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Bonjour, effectivement les noms de langue (le français, l’italien, le russe) ne prennent pas de majuscule, ce n’est que lorsqu’ils désignent une personne qu’ils en prennent une (il y a plus d’Italiens qui parlent le français que de Français parlant l’italien). L’accord se fait lorsque le nom de langue est adjectif (deux dictionnaires italiens) et ne se fait pas s’il est complément de nom (des dictionnaires d’italien). Par contre, si vous parlez de dictionnaires russe-italien par exemple, russe et italien ne sont pas adjectifs mais noms en apposition (sous entendu du russe vers l’italien) et il ne faut donc pas les accorder.
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Bonjour Tony,
1) oui, votre raisonnement est bon, les deux phrases sont correctement orthographiées
2) les deux premières phrases sont correctes, dans la troisième ce sont bien les télés qui « font » l’action d’être interdites donc les télés qu’elle a vues être interdites.
3) non, l’adjectif pluriel a un sens différent, il signifie composé de plusieurs éléments (souvenez-vous de la gauche plurielle) et n’est pas à proprement parler synonyme de au pluriel. On le voit parfois utilisé dans ce sens mais je pense que c’est un abus de langage, il vaut mieux s’en tenir à ces noms sont toujours au pluriel (au singulier donc 😉 ).
Cette réponse a été acceptée par Tony. le 6 avril 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Amandine, la question est : je suis contente d’avoir eu qui ? et la réponse est : toi (t’) qui est donc complément d’objet direct et placé avant le verbe. Il faut donc accorder le participe passé au féminin : Je suis contente de t’avoir eue au téléphone.
Et une petite remarque concernant votre première phrase j’aurai voulu savoir. Ici vous avez utilisé le futur et non le conditionnel, mais je pense que si vous aviez été plusieurs à vous poser la question vous auriez dit : nous aurions voulu savoir (et non nous aurons), n’est-ce pas ? Ceci indique qu’il faut bien ici utiliser le conditionnel et donc écrire j’aurais voulu savoir.
Cette réponse a été acceptée par AmandineMili. le 6 avril 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Juliano, pour moi c’est la première proposition qui est la meilleure, l’inversion sujet/verbe renforce l’image et accentue le côté poétique, et je ne vois pas l’utilité d’ajouter une ou des virgules (mais vous connaissez mon aversion pour les virgules superfétatoires 😉 ).
Les rectifications orthographiques de 1990 portant sur les accents circonflexes ne concernent que le ‘i’ et le ‘u’, pas les autres voyelles. Le Petit Robert donne il éclôt alors que le Petit Larousse propose les deux orthographes il éclot/il éclôt et certains sites affirment que contrairement à clore, éclore ne prend pas d’accent circonflexe à la troisième personne du singulier du présent de l’indicatif. Enfin sur le site de Larousse en ligne, à la rubrique difficultés, figure la remarque suivant :
L’Académie, dans la 9e édition de son Dictionnaire, écrit il éclôt et il enclôt, comme il clôt, conformément à l’usage le plus courant. Dans les éditions précédentes, elle écrivait il éclot, il enclot, sans accent circonflexe.
Je pense donc que les deux orthographes sont possibles, personnellement j’aime bien l’accent circonflexe sur le ‘ô’ qui m’évoque la coquille de l’œuf sur la tête de l’oisillon (façon Caliméro ).
