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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 7 juillet 2023 dans Accords

    Vous avez raison, on ne dit pas « la horreur. »
    Mais « hideux » est un autre mot ; adjectif dont le substantif correspondant est « hideur » (de Hisde (ancien français) serait emprunté de l’ancien haut allemand *egisida « horreur »/
    Il faut savoir que, très largement, les mots qui ont une origine étrangère ont un H aspiré.
    >> La toute hideuse….

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  • Grand maître Demandé le 7 juillet 2023 dans Général

    Je me permets seulement une remarque.
    Pourquoi utiliser l’expression « adjectif de couleur » ? Il me semble qu’un mot est un adjectif ou ne l’est pas.
    et précisément, dans, par exemple : une robe marron, des yeux émeraude, ni « marron » ni « émeraude » ne sont, à ce jour, des adjectifs. Ce sont -à moins que je ne me trompe fort- des noms, au même titre que : une femme médecin ou une serviette éponge »par exemple.
    Parler d’adjectifs, dans ces cas me paraît source de confusion.
    Une étoffe vert émeraude : le mot vert est un nom avec un complément du nom .
    Une étoffe vert clair : vert : nom + son adjectif – un adjectif n’est jamais qualifié par un autre adjectif.
    Une étoffe verte : ici, l’adjectif qualifie un nom.
    Nous avons là, une absence de déterminant devant le nom, ce qui n’est pas si rare en français.

    Certains noms qualifient d’autres noms. Mais pourquoi les appeler adjectifs ? Il me semble que c’est une source de confusion. D’ailleurs, si ces noms peuvent, dans certains cas seulement,  prendre facilement le nombre du nom qu’ils complètent, en aucun cas ils ne peuvent en prendre le genre : que dire d‘une femme médecine,  d‘une jupe ballonne etc. ?
    L’adjectif s’accorde toujours en genre et en nombre.
    S’il arrive que le deuxième nom ait le même nombre que le premier, c’est une question de concordance et non d’accord. Par exemple, dans des villes satellites et des images satellite le rapport entre les deux mots est différent : l’un demande le pluriel, l’autre non.
    Il y a donc, pour les couleurs, des adjectifs (normaux) et des noms qui sont parfois employés sans déterminant ; pas toujours : des étoffes d’un vert éclatant.

     

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  • Grand maître Demandé le 7 juillet 2023 dans Conjugaison

    De toutes façons il vaut mieux dire : fais comme si cela te plaisait.
    L’imparfait ici n’est pas temporel mais modal : simulation d’une situation

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  • Grand maître Demandé le 7 juillet 2023 dans Conjugaison

    Je vois une nuance dans l’emploi de l’un ou l’autre mode.
    Bien entendu, pour percevoir la nuance, il faut regarder la phrase dans son contexte. Sinon il est plus difficile de comprendre pourquoi l’un et pas l’autre.
    1 Le lieu le plus agréable que j’ai visité était/est le parc naturel de Brin-sur Charte… j’ai été émerveillé par…
    2 Le lieu le plus agréable que j’aie visité était/est le parc naturel de Brin-sur Charte… il y a sans doute bien d’autres lieux à visiter… .
    (le temps de « être » me semble indifférent pour la question.

    Chacune des phrase à un thème (ce dont on parle) différent. Il n’y a que le contexte qui peut le révéler plus clairement.  (excusez la maladresse de mes exemples).
    En 1 le thème est le parc – en 2 le thème est la visite

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  • Grand maître Demandé le 7 juillet 2023 dans Question de langue

    Comme vous le savez bien évidemment,  « adieu »  est une réduction de « à Dieu » et même de « je vous recommande à DIeu. C’est une prise de congé définitif (on se reverra après la mort) ;  l’expression est devenue si courante que les deux mots ont fini par se souder (agglutination).
    Le mot a souvent perdu de son sens plein, jusqu’à devenir un nom : on fait ses adieux  – un pot d’adieu… dans certaines régions on l’emploie même à la place de bonjour, au-revoir…

    Il me semble qu’en revenant à « à Dieu », en désagglutinant, en défigeant, on redonne aux mots leur sens premier*.
    Adieu me dit elle en souriant – Adieu me dit-elle avant de fermer les yeux pour toujours
    Pourquoi ne pas écrire à Dieu dans le deuxième cas ?

