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  • Grand maître Demandé le 16 juin 2016 dans Question de langue

    Bonsoir.
    Dans le dictionnaire de l’Académie, on trouve à « manqué » : « (…) Loc. Un garçon manqué, une petite fille qui a des goûts, des jeux, des allures de garçon. » et ce dans le sens familier « d’une personne qui a des dispositions, du goût pour une activité, mais n’a pu en faire sa profession, son état.« 
    Cette définition n’est en rien péjorative. On peut parler aussi d’acteur manqué, de cuisinier manqué… s’agissant de personnes qui ont des qualités pour une activité, qu’ils n’ont pas utilisées pour en faire leur profession.
    Mais l’on trouve aussi comme sens possible de « manqué » : « Se dit d’une personne qui n’a pas ou n’a pas eu les qualités requises pour réussir dans un état, une fonction. Un peintre, un avocat manqué.« http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/generic/cherche.exe?24;s=2874438285;;
    On comprend parfaitement l’interrogation de decapod.
    Et l’on peut aussi s’interroger quand on s’intéresse à l’étymologie de manquer, du latin mancus « mutilé, défectueux, incomplet » (Dictionnaire CNRTL)
    Je pense qu’il faut considérer cette expression dans son acception familière, sans aucune connotation négative.
    Un avocat manqué peut être  un avocat de profession qui n’a pas toutes les qualités requises…(sens péjoratif)
    Ou alors une personne qui n’exerce pas le métier d’avocat mais qui a les qualités pour exercer ce métier (sens mélioratif)
    Comme le garçon manqué est une fille, il s’agit bien d’une fille qui a certaines « qualités » des garçons.(sens mélioratif de l’exemple précédent)
    C’est comme ça que je la comprends et l’utilise.
    Cordialement.

    Cette réponse a été acceptée par decapod. le 17 juin 2016 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 16 juin 2016 dans Général

    Bonjour.
    Plusieurs remarques.
    La ponctuation doit être celle de la phrase principale, qui n’est pas affectée par l’insertion de la parenthèse.
    Mais, dans la phrase que vous proposez, je ne comprends pas le sens de la phrase principale « J’aime beaucoup votre site vous posant cette question : … » ?
    Peut-être vouliez-vous dire : « j’aime beaucoup votre site, et j’aimerais vous poser cette question : … »
    Dans ce cas, on gardera la virgule après l’insertion entre parenthèses : « j’aime beaucoup votre site (J’ouvre ici une parenthèse que je referme.), et j’aimerais vous poser cette question : … »
    D’autre part, si le texte entre parenthèse est une phrase complète, elle commencera par une majuscule et terminera par la ponctuation nécessaire devant la parenthèse fermante.
    Je n’aurais pas mis de virgule après « (ou pas) » ou j’aurais mis « ou pas » entre virgules.
    « j’aime beaucoup votre site (J’ouvre ici une parenthèse que je referme.), et j’aimerais vous poser cette question : puis-je poser une virgule, ou pas, après ma parenthèse fermée (tout en pensant avoir la réponse…) ?
    « tout en pensant avoir la réponse »
    est une partie de phrase et peut se terminer par des points de suspension devant la parenthèse fermante.
    Enfin votre phrase est une phrase interrogative directe et doit se terminer par un point d’interrogation.
    Cordialement.

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  • Grand maître Demandé le 16 juin 2016 dans Question de langue

    Bonjour.
    Les deux sont possibles.
    Ici « quelque » est un adjectif et s’accorde avec le nom.
    Mais il peut marquer une quantité indéterminée, faible, au sens de « un peu de », et on gardera « hésitation » au singulier. (« quelque hésitation »)
    Il peut aussi exprimer un nombre indéterminé, au sens de « un petit nombre », plusieurs » et « hésitations » sera au pluriel. (« quelques hésitations« )
    http://www.cnrtl.fr/definition/quelque
    Cordialement. (on fera suivre le plus souvent « cordialement » d’une virgule, mais le point est possible)

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  • Grand maître Demandé le 15 juin 2016 dans Accords

    Bonjour.
    La logique voudrait que « bleu » se rapporte à la borne qui est l’objet qui apparait coloré en bleu et s’accorde avec ce nom.
    Mais la matière elle-même, le PVC, se teinte également.
    Les deux propositions sont correctes.
    On peut, pour éviter toute difficulté, écrire : « une borne en PVC de couleur bleue », « une borne bleue, en PVC »
    Cordialement.

