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  • Grand maître Demandé le 27 décembre 2016 dans Question de langue

    Les deux sont possibles selon le CNRTL.
    Rêver, pendant le sommeil, se construit actuellement plus souvent avec « à », mais « de » est plus élégant.
    En pleine conscience, au sens de laisser emporter son imagination, on rêve de quelqu’un mais on rêve à quelque chose.

    Toutefois Le Robert fait une autre distinction :

    Rêver à : penser vaguement à, imaginer.

    Rêver de : soit voir une personne, une chose en rêve, soit désirer ardemment, souhaiter.

    Dans le sens de ta phrase , il s’agit d’un  véritable rêve effectué pendant le sommeil, et on doit préférer rêver de.

    http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?T1=r%C3%AAver&T3.x=0&T3.y=0

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  • Grand maître Demandé le 27 décembre 2016 dans Accords

    Bonjour Estudiantin,

    Quelle assiduité !
    Mais les résultats sont là, Bravo !

    « Quelque trois mille manifestants hueraient si on les empêchait
    de s’exprimer. »

    Dans cette phrase, il y a deux verbes conjugués. Ils faut donc trouver un sujet à chacun des verbes, mais parfois, il est vrai, c’est le même sujet qui fait l’action exprimée par des verbes.

    Ici, tu remarqueras qu’il y a une conjonction de subordination, si, exprimant une condition. Il y a donc une proposition principale (quelque trois mille manifestants hueraient), et une proposition subordonnée introduite par si (si on les empêchait de s’exprimer). Cela te permet de bien décortiquer ta phrase et d’en faire une meilleure analyse.

    Et tu te poses les questions qui permettent de trouver le sujet de ces verbes : « QUI est-ce qui » hueraient, « QUI est-ce qui » les empêchait ?

    En effet c’est « on« , pronom indéfini, qui les empêchait de s’exprimer. « Les » est COD de empêchait, et représente les manifestants. Mais l’accord ne se fait pas avec le COD, mais bien avec le sujet.

    Bonne journée.

    Cette réponse a été acceptée par Estudiantin. le 27 décembre 2016 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 26 décembre 2016 dans Accords

    Bonsoir Nebuleuse,

    « Merci à X et Y qui n’ont pas ménagé leurs efforts »

    Le participe passé formé avec avoir s’accorde avec le COD si celui-ci est placé avant l’auxiliaire.

    On recherche donc le COD : X et Y n’ont pas ménagé QUOI ? leurs efforts. Leurs efforts est donc le COD, placé après l’auxiliaire, il n’y a donc pas d’accord.

    QUI n’a pas ménagé leurs efforts ? qui , pronom relatif mis pour X et Y, qui sont donc les sujets du verbe et qui n’interviennent pas dans l’accord du participe passé construit avec l’auxiliaire avoir.

    Cordialement.

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  • Grand maître Demandé le 26 décembre 2016 dans Question de langue

    Bonjour noiramga,

    il est toujours judicieux de prendre l’avis de votre médecin qui reste sans conteste la seule personne habilitée à vous prodiguer des conseils adaptés 

    ou

    il est toujours judicieux de prendre l’avis de votre médecin qui reste sans conteste la seule personne habilitée à prodiguer des conseils adaptés à votre cas personnel.

    Ce serait en effet un pléonasme de répéter à qui prodiguer des soins en utilisant  le pronom vous et l’adjectif possessif votre qui désignent la même personne : il est toujours judicieux de prendre l’avis de votre médecin qui reste sans conteste la seule personne habilitée à vous prodiguer des conseils adaptés à votre cas personnel.

    Cordialement.

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  • Grand maître Demandé le 26 décembre 2016 dans Général

    Bonjour nini,

    Le verbe plaire est transitif indirect. Il n’admet pas de COD. (Donc pas de COS, puisqu’un COS est un COI nommé COS car il existe déjà un COD)
    Ce livre me plaît : ce livre plait à QUI ? à me, COI.

    À la forme pronominale, comme ici, se  est COI : il plaît à QUI : à se, mis pour lui-même, COI.
    Il se plait à QUOI ? à raconter des anecdotes historiques. L’infinitif est donc un COI.
    Il ne peut pas être un COS en l’absence de COD.

    Cordialement.

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  • Grand maître Demandé le 24 décembre 2016 dans Conjugaison

    Bonjour Nadimone.

    Je pense que vous devez vous interroger sur la construction de détester.

    On trouve les constructions suivantes :

    détester + nom : je déteste le piment.

    détester + infinitif : je déteste avoir tort.

    détester + que + subjonctif : je déteste qu’il me dérange pendant la sieste.

    La construction détester + de + infinitif est littéraire et vieillie.

    On préférera donc : « je déteste t’apprécier autant »

    Je ne trouve pas de construction détester à !

    Cordialement.

    Joyeuses fêtes.

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  • Grand maître Demandé le 24 décembre 2016 dans Question de langue

    Bonjour Estudiantin,

    Qui est un pronom relatif. Il sert à reprendre un mot (antécédent) que l’on vient d’utiliser.

    Le chien qui approche n’est pas méchant. L’antécédent de qui est le chien. Qui remplace le chien et il est le sujet de approcher.

    Mais les pronoms relatifs (qui, mais aussi que , quoi, où) peuvent être utilisés comme relatifs indéfinis, c’est à dire sans antécédent.

    « Qui sème des chardons recueille des piqûres » On pourrait remplacer « qui » par » celui qui ».
    Qui est le sujet  de semer.

    Advienne que pourra. Que est un pronom relatif indéfini, sujet de pouvoir.

    Joyeux Noël Estudiantin.

    Cette réponse a été acceptée par Estudiantin. le 27 décembre 2016 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 24 décembre 2016 dans Accords

    Bonjour MARTIN69,

    On parle des pieds d’une table, donc on laisse table au singulier.

    Les pieds de table.

    Si l’on veut parler des tables, en général, on dirait : les pieds des tables.

    Joyeux Noël !

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  • Grand maître Demandé le 23 décembre 2016 dans Accords

    Bonsoir peete_agore,

    Je pense tout d’abord que le conditionnel ne doit pas être utilisé pour le verbe de la principale. L’indignation est marquée par le conditionnel utilisé dans la subordonnée. La principale exprime une affirmation.

    C’est/Ce sont les propriétaires qui devraient payer les travaux.

    Les deux formes sont acceptées quand c’est ou ce sont sont suivis d’un nom pluriel.
    Toutefois la forme au singulier est plus familière et généralement utilisée à l’oral, mais doit être évitée à l’écrit.

    Ce sont les propriétaires qui devraient payer les travaux.

    Cordialement.

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  • Grand maître Demandé le 23 décembre 2016 dans Général

    Bonjour ludovic,

    Ne s’agissant pas d’un organisme unique en France (il existe plus de 2000 communautés de communes en France), on ne met pas de majuscule.

    « communauté de communes du Val de l’Oise »

    Cordialement.

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