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Bonjour, je comprends votre doute car ni reconcentrer ni se reconcentrer ne figurent dans le Petit Larousse. Par contre le Petit Robert les mentionne tous les deux en bonne et due forme (pas comme anglicisme ou néologisme) : se reconcentrer (verbe pronominal) : fixer à nouveau son attention, ses efforts sur quelque chose. Avec cette caution je pense que vous pouvez donc l’employer sans états d’âme…
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Bonjour Tony,
1) vous avez posé la bonne question (ou plutôt donné la bonne réponse), le caractère dénombrable ou non d’une chose concrète ou abstraite résulte du fait qu’on peut la compter ou non. Mais parfois un même mot peut être employé des deux façons, par exemple incapacité : c’est au départ une notion abstraite, non dénombrable (l’incapacité à faire quelque chose), mais on peut parler d’une incapacité dans un sens plus matériel comme du certificat délivré par un médecin (suite à cette agression, il s’est vu délivrer une incapacité de travail — permanente ou temporaire, partielle ou totale : il y a plusieurs types d’incapacités). Dès lors vous pouvez selon le cas décider selon le contexte s’il y a lieu d’utiliser plutôt le singulier ou le pluriel.
2) si Hanse la mentionne, c’est qu’elle a dû exister un jour mais aujourd’hui la formulation se refuser de n’est plus employée, d’ailleurs elle n’est mentionnée ni par le Petit Larousse ni par le Petit Robert qui tous les deux ne connaissent que se refuser à (elle s’est refusée à), ce qui simplifie le problème… 🙂
Cette réponse a été acceptée par Tony. le 6 avril 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour, le pronom COD qui étant placé avant le verbe, le participe passé versé doit s’accorder avec son antécédent. Ici on peut considérer que l’antécédent est soit montant (masculin) soit aide (féminin), les deux orthographes sont donc possibles. Cependant il me semblerait plus logique de faire l’accord avec aide (au sens de une aide vous a été versée, son montant est de…), donc ici le montant de l’aide qui vous a été versée.
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Bonjour, en complément de ce qui a été dit plus haut, je voudrais ajouter une petite précision que je ne pense pas inutile. Le nom souci peut effectivement s’employer au singulier ou au pluriel, dans des sens légèrement différents. Au pluriel (le plus courant), il est synonyme de problèmes ou de tracas : j’ai beaucoup de soucis en ce moment, il a eu des soucis d’argent, les petits soucis de la vie quotidienne. Au singulier, on ne le trouve guère que dans deux expressions : se faire du souci (être inquiet, préoccupé) et dans un sens différent avoir le souci de… (accorder de l’importance à…).
Il est important de noter que dans toutes ces acceptions (aussi bien au singulier qu’au pluriel), souci désigne un sentiment, un état d’esprit, quelque chose d’abstrait. L’utilisation qui tend à se répandre de un souci au sens d’un problème matériel, d’un dysfonctionnement, etc. (par exemple : on a un gros souci avec l’imprimante, est-ce que tu peux venir voir ?) est impropre et devrait être évitée. Et ce d’autant plus que souci au singulier est très souvent (mal) orthographié avec un ‘s’ final : bonjour, j’ai un soucis avec mon ordinateur (une recherche sur Google de « un soucis » ou « le soucis » est édifiante… 🙁 ).
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Bonjour Plume, le temps employé ici est bien le présent, mais il a valeur de futur (généralement proche mais pas toujours), comme cela s’emploie très souvent en particulier dans la langue parlée, pour renforcer l’idée de certitude ou de décision : demain soir je vais au cinéma, dans dix ans je prends ma retraite et je pars aux Antilles.
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Bonjour, si le service client vous a confirmé la réception lorsque vous l’avez contacté (le 20 mars 2017), les deux actions (contacter et appeler) ont eu lieu au même moment du passé, vous pouvez donc utiliser le même temps (le passé composé) : J’ai contacté le service client le 20 mars 2017 qui m’a confirmé [lors de cet appel] la bonne réception des documents. Par contre si la réception vous avait été confirmée précédemment et que vous l’avez contacté par exemple pour signaler que malgré cela vous êtes toujours en attente de quelque chose, là vous utiliseriez le plus-que-parfait pour confirmer (pour marquer le fait que cette confirmation avait eu lieu avant votre appel) J’ai contacté le service client le 20 mars 2017 qui m’avait confirmé [précédemment] la bonne réception des documents.
Par ailleurs, le service client m’a confirmé la bonne réception -> la bonne réception m’a été confirmée par le service client.
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