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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 25 juin 2023 dans Général

    De façon générale.
    Qui apparaît très souvent dans les interrogations indirectes :
    Et finalement on ne sait pas qui départagera les parties (Proust) sujet
    Il connaît des gens très bien, mais il en connaît aussi de très mal ». Je demandai qui i(l connaissait de très mal)(Proust) COD
    Qui demandez-vous ?COD
    Je ne me souviens plus qui tu as eu au téléphone COD
    Etc.
    >>> j’ai indiqué qui j’ai embauché est correct.

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  • Grand maître Demandé le 25 juin 2023 dans Général

    Tout, toute, tous ou toutes: le déterminant

    Le mot tout peut aussi être un déterminant quantitatif lorsqu’il précède un nom. Comme la plupart des déterminants, il varie alors en genre et en nombre pour s’accorder avec le nom qu’il qualifie.

    En tant que déterminant, tout peut avoir plusieurs sens. Au singulier, il signifie «chaque», «n’importe quel» et précède directement le nom qu’il qualifie.

    Au pluriel, il signifie plutôt «sans exception» ou il peut exprimer la périodicité. La présence d’un autre déterminant entre tous ou toutes et le nom est alors possible. Les phrases qui suivent illustrent ces points:

    • Ils nous téléphonaient à toute heure du jour ou de la nuit.
    • Ce documentaire s’adresse à un public de tout âge/de tous âges/ de tous les âges.—–Langue Française

    >>> Il a décidé de cesser toute activité professionnelle
    Il a décidé de cesser toutes activités professionnelles/ toutes les activités professionnelles

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  • Grand maître Demandé le 25 juin 2023 dans Conjugaison

    J’accepterais les trois. Je tente une analyse et je donne une suite à chacune des phrases :
    Je ne trouve pas dans ce livre la mention évoquée,  rien qui fasse référence au sujet.
    Le subjonctif pose le fait 2 comme ouverture d’une réflexion
    Je ne trouve pas dans ce livre la mention évoquée,  rien qui fasse référence au sujet : ce livre m’a pourtant été conseillé par mon prof.
    Je ne trouve pas dans ce livre la mention évoquée,  rien qui ferait référence au sujet.
    Le conditionnel  évoque ce qu’on aurait pu trouver l’hypothèse sur l’existence  du fait 2 : insistance sur la recherche ?
    Je ne trouve pas dans ce livre la mention évoquée,  rien qui ferait référence au sujet. ce n’est pourtant pas faute d’avoir cherché
    Je ne trouve pas dans ce livre la mention évoquée,  rien qui fait référence au sujet : deux faits – deux informations.
    Je ne trouve pas dans ce livre la mention évoquée,  rien qui fait référence au sujet . Je vais chercher dans un autre livre

    J’ai conscience que chaque phrase pourrait avoir la même suite mais le choix que j’ai fait pour chacune essaie de montrer quel est leur thème  respectif.

    A vous …

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  • Grand maître Demandé le 25 juin 2023 dans Accords

    C’est un cas où on  voit le caractère capillotracté de la règle du participe passé.
    Complément d’objet direct ou circonstanciel de quantité ? On n’a pas très envie de trancher : un peu les deux.
    Je te raconte pas l’énergie que ça m’a pris de rénover cette maison.
    > Je te raconte pas la quantité d’énergie que ça m’a pris de rénover cette maison.
    > Je te raconte pas la sorte d’énergie que ça m’a prise de rénover cette maison.

    Et il y a encore autre chose :
    L’emploi de « ça » appartient à une langue un peu relâchée et s’accommode peut-être assez mal d’une règle qui tend à disparaître.
    la tête que ça m’a faite – les sommes que ça m’a prises

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  • Grand maître Demandé le 24 juin 2023 dans Conjugaison

    A priori les seuls temps possibles après « comme si » est l’imparfait ou le plus que parfait de l’indicatif.
    Leur valeur est modale ; c’est à dire que ces deux temps expriment l’irréel plutôt qu’un temps.
    Dans cette phrase, le plus que parfait ne convient pas à cause du sens du verbe incomber : l’antériorité signifiée par le plus que parfait n’est pas possible avec le verbe incomber qui est ici atemporel*
    Il nous a dit ça comme s’il était évident que cette tâche nous incombait

    *Pour cela on peut aussi employer le présent dit atemporel (ou parfois de vérité générale) :
    Il nous a dit ça comme s’il était évident que cette tâche nous incombe

    Avec une autre phrase :
    Il  parlait comme si on l’avait menacé :
    menace antérieure à la prise de parole
    Il tremblait comme si on le menaçait :
    simultanéité des deux actions.

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  • Grand maître Demandé le 23 juin 2023 dans Question de langue

    C’est le seul endroit de la maison qui est chauffé.
    C’est le seul endroit de la maison qui soit chauffé.

