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Le changement d’indicateurs temporel avec le discours rapporté au présent dépend avant tout de la situation de communication.
– s’il s’agit d’un récit au présent de narration, le présent et donc le jour situé avant celui de la situation de communication n’est pas le même pour le narrateur et pour le lecteur. Il convient donc d’utiliser la veille ou le lendemain par exemple.
Il est seul devant la porte fermée à clé. Son compagnon lui dit que la veille, il a justement glissé la clé sous le paillasson.
– s’il s’agit d’un discours (lettre – oral – ..) et donc d’un présent d’actualisation, le présent et donc le jour est le même pour l’énonciateur et le destinataire.Les indicateurs temporels sont les mêmes qu’au discours direct :
Oral: Je vous affirme que j’ai fermé la porte à clé hier avant de sortir. Regardez si l’autre porte est ouverte également.
Lettre : Tu seras très étonné d’apprendre que je pars dès demain pour l’Espagne. et je bouclerai mes bagages dès cette lettre cachetée.- 817 vues
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– Les fissures du mal : ceci est une métaphore. LE mal n’a pas de fissures. Ce qui a des fissures, c’est un mur, une paroi, un bloc….Le bien qui s’y faufile peut évoquer un lézard ou tout autre chose : la métaphore est discrète.
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– Pour qu’il y ait allégorie il faudrait que le bien et le mal soit représentés sous des images concrètes. Exemple : la colombe est l’allégorie de la paix. Ce n’est pas le cas ici.Extrait d’un article de la BD : L’allégorie prend habituellement la forme d’une narration ou d’une description dans laquelle chaque élément de l’abstraction est représenté métaphoriquement. Le récit allégorique, qui se développe souvent tout au long d’un texte ou d’un discours, offre alors deux lectures possibles : le récit lui-même constituant un premier degré, et les réalités abstraites que révèlent les symboles, un second degré. Dans l’exemple qui suit, la faucheuse représente la mort.
- Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ
Elle allait à grands pas, moissonnant et fauchant
Noir squelette, laissant passer le crépuscule. (Victor Hugo)
– pas non plus personnification. Il n’y a pas que des humains qui se faufilent.
Remarque : à moins que l’objet de cette recherche des figures de style soit un exercice, il n’est intéressant d’en parler que si on en fait quelque chose. Dire qu’il y a une figure de style à tel endroit d’un texte, puis passer à autre chose est parfaitement inutile.
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- Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ
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Vous avez raison. On emploie actuellement beaucoup trop « sur ». Surface, position dominante, notion de pesanteur… caractérisent « sur ».
On peut ainsi entendre des choses assez farfelues comme : Le pâtissier est en ce moment sur un chou à la crème et il va ensuite passer sur un baba au rhum.
Avec « dans », il y a comme vous le dites, notion de volume, d’intériorité.
C’est bien dans Internet qu’il faut dire.- 1690 vues
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Lorsqu’un adjectif précède immédiatement le mot gens, on l’accorde au féminin si la forme féminine de cet adjectif diffère de sa forme masculine. BDL
Vous êtes précisément dans ce cas.
Il est vrai que « gens » a dans votre phrase un complément du nom, mais qui ne forme pas avec lui un nom composé (auquel cas « gens » serait masculin ».
>>> Les habitants du village se sont demandé quels profits ces merveilleuses gens du village voisin retireraient de la peine qu’ils se sont donnée pour construire ce gymnase.- 590 vues
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Elles se sont revues quelques fois, sans n’avoir plus rien à se dire.
Ici le « ne » n’est pas explétif, il est un des deux éléments de la négation « ne »… plus » et n’a rien à voir avec la préposition « sans ».(Il faut noter que « sans » étant une préposition, il ne peut être accompagné de l’adverbe « ne »)
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Et pourtant les deux modes sont possibles. Avec une différence « d’angle de vue ».
C’est souvent le cas avec une phrase dont la principale est négative.
Il n’y a pas lieu de croire qu’on qu’on puisse se libérer : le fait « pouvoir se libérer » est posé comme thème de réflexion.
Il n’y a pas lieu de croire qu’on peut se libérer : le fait « pouvoir se libérer » est posé comme appartenant au système de croyance de quelqu’un et qui est nié.- 2051 vues
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Romans s’engage avec le CS Vienne, dont il écrira les plus belles pages de son histoire la phrase est incorrecte parce qu’il y a pléonasme.
Si on décompose cette phrase complexe en les deux phrases simples dont elle est issue :
1 Romans s’engage avec le CS Vienne
2 il écrira les plus belles pages de son histoire du CS Vienne
On voit apparaître nettement le pléonasme.
En effet, le pronom relatif « dont » remplace « CS Vienne » de la phrase 2 dont il évite la répétitionLa phrase correcte est donc:
Romans s’engage avec le CS Vienne, dont il écrira les plus belles pages de l’histoire
1 Romans s’engage avec le CS Vienne
2 il écrira les plus belles pages de l’histoire du CS Vienne- 706 vues
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Oui mais pourquoi ?
Le subjonctif présente le fait comme non advenu > il sort avant que la porte soit fermée.
Le fait n+2 n’est pas advenu quand le fait n+1 a lieu.
L’indicatif présente le fait comme réel (il est le mode du réel) > il sort après que la porte est ouverte.
Le fait ,+2 est advenu quand le fait n+1 a lieu.Quand on comprend la raison, on se souvient,
Cette réponse a été acceptée par Clement. le 20 octobre 2023 Vous avez gagné 15 points.
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C’est ce que montrent les résultats = c’est ce que les résultats montrent. (Les résultats montrent cela).
On a une inversion du sujet.- 1123 vues
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la possibilité que je puisse retourner à mon poste actuel avant de la date de fin de l’affectation, si elle ne marche pas
la possibilité que je puisse retourner à mon poste actuel avant de la date de fin de l’affectation, si elle ne marchait pasEntre les deux, simplement, c’est une différence de degré d’incertitude.
Avec l’imparfait, qui n’a pas ici de valeur temporelle, on présente le fait comme une éventualité assez peu probable, ou du moins qu’on envisage par mesure de sécurité. Il a une valeur modale donc.
Le présent indique qu’on envisage la possibilité comme plus probable.- 902 vues
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