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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 6 septembre 2018 dans Question de langue

    Bonjour Zully, voici ce que dit le Petit Larousse à propos de même qui peut être adjectif ou adverbe :

    « Même est adjectif et variable quand il précède le substantif (redire cent fois les mêmes mots) ou qu’il suit un pronom personnel auquel il est joint par un trait d’union (eux-mêmes). Il est adverbe et invariable quand il modifie un adjectif, un substantif, etc. (ses parents même ne l’ont pas reconnu). »

    Pour moi, dans ceux même qui sont les plus difficiles, même est bien adverbe (comme dans ses parents même) et il n’y a pas lieu de l’accorder. Je laisserais donc la phrase de Descartes telle qu’elle est écrite.

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  • Grand maître Demandé le 5 septembre 2018 dans Accords

    Bonjour Nathalie, la règle complète de l’accord du participe passé (avec le verbe avoir, le COD placé avant, etc.) est un peu longue et peut sembler complexe à appliquer, mais retenez que dans les phrases du type « le truc que j’ai machiné » , machiné s’accorde toujours avec truc (cela est valable pour toutes les variantes de genre et de nombre de truc, et de temps et de personne du verbe : que j’ai, que nous avions, qu’ils auront, etc.). Cette règle simplifiée permet de résoudre une bonne partie des questions d’accord du participe passé. Donc sur ce modèle, dans la dernière prestation que vous avez reçue, reçue s’accorde avec prestation (féminin singulier, donc terminé par un ‘e’).

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  • Grand maître Demandé le 5 septembre 2018 dans Accords

    Bonjour Tony,

    A. Après tu as de la chance que…, c’est bien le subjonctif qui s’impose : tu as de la chance que je sois quelqu’un de bien.

    B. Le Petit Robert et le Petit Larousse donnent après-midi comme nom masculin ou féminin invariable. Cependant les rectifications orthographique de 1990 admettent d’écrire des après-midis au pluriel (cette question avait déjà été posée ici).

    C. Je dirais oui pour les deux phrases : elle s’est douchée et [s’est] lavé les dents (le deuxième s’est peut être omis) ; c’en est rempli (élision du ‘a’ de ça en est rempli mis pour c’est rempli de cela — dont on vient de parler, ici de filles). Notez toutefois que cette dernière phrase est donc grammaticalement correcte mais à mon avis peu élégante, voire péjorative, en parlant de filles…

    Cette réponse a été acceptée par Tony. le 5 septembre 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 5 septembre 2018 dans Question de langue

    Bonjour Electra, les dictionnaires usuels (Petit Larousse, Petit Robert) citent la locution adverbiale « en tout cas » au singulier (le Larousse la mentionne comme « familière »).

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  • Grand maître Demandé le 5 septembre 2018 dans Question de langue

    Bonjour Fabien,

    – dans la langue d’aujourd’hui, je comprends « avatar » au sens de « épisode malheureux » (l’expression la plus courante est « nouvel avatar » — l’ensemble formant un cliché aussi indissociable que « lourd tribut »). Le Petit Larousse mentionne effectivement cet emploi comme « abusif », le Petit Robert en revanche laisse couler… Chacun peut choisir son camp, personnellement j’évite ce genre de clichés comme la peste… 😉

    – à l’attention / à l’intention : point éminemment délicat. La nuance est généralement très ténue, je dirais qu’ici le mot qui permet de trancher est « rédigés », qui marque bien « l’intention » (s’ils avaient été simplement « adressés », cela aurait alors plutôt « à l’attention »). Par rapport à ce que vous dites dans votre deuxième message, je ne pense pas pour ma part que l’intention soit nécessairement de faire plaisir (pour moi les trois termes mentionnés dans la règle peuvent être compris comme pour quelqu’un ou en son honneur ou afin de lui faire plaisir). Voir notamment ici, sur le site du Projet Voltaire où la règle complète est expliquée et illustrée par des exemples, la phrase n° 8 « Une réunion a été organisée à l’intention des parents d’élèves » (« à l’intention », mais pas précisément « en leur honneur » ni « pour leur faire plaisir »… 🙂 ).

    Pour une meilleure lisibilité, je reporte ici un commentaire apporté plus loin : après relecture et analyse approfondie des différents exemples proposés ici et là, je crois pouvoir dégager une « règle de pouce » générale et simplificatrice : « à l’attention de » concerne ou sous-entend toujours et uniquement une mention portée sur un document. Dans tous les autres cas, c’est « à l’intention » qui s’impose.

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  • Grand maître Demandé le 4 septembre 2018 dans Question de langue

    Bonjour Zully, en mathématiques on contourne le problème en écrivant par exemple  Ā 🤓. Par ailleurs, l’écrivain américain A.E. Van Vogt a écrit une série de romans de science-fiction réunis sous le titre « Le Cycle du Ā » (dont le premier s’intitule Le Monde des  Ā), où  Ā, qui se prononce (en français) « non A », est le symbole ou l’abréviation de non aristotélicien (avec ou sans trait d’union selon qu’il est nom ou adjectif).

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  • Grand maître Demandé le 4 septembre 2018 dans Question de langue

    Bonjour Zully, le ne (n’) que vous auriez ajouté dans plus qu’il n’en ont est un ne explétif, il n’a pas la même fonction que le ne (n’) de n‘ont point coutume qui est lui un élément de la négation ne… pas, il ne me semble donc pas qu’on puisse parler de « répétition ». Le ne explétif est facultatif, je pense comme vous que sa présence contribue à donner à la phrase un style plus soutenu, mais peut-être n’en était-il pas de même à l’époque où Descartes l’a écrite, la langue française ayant considérablement évolué en près de quatre siècles…

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  • Grand maître Demandé le 4 septembre 2018 dans Général

    Bonjour Bitox, on peut avoir ou éprouver des difficultés (à faire quelque chose, par exemple), mais l’expression usuelle est être en difficulté au singulier (cette question a déjà été posée sur ce site, voir par exemple ici).

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  • Grand maître Demandé le 29 août 2018 dans Général

    Belle unanimité à laquelle le Petit Larousse vient jeter une note discordante en écrivant « Grand-Est »…

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  • Grand maître Demandé le 29 août 2018 dans Question de langue

    Bonjour Juliano, ce n’était pas précisément votre question, mais pour ma part je vois une certaine différence de sens entre ces deux formulations selon la position de pour lui  :

    Je deviens inutile pour lui : je ne lui suis plus utile (je ne suis plus utile à lui, je ne lui sers plus à rien).

    Pour lui, je deviens inutile : à son avis, selon son point de vue, je ne suis plus utile (pas spécifiquement à lui ni à personne en particulier, je n’ai plus d’utilité d’une façon générale).

    Dans la première phrase, la personne qui parle exprime sa propre pensée, dans la seconde, celle de l’homme dont elle parle. Le contexte devrait vous permettre de décider quelle est la phrase qui correspond à la situation (si situation il y a… 😉 ).

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