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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2023 dans Question de langue

    Voici mon analyse :
    Voici la phrase sans effet emphatique.
    Joëlle sortit de la pièce en refermant la porte derrière elle, car elle avait la crainte que sa chatte se noie dès qu’elle aurait le dos tourné.

    Joëlle sortit de la pièce en refermant la porte derrière elle, car elle n’avait qu’une crainte : que sa chatte se noie dès qu’elle aurait le dos tourné
    la locution adverbiale négative (restrictive) ne…  que a été ajoutée pour insister. La ponctuation peut être une simple virgule ou les deux points qui, en marquant un arrêt, met encore en relief.

    Joëlle sortit de la pièce en refermant la porte derrière elle, car elle n’avait qu’une crainte, c’est que sa chatte se noie dès qu’elle aurait le dos tourné
    Ajout du présentatif « c’est » qui insiste encore.

    On a donc le choix.

    Quant au subjonctif, il découle de la notion de crainte

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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2023 dans Question de langue

    Cela aurait été ma réponse (déjà) donnée je crois). Il y a une différence de sens entre les deux prépositions qui sont parfois en concurrence même si la nuance est ténue.
    Certains verbes  se construisent avec l’une ou l’autre préposition : « de » introduit généralement un nom, « à » un verbe
    s’amuser de + nom / s’amuser à
    jouer de + nom/ jouer à
    répondre de / répondre à
    servir de / servir à
    s’occuper de / s’occuper à

    Mais pour certains verbes, les deux prépositions introduisent un verbe, et à chaque fois, il y a nuance ;
    commencer de / commencer à
    continuer de / continuer à
    Pour ces deux verbes. Je dirais : 1 le soleil a commencé/continué de décliner mais pas 2 il commence/continue de faire ses devoirs : pourquoi ?  en 1 le soleil n’agit pas. en 2 c’est une action
    se fatiguer de / se fatiguer à  1 on se fatigue de vivre toujours seul : cause – il se fatigue à essayer de lui expliquer: manière
    s’efforcer de / s’efforcer à : 1 il s’efforce de terminer à temps : il essaie  2 il s’efforce à rester invisible : il fait des efforts
    obliger de / obliger à  (vieilli)

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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2023 dans Question de langue

    Nous avons là deux acceptions différentes du mot fin
    parvenir à ses fins : le mot fin a le sens de but, objectif > atteindre ses objectifs —> finalité
    C’est le pluriel qui ici, lève l’ambiguïté.
    parvenir à sa fin : le mot fin a le sens de limite ultime > se terminer —-> finitude – finir- final – finition

    Cette réponse a été acceptée par Bea33. le 30 juin 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2023 dans Question de langue

    Satana/satanas : latinisé à partir du grec Σ α τ α ν α ̃ ς
    En grec ancien, le chi note une consonne vélaire aspirée, [kʰ]. En koinè et dans les dialectes grecs ultérieurs, elle devient une fricative ([x] / [ç])

    Je pense que cette dernière consonne a été parfois rendue par [S] et parfois par rien.
    Et je pense aussi que vous faites une distinction toute personnelle.

    Cette réponse a été acceptée par Cocojade. le 27 juin 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2023 dans Question de langue

    La parenthèse étant un élément à part, le point final appartenant à ce qui est hors parenthèse, J’écrirais :
    Le dernier président consciencieux fut Marc Alambert (impossible de qualifier ainsi son successeur P. M.).
    D’autant qu’il y a un signe typographique – la parenthèse fermante ) –  entre les deux points.

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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2023 dans Général

    Ah non. On ne peut pas le faire. La reprise de « si » est nécessaire :

    Elle s’est demandée s’il y a un aéroport dans cette ville et si les prix des billets sont raisonnables.

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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2023 dans Question de langue

    Je suis d’accord avec  Bruno. Il y a une différence de sens majeure entre « je pourrais vous appeler demain » et « j’aurais pu vous appeler demain. dans le premier cas la possibilité existe, avec le conditionnel passé on est dans l’irréel, ce qui n’est pas advenu.
    J’aurais pu vous appeler demain : est simplement un irréel du passé

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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2023 dans Question de langue

    Devant  le verbe : je vois une différence de sens selon qu’on emploie « de » ou « à » :
    Elle s’efforce de paraître calme : elle essaye de paraître calme
    Elle s’efforce à marcher droit : elle fait des efforts pour marcher droit
    Devant un nom : c’est toujours la préposition « à » :
    Elle s’efforce au calme
    La préposition « à » indique un objectif vers lequel on tend
    Il me semble que « à » indique toujours (?) une tension vers un but, une destination..

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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2023 dans Accords

    BDL :
    L’usage est indécis et les deux accords sont admis notamment  lorsque l’antécédent de qui est un nom précédé d’un déterminant indéfini , d’un déterminant numéral ou encore de le seul, le premier, le dernier, etc.

    • Tu es une femme curieuse qui aime beaucoup les voyages. (ou : Tu es une femme curieuse qui aimes beaucoup les voyages.)
    • Nous sommes des êtres qui errent sur Terre. (ou : Nous sommes des êtres qui errons sur Terre.)
    • Nous étions deux amis qui voulions nous inscrire au cours. (ou : Nous étions deux amis qui voulaient s’inscrire au cours.)
    • Nous sommes les seuls qui peuvent vous aider. (ou : Nous sommes les seuls qui pouvons vous aider.)

    Pour plus de développements voyez cette page :
    QUI, précédé d’un attribut : accord du verbe | BDL

    Vous avez donc le choix
    : Sommes‐nous des curieux qui lisons/lisent beaucoup ?

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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2023 dans Conjugaison

    D’abord votre phrase : Elle a signalé qu’elle partirait en vacances.
    Cette phrase est au système du passé. Dans ce système (ensemble de temps) le futur a la même forme que le conditionnel.
    La phrase mise au système du présent (un autre ensemble de temps) : Elle signale qu’elle part en vacances.
    Vous voyez apparaître le futur qui correspond à ce système de temps
    —-
    Pour éclaircir un peu l’emploi des temps (à l’écrit comme à l’oral).
    Il existe deux systèmes de temps. Un système de temps est un ensemble de temps disponibles pour faire fonctionner un énoncé. Pour s’exprimer au présent ou au passé on a besoin d‘une panoplie de temps et ce ne sont pas les mêmes.
    dans le présent : temps de base : présent – retour en arrière : passé composé – projection dans l’avenir : futur + d’autres temps : elle me signale qu’hier elle a décidé que nous partirons en vacances le mois prochain.

    dans le passé : temps de base : à l’écrit passé simple ou passé composé et imparfait/à l’oral passé composé et imparfait – retour en arrière : plus que parfait – projection dans l’avenir : futur du passé + d’autres temps : elle avait l’air gênée quand elle me signala/m’a signalé  qu’elle avait décidé la veille que nous partirions en vacances le mois suivant.

    Remarques :
    Le passé simple est un temps de l’écrit ou alors quand on raconte une histoire à l’oral (il était une fois…), à l’oral on le remplace par le passé composé
    Attention au passé composé : il sert au retour en arrière au système du présent et de temps de base oral du système du passé
    ____ n’hésitez pas à poser les questions qui vous sembleraient nécessaires.

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