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Comme vous le dites, si la question est en deux temps et que le nom féminin vient avant, il est logique de dire « ni l’une ni l’autre ». « L’autre » étant épicène, on n’entend pas le genre, mais on le devine masculin.
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De plus, ici « me » n’est pas COD mais COI : il m’a semblé = il a semblé à moi – le COI n’intervient pas dans l’accord du participe passé.
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Elle s’est donné la peine de lui poser la question.
On a un verbe pronominal, certes, mais ce verbe ayant un COD, l’accord du participe passé se fait comme quand l’auxiliaire est avoir.
Le COD du verbe est « peine » il est placé après. Il n’y a donc pas d’accord.C’est toujours ce qui se passe lorsqu’un verbe pronominal a un COD (autre que le pronom réfléchi placé à côté du verbe)
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Il y a accord du participe passé avec le COD lorsque l’auxiliaire employé est avoir et que le COD est placé avant (à gauche).
>> nous vous avons convoquée
COD Féminin singulier avoir participe passé- 3017 vues
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Remplaçons « vous » pronom par un nom et finissons la phrase.
1La personne que Marc est devenu est étonnante.
Deux phrases de base :
a)Cette personne est étonnante. b)Marc est devenu cette personne
Le participe passé s’accorde avec le sujet (auxiliaire être)Quand, dans la phrase 1 le pronom relatif remplace le deuxième « personne » (qui est attribut de Marc) rien ne change : l’accord du PP se fait toujours avec le sujet)
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N’en démontrent sa localisation et les activités qui y sont proposées.
L’inversion du sujet ne pose pas de problème particulier. Il faut voir le contexte pour l’expliquer.La question me semblait être l’accord du verbe.
Nous avons là deux sujet distincts. Le pluriel s’impose. Les sujets s’ajoutent.
Ce serait différent par exemple avec une phrase comme : son intervention et ses conséquences fut déterminante. où le deuxième sujet est inclus dans le premier.
Il existe d’autres cas où le verbe reste singulier avec plusieurs sujets, notamment quand ils sont relié s par un « ou » exclusif, ou quand il y a gradation.- 759 vues
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Hugo a écrit :
Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Échevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l’homme sombre arriva
Au bas d’une montagne en une grande plaine ;Pourquoi ne pas faire comme lui, même si le singulier aussi peut se justifier (singulier générique)
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Les deux exemples de non accord donnés par Cathy.
Pourquoi n’y a-t-il pas accord du PP ?– Connais-tu l’expérience qu’a tenté de faire un jour mon père ? expérience est COD du verbe faire et pas du verbe tenter
– Sais-tu la recette qu’a fait goûter le cuisinier ? faire n’est pas ici verbe au sens plein mais semi-auxiliaire qui accompagne le verbe goûter. Recette est donc COD du verbe goûter.
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Vous écrivez : « dans le premier cas, c’est une faute de français, et dans le second, c’est un style »
Parfaitement : pléonasme, redondance, tautologie peuvent être le fait d’une erreur, d’une maladresse, d’une ignorance même, ou bien être voulus par l’auteur pour créer un effet.
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Voici une analyse pertinente de pléonasme littéraire :
Cette intention stylistique prend tout son sens dans un des vers des imprécations de Camille dans Horace, destinées à la ville de Rome :Que le courroux du ciel allumé par mes vœux
Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux !
Puissé-je de mes yeux y voir tomber la foudre !Pierre Corneille, Horace, Acte IV, Scène 5
Sur cet extrait, l’analyse de Pierre Fontanier est très pertinente : « Puissé-je voir de mes yeux veut dire là : Puissé-je voir, et voir réellement, et à n’en pouvoir douter, la foudre tomber sur elle ! Puissé-je en être assurée par mes propres yeux, et non par le témoignage d’autrui ! Il veut dire surtout : Puissé-je voir, et même plus que voir la foudre tomber sur elle ! Puissé-je repaître mes yeux de ce spectacle ! et en faire ma joie, mes délices ! Le pléonasme a donc là un objet et un caractère un peu différent que lorsqu’on a dit : Je l’ai vu de mes yeux. Il fait plus qu’ajouter à l’énergie du discours ; il lui communique toute la fureur de la passion terrible de Camille ; il le rend, s’il fait le dire, forcené, frénétique. »
La Langue française
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Vous écrivez : « Au vu de la règle d’accord des superlatifs, j’aurais tendance à écrire avec un -s » Il semble que vous faites confusion.
La règle concerne l’adverbe « le plus » et non le mot qu’il accompagne.
– Quand le plus détermine un adjectif : compare-t-on plusieurs êtres ou objets entre deux (le plus est variable) ou bien divers degrés d’un même objet ou d’un même être (le plus est invariable) ?
– Quand le plus détermine un verbe ou un adverbe le plus est invariableDans votre phrase, le plus détermine un verbe, il est invariable ; Les chevaliers s’étant le plus distingués
L’adverbe n’influe en aucune manière sur l’accord du participe passé. Si on retire cet adverbe, la phrase reste évidemment valable : Les chevaliers s’étant distingués
Le participe passé s’accorde avec le sujet (emploi avec l’auxiliaire être)
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