Lorsque l’attribut est un nom , il s’agit plus d’une concordance de genre et de nombre que d’un véritable accord.
C’est pourquoi votre question est intéressante.
Et en effet, a priori, il est possible que le nom attribut soit d’un autre nombre que le sujet. Il est facile de voir qu’il peut être d’un autre genre ce qui n’est pas le cas de l’adjectif ( ils sont tous trois devenus victimes)

Je relève ces exemples où le nombre est différent  :
Les villes sont fer et causerie lointaine (Char) : sujet pluriel et deux attributs au singulier
Deux traductions d’une même citation du président américain Franklin D. Roosevelt  :
Ta négligence d’aujourd’hui sera tes regrets de demain
Nos doutes d’aujourd’hui deviendront la seule limite à notre épanouissement de demain.

Votre question est donc légitime :  Ils sont tous trois devenus rois ou roi ?

La présence d’un article pourrait lever le doute : Ils sont tous trois devenus le roi de la France
Ou d’un adverbe : Ils sont tous trois, tour à tour,  devenus  roi de France

Ces exemples montrent qu’en effet, vous avez raison ; si le nom attribut désigne une fonction, alors, le nombre peut être au singulier.

Utilisez cette capacité à proximité de vos équipiers pour les/leur faire profiter des effets

Avec le factitif « faire » on peut aussi employer « leur »  parce qu’il est l’agent du verbe « profiter ». Avec « leur » on insiste sur l’agent qui  n’est pas le sujet (ici le « vous » non exprimé de l’impératif.

L’idée se veut très belle, qui montre le couple vendant son énergie et sa jeunesse à un vieux monde croulant sous la poussière.
La phrase ne dit pas la même chose que :
L’idée qui montre le couple vendant son énergie et sa jeunesse à un vieux monde croulant sous la poussière se veut très belle

La  proposition relative  a la valeur d’une circonstancielle
L’idée se veut très belle dans la mesure où/quand/ parce qu’ elle montre le couple vendant son énergie et sa jeunesse à un vieux monde croulant sous la poussière

Le Petit Larousse a rendu publique la liste…
A mon tour de ne pas comprendre Cathy…
rendre  est construit avec avoir – liste est COD – publique est attribut du COD.
Pourquoi faudrait-il accorder le PP avec le COD placé après ?
Dans vos exemples, vous pronominalisez >> le pronom COD passe devant, alors oui, accord.

Quand vous … ces fleurs, vous les arroserez tous les jours.
A. aurez planté
B. planterez
C. plantez

Seule la solution A est correcte.
Le complément circonstanciel de temps « tous les jours » rend impossible le présent et le futur. L’utilisation de ces deux temps oblige à modifier le reste de la phrase :

Quand vous plantez ces fleurs vous devez les arroser tous les jours : présents intemporels : ici c’est « planter » et « devoir » qui sont intemporels.
Quand vous planterez ces fleurs vous vous souviendrez que vous devrez les arroser tous les jours : ici c’est « planter », « se souvenir »  et « devoir »qui sont simultanés, (pas « arroser »)

Ce sont des  reprises nominales ou pronominales appelées aussi anaphores syntaxiques.
BDL – extrait :
—————-
L’anaphore est aussi* un procédé de reprise en grammaire; on parle alors d’anaphore syntaxique.

Il est sans doute difficile pour des personnes qui apprennent le français de s’y retrouver..

Le pronom atone se place avant le verbe, le pronom tonique, après lui.

Les pronoms toniques en français – Parlez-vous French 
Extrait :
———————–
On utilise les pronoms toniques avec :

• Tous les verbes pronominaux qui se construisent avec la préposition à + personne : s’adresser à, se fier à, s’identifier à, s’intéresser à, s’opposer à, etc.
• Certains verbes : avoir affaire à, être à (dans le sens d’appartenir), faire appel à, faire référence à, faire attention à, penser à, prendre garde à, recourir à, renoncer à, rêver à, songer à, tenir à.

———————-
C’est pourquoi, sans qu’il y ait une différence de sens on dit : je lui écris – je te parle – nous leur donnons qqc – … et : nous avons affaire à eux – je pense à toi –  vous rêvez à moi- …
>>> Je lui écris – je pense à lui
Remarque : je pense  que le sens du verbe  détermine le choix entre tonique et atone . Il y a une notion affective dans cette liste de verbes qui demandent le pronom tonique

L’opposition animé/inanimé ou humain /non-humain n’est, en français, ni régulière ni stable. C’est pourquoi les deux pronoms sont possibles.

Pour les animaux, de nos jours on emploie « lui », même pour les animaux : Vous voyez ce cheval, donnez-lui de l’eau.
Quand il s’agit d’un objet : Cette maison était trop petite, nous lui/y avons ajouté une pièce.
Ici, il il y a  préférence pour le neutre « y » car nous n’avons même pas affaire à un objet mais à une notion abstraite :
La morale est indissociable du droit mais elle ne s’y substitue pas .

C’est aussi sur le verbe « raffermir » qu’il faut se questionner.

On doit savoir en quoi la personne est raffermie : dans ses résolutions, ses opinions, ses espérances, etc.  ?
On dira : raffermi dans qqc avant de présenter l’agent par la préposition « par’ :
Par exemple : Aujourd’hui, raffermi/affermi/conforté/confirmé dans mon (son) amour par tes faveurs…

La répétition du sujet, quand il a plusieurs verbes n’est pas obligatoire. Il convient bien sûr de veiller à rester clair et donc de ne pas accumuler les verbes avec leurs compléments afin que le lecteur n’oublie pas le sujet.
Ici, il n’est pas nécessaire de répéter le sujet. Voyez l’article de la BDL :
—-
Pronom personnel sujet : reprise ou omission | BDL
De façon générale, plus le lien entre les verbes est étroit, moins on sentira le besoin de répéter le pronom. Au contraire, dans les phrases qui présentent des verbes en opposition ou dont la valeur n’est pas la même, la répétition du pronom est plus fréquente. Dans certains contextes, la reprise ou non du pronom sujet peut viser un effet de style.

Omission pour accentuer l’enchaînement

Reprise du pronom devant un verbe d’une autre valeur

Reprise du pronom pour créer un effet stylistique

Répétition pour distinguer les actions

Reprise du pronom dans les propositions coordonnées par car ou or