans Conjugaison

    Il faut le COD car signaler n’a pas d’emploi absolu : on signale toujours quelque chose ou quelqu’un.

    S’il se trompe, l’animateur le lui signale
    ‘Le » reprend la première proposition : S’il se trompe,  l’animateur lui signale qu’il se trompe

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  • Grand maître Demandé le 27 février 2023 dans Accords

    De règle précise il n’y a pas ; seulement des indications qui trouvent aussitôt des contradictions.
    De façon générale, on dit que , quand les deux noms ont entre eux une relation d’équivalence, le deuxième nom se met au pluriel comme le premier.

    Voyez cet article :
    Pluriel des noms apposés : une question piège ?

    Cet article est doublement intéressant :
    – d’abord parce qu’il fait un point assez complet
    – ensuite par la contradiction qu’on peut relever  :
    En effet on peut lire :

    Pour accorder correctement deux noms apposés, il convient donc de s’arrêter un instant sur ce qui ne s’est pas écrit, ce qui a été omis. >>nous sommes d’accord. Mais voyons les exemples donnés (c’est moi qui souligne)

    Des hommes-orchestres (cas de similitude) donc deux pluriels, un homme qui joue de plusieurs instruments comme le fait un orchestre, des hommes qui sont des orchestres. D’accord pour ce premier exemple.

    Mais les exemples suivants montrent le contraire : on compare un pluriel et un singulier (à valeur générique)
    Des romans-fleuves (cas de similitude), ces romans sont longs comme un fleuve, un roman qui est un fleuve
    Des chapeaux cloches (cas de similitude), ces chapeaux présentent une forme comme celle d’une cloche
    Des robes meringues (cas de similitude), ces robes on un effet comme celui d’une meringue

    >> quelles conclusions en tirer ?
    Dans vos exemples : excuses bidon / sujets bateau le nom apposé est clairement un concept : le bidon, parce qu’il est creux et sonne le vide est pris comme symbole de l’absence de consistance – le bateau aussi est un symbole, celui de  mouvement perpétuel qui berce.
    Avec feuilles poubelle(s) le deuxième nom, celui qui est apposé, peut logiquement ou non prendre le pluriel. Le singulier à valeur générique est possible également.
    Dans ces cas je choisirais le singulier justement pour cette valeur générique car le nom apposé n’est pas une réalité mais une image-concept

     

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  • Grand maître Demandé le 26 février 2023 dans Question de langue

    Vous avez raison. On est dans le discours direct. C’est bien un présent d’énonciation.
    L’avare s’interroge sur un fait qui fait partie de sa situation présente : l’endroit où se trouve son trésor.

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  • Grand maître Demandé le 25 février 2023 dans Général

    En effet, bien qu’usée, l’expression « à la lumière de » n’en est pas moins ici une métaphore. Il n’y a pas pléonasme quand on rapproche l’idée de lumière à l’idée de connaissance. C’est le principe même de la métaphore. La comparaison correspondante est  : les connaissances sont comme des sources lumineuses.
    Pas de pléonasme non.

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  • Grand maître Demandé le 25 février 2023 dans Conjugaison

    L’hôtel possédait sa propre législation, la Charte ; son propre gouvernement, l’Assemblée ; sa propre monnaie, les Crédits. Il était indépendant de toute entité extérieure, qu’il s’agît des États ou des institutions internationales.

    En effet, si on transpose la phrase présent, on voit bien que c’est le temps simple du subjonctif qui convient.
    Les temps composés marquent toujours l’antériorité  (un fait antérieur à celui de la principale par exemple).

    L’hôtel possède sa propre législation, la Charte ; son propre gouvernement, l’Assemblée ; sa propre monnaie, les Crédits. Il est  indépendant de toute entité extérieure, qu’il s’agisse des États ou des institutions internationales.

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  • Grand maître Demandé le 24 février 2023 dans Question de langue

    Le verbe « harasser » étant transitif, il  accepte « par » à la forme passive .
    Cette somme de travail  a harassé  ces personnes …
    Ces personnes ont été harassées par cette somme de travail.

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  • Grand maître Demandé le 24 février 2023 dans Accords

    C’est vous qui avez raison.
    « Que » ici n’est pas pronom mais conjonction en corrélation avec l’adverbe « plus » . Il ne peut en aucun cas être COD !
    Tu as bien plus de sagesse et de courage que je n’en ai jamais eu.

    Le COD est bien « en » avec la règle que vous savez concernant le non accord du PP.

    Cette réponse a été acceptée par Aphrodita. le 24 février 2023 Vous avez gagné 15 points.

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