    * on a toujours le droit, me semble-t-l, de défiger une expression pour revenir au sens fort des mots employés.
    D’ailleurs, on le fait de façon très courante avec « bonjour », par exemple : » bonne journée » a le sens plein que bonjour a perdu.
    On préfère aussi « on se revoit très vite » à a »u revoir et à bientôt ».

    Ce n’est pas un hasard si les exemples qui me sont venus à l’esprit concerne les salutations.
    salut a été d’abord un souhait de prospérité >> portez vous bien

    Voici mes petites réflexions sur le sujet.

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  • Grand maître Demandé le 6 juillet 2023 dans Conjugaison

    Il me regarda d’un air satisfait et m’informa que je devrais me rendre auprès de XXXX dès le lendemain matin pour attaquer la première phase du programme.
    Oui en effet. En changeant de personne vous sentez quel temps convient.
    Il s’agit d’un futur du passe. La phrase est au système passé, pour une projection vers l’avenir (de la situation exposée) il faut un autre futur que le futur « devrai ».

    Le futur du passé a la même forme que le conditionnel et appartient au mode indicatif (comme l’autre évidemment).
    La phrase au système du présent : Il me regarde d’un air satisfait et m’informe que je devrai me rendre auprès de XXXX dès le lendemain matin pour attaquer la première phase du programme.

    Mais pas de subjonctif dans cette phrase
    Emploi du subjonctif par exemple : il ne pensait pas que je doive me rendre…

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  • Grand maître Demandé le 5 juillet 2023 dans Question de langue

    1 – Je ne peux pas dire que je les connais/connaisse beaucoup, ces deux-là !
    Après la forme négative  de certains verbes qui mettent en doute le fait n°2 les deux formes verbales sont possibles.
    Il y a forcément une nuance de sens.
    Avec l’indicatif le fait n° 2 (connaître) est présenté comme une information (niée)
    Avec le subjonctif le fait n°2 (connaître) est présenté comme un sujet de réflexion

    2- On s’écrivait de temps en temps, histoire de faire semblant qu’il restait/reste quelque chose de notre famille.
    Je préfère employer « faire comme si » que faire semblant que » (inutilement lourd)
    On s’écrivait de temps en temps, histoire de faire comme s’il restait quelque chose de notre famille.
    La phrase est au passé la comparaison avec un fait fictif (rester qqc) renvoie au verbe écrire et se situe donc dans le même temps.

    Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 6 juillet 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 5 juillet 2023 dans Question de langue

    à, de, en, par, pour et sans se répètent  en général.
    D’ailleurs, Pour une raison ou pour une autre est une locution adverbiale  figée.

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  • Grand maître Demandé le 5 juillet 2023 dans Accords

     Dans un monde où règnent souvent la confusion et la division,
    « Confusion et division » sont deux sujets distincts  qui expriment deux idées distinctes : le verbe est au pluriel.

    Lorsque les deux sujets coordonnés sont au singulier et qu’ils sont l’expression d’une seule et même idée, d’un tout, ou qu’ils désignent une seule réalité de plus d’une façon, le verbe peut s’accorder au singulier, (mais c’est plus rare).
    Exemple : La présidente de cette multinationale et mère de quatre enfants prend actuellement un congé bien mérité.
    BDL
    La présidente et la mère sont une même personne.

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  • Grand maître Demandé le 4 juillet 2023 dans Accords

    La question a déjà été posée. En effet, on ne dira pas, sauf en se forçant : cela m’a conduite. Il se trouve que lorsque le sujet est cela, l’accord du PP avec le COD est ressenti comme gênant. Dans la page ci-dessous, nous constatons le fait  et tentons de l’analyser :

    L’embrouille que ça a faite – Question Orthographe

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