    Eh bien mais, l’un ou l’autre des modes. Mais avec une nuance forcément.
    L’indicatif présente le fait 2 comme une information.
    Le subjonctif le présente comme un élément de réflexion.

    La suite à donner à l’une ou l’autre des formulations  peut être très différente.
    C’est le seul endroit de la maison qui est chauffé : c’est là que je vous installerai.
    C’est le seul endroit de la maison qui est chauffé ; il y fait même très chaud.
    C’est le seul endroit de la maison qui soit chauffé : nous n’avons pas les moyens de chauffer toute la maison.
    C’est le seul endroit de la maison qui soit chauffé  ; le propriétaire est près de ses sous.

    Cette réponse a été acceptée par Nadouchka. le 23 juin 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 23 juin 2023 dans Question de langue


    On trouve la même alternance avec bénigne/ bénin
    pourquoi  ?

    L’adjectif latin qui signifiait « bienveillant » était benigna au féminin. Il a donné bénigne en français, mais le masculin benignus est également devenu bénigne. En médecine, par exemple, on parlait d’un œdème bénigne, de même qu’une tumeur bénigne. Bien des épicènes ont disparu à la fin du Moyen Âge. […] A l’inverse, un masculin bénin, attesté dès le XIIIe siècle, s’est répondu au XVe siècle. Dans le couple bénin/bénigne, c’est donc le premier qui est un nouveau venu.
    L’antonyme malin, maligne a suivi le même trajet. L’ancien français utilisait maligne (du latin malignus) au masculin comme au féminin. Au Xe siècle, un masculin refait, malin, est apparu, mais, de surcroît, le phénomène s’est poursuivi. En effet, si le couple malin/maligne est d’usage dans la bonne langue, notons que la langue orale ou régionale a vu l’apparition, dès le XVIe siècle, d’un nouveau féminin maline, formé sur malin. Ces deux féminins ne sont pas synonymes. »
    D’après Larousse (YouTube)

    Vous n’êtes pas la seule à sentir une nuance. Le mot « maline » est dans les conversations depuis bientôt 6 siècles et il est bien normal qu’il ait une raison d’être.
    En effet, si « maligne » s’est offert un doublet : « maline », « bénigne/bénin » n’ont pas donné de « bénine ». Il faut se demander pourquoi, d’autant plus que les adjectifs « maligne » et « bénigne »  sont des antonymes.
    La raison est forcément celle que vous avancez : on a eu besoin de trouver un autre adjectif qui ne soit pas contaminé par les connotations négatives, pour assumer les acceptions sympathiques du mot. Et on a trouvé « maline ». Hélas, impossible d’avoir l’équivalent de « maline » au masculin.
    Alors, si « maline » est encore rejeté dans les familiarités, c’est peut-être à tort.

    Cette réponse a été acceptée par Cocojade. le 25 juin 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 23 juin 2023 dans Accords

    La majorité des gens cherchent à être comme tout le monde pour être rassurés : accord avec le complément du collectif

    Le pluriel est censé s’appliquer lorsque la suite de la phrase se focalise sur le complément, et le singulier dans le cas contraire.
    Ici ce sont les gens qui sont le thème de la phrase, on le voit bien au complément de but du verbe. Une majorité ne cherche pas un but. Des personnes si.
    Attention, l’accord du PP se fait aussi avec « les gens ».

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  • Grand maître Demandé le 23 juin 2023 dans Accords

    La majorité des gens cherchent à être comme tout le monde pour être rassurés : accord avec le complément du collectif

    Le pluriel est censé s’appliquer lorsque la suite de la phrase se focalise sur le complément, et le singulier dans le cas contraire.
    Ici ce sont les gens qui sont le thème de la phrase, on le voit bien au complément de but du verbe. Une majorité ne cherche pas un but. Des personnes si.
    Attention, l’accord du PP se fait aussi avec « les gens »

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  • Grand maître Demandé le 23 juin 2023 dans Accords

    Ce qu’il aimait, lui, c’était lire un chouette roman, rêvasser dans l’herbe ou déguster une glace dans le parc de la cathédrale… rien qui n’inclue du numérique.

    C’est bien le subjonctif qui convient. La phrase est au passé et selon la concordance ds temps on devrait avoir le subjonctif imparfait :
    Ce qu’il aimait, lui, c’était lire un chouette roman, rêvasser dans l’herbe ou déguster une glace dans le parc de la cathédrale… rien qui n’inclût du numérique. Cependant, le subjonctif présent est accepté parce que l’imparfait tombe plus ou moins en désuétude.
    Si on change le verbe, on évite l’homophonie entre passé simple et imparfait du subjonctif, ce qui rend peut-être la chose plus claire :
    Ce qu’il aimait, lui, c’était lire un chouette roman, rêvasser dans l’herbe ou déguster une glace dans le parc de la cathédrale… rien qui ne comporte/comportât du numérique.

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