    Cette réponse a été acceptée par FONTAPHIL. le 15 juin 2016 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 15 juin 2016 dans Question de langue

    « Auquel » est la contraction de « à lequel »
    « auquel cas » est l’équivalent de « en ce cas« , « dans ce cas« , « alors« 
    « Je serai peut-être absent, auquel cas vous vous adresserez à mon adjoint« .(Dictionnaire de l’Académie)
    La condition est bien explicite : si je suis absent, … et on indique ce qu’il faut faire
    « le cas échéant » signifie « si l’occasion se présente », « si le cas devait se produire », « si les conditions sont remplies »
    Ex. « Obligation alimentaire, qui impose de subvenir aux besoins de ses enfants ou, le cas échéant, de ses parents.« 
    La nuance est subtile, mais « le cas échéant » indique à la fois la condition + auquel cas : « si les parents sont dans le besoin, dans ce cas il faut subvenir à leurs besoins ». Vous ne pouvez pas ici remplacer directement « le cas échéant » par « auquel cas », car la condition n’est pas donnée clairement.
    J’espère ne pas être trop confus.
    Cordialement.

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  • Grand maître Demandé le 15 juin 2016 dans Question de langue

    Bonjour.
    Il faut distinguer « plus » adverbe qui indique une valeur supérieure, qu’on peut remplacer par « davantage », de « ne…plus » qui indique la fin d’une action ou d’un état (on peut alors remplacer « plus » par « pas » ou ajouter « du tout« ).
    Dans la  phrase « on en attend plus de vous« , on peut remplacer « plus » par « davantage » (« on attend davantage de vous« ), ou ajouter « encore » (« on en attend plus encore de vous« ). Il ne faut donc pas utiliser l’adverbe de négation « ne » ou « n' ». (on ne peut pas dire : « on en attend pas de vous » ni « on en attend plus du tout de vous« )
    Par contre dans « il n’y a plus de temps à perdre » il s’agit d’une phrases négative. On peut dire : « il n’y a pas de temps à perdre » ou « il n’y a plus du tout de temps à perdre« .
    Cordialement.

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  • Grand maître Demandé le 14 juin 2016 dans Général

    Bonsoir.
    On parle de « liberté de pensée« , comme étant un droit dans un domaine défini, comme la politique, la religion… , donc une liberté d’opinion.
    Tout dépend du contexte et de ce que signifie « cette capacité offre…« , mais si l’on utilisait l’infinitif, on aurait alors recours à un complément « de penser à… » pour préciser les choses.
    Cordialement.

    Cette réponse a été acceptée par Yukikoff. le 15 juin 2016 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 14 juin 2016 dans Accords

    Bonsoir.
    « Seul » est un adjectif et s’accorde donc avec le ou les noms au(x)quel(s) il se rapporte. Il prend la marque du masculin pluriel car il qualifie un groupe de noms dont un au moins est masculin.
    Pour « cellules » vous avez raison, une couche comporte de nombreuses cellules, dont « cellules » est au pluriel.
    Cordialement.

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  • Grand maître Demandé le 14 juin 2016 dans Accords

    Bonjour.
    Il s’agit du participe passé utilisé comme adjectif, qui s’accorde avec le nom auquel il se rapporte, ici le pronom « ils« .
    Ravigotés est attribut du sujet, « se dire » étant utilisé comme verbe copule, associé à l’idée d’être (on peut dire ils se disent étant tout ravigotés)
    Cordialement

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  • Grand maître Demandé le 14 juin 2016 dans Question de langue

    Bonjour.

    « le journaliste nous mène un soir à l’imprimerie »
    QUI nous mène un soir à l’imprimerie ? : « le journaliste« , qui est donc le sujet avec qui s’accorde le verbe, donc troisième personne du singulier.
    Le journaliste mène QUI à l’imprimerie : « nous« , qui est donc COD, et qui n’intervient pas dans l’accord du verbe.

    En revanche, au passé composé « Le journaliste nous a menés un soir à l’imprimerie« . Ici le COD est placé avant le participe construit avec l’auxiliaire avoir. Le participe s’accorde avec ce COD, donc menés avec un « -s ». (sauf si « nous » ne représente que des femmes, alors « menées« )

    Dans l’autre exemple : « de là nous viennent… »
    Il manque le sujet : par exemple, « de là nous viennent ces erreurs ». Le sujet est « erreurs », et « viennent » est conjugué à la troisième personne du pluriel. Mais « nous » est COI (les erreurs « viennent » à nous, ce qui veut dire que c’est nous qui commettons les erreurs. On aurait pu dire « de là viennent nos erreurs »)
    J’espère avoir été clair.
    Cordialement.

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