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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 29 août 2018 dans Question de langue

    Bonjour AngelTears, la formulation « j’aime à » devant un infinitif est correcte, mais elle est très littéraire et à réserver à l’écrit soutenu. À l’oral et dans le langage courant, elle peut toutefois être utilisée pour donner un effet particulier à son discours, éventuellement avec une connotation humoristique (pour parodier un certain milieu, par exemple).

    Cette réponse a été acceptée par AngelTears. le 29 août 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 28 août 2018 dans Question de langue

    Bonjour Juliano, à la [re]lecture du site que vous mentionnez (le deuxième), je constate que la plupart des règles (ou conseils) de placement de l’adjectif paraissent évidentes pour un francophone natif (mais peuvent s’avérer utiles pour une personne étrangère qui n’a pas une connaissance naturelle de la langue). Notamment le cas des adjectifs qui ont un complément (il ne viendrait à aucun francophone l’idée de dire un commun à tous malheur). Je suis plus réservé sur le cas des adjectifs modifiés par un adverbe : s’il est exact qu’alors qu’on dit un bon dessert, on dira plutôt un dessert délicieusement bon qu’un délicieusement bon dessert, une extrêmement belle femme ne me choque pas outre mesure. Quoi qu’il en soit, cette règle ne me paraît pas devoir s’appliquer aux adverbes très, plus, moins et leurs superlatifs (je ne vois aucune raison de préférer un dessert très bon à un très bon dessert ni la plus belle fille du monde à la fille la plus belle du monde). Dans votre première phrase, vous pouvez donc opter indifféremment (selon votre préférence) pour le plus célèbre agent secret ou l’agent secret le plus célèbre ; quant à la seconde, il est évident que vous ne pouvez pas écrire la palme du requin le plus gros (ici encore, comme la dernière fois, nous sommes dans le cas où la position de l’adjectif modifie significativement son sens).

    Cette réponse a été acceptée par Juliano. le 28 août 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 28 août 2018 dans Question de langue

    Bonjour, les réponses précédentes me laissent quelque peu perplexe pour ne pas dire pantois, car je ne vois pour ma part aucune faute dans cette tournure (d’ailleurs très courante) « vous n’aurez plus de nouvelles de moi » qui, loin de me « piquer » les yeux ou les oreilles, me semble même plus soutenue, voire plus littéraire, que le banal et plat « vous n’aurez plus de mes nouvelles ». Je peux me tromper mais si c’est le cas je serais très intéressé par des références justifiant que cette formulation soit fautive ou à éviter…

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  • Grand maître Demandé le 28 août 2018 dans Question de langue

    Bonjour Fifi, le COD de faire est une spécialité (placé après le verbe) et non le pronom m’ (pour me), qui lui est complément d’objet indirect : j’ai fait quoi ? une spécialité, à qui ? à moi. Il ne faut donc pas faire l’accord : M’étant fait une spécialité de l’aide, etc.
    D’autre part, on dit avoir des difficultés mais être en difficulté (au singulier). Il faut donc écrire l’aide aux enfants en difficulté scolaire. (ou en difficulté sur le plan scolaire).

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  • Grand maître Demandé le 27 août 2018 dans Accords

    Bonsoir Tony,

    A) en toute rigueur, dans des forfaits mobile, mobile est bien un nom apposé (au sens de forfaits pour mobile) et non adjectif (le forfait lui-même n’est pas mobile). Remarquez cependant que l’usage est très fluctuant, on trouve sur Internet à peu près autant d’occurrences de forfaits mobiles que de forfaits mobile.

    Les deux phrases suivantes sont correctes, quel était votre doute sur la dernière (« Elle a toujours été jalousée et enviée ») ?

    B) Il les a suppliées de leur dire de rester (on supplie quelqu’un de quelque chose et non à quelque chose)

    La seconde phrase est correcte pour l’accord de vécus (vivre est ici sous sa forme transitive), mais j’écrirais plutôt […] après des moments comme ceux que vous avez vécus — ou comme vous en avez vécu (mais plus d’accord ici à cause du en).

    Cette réponse a été acceptée par Tony. le 28 août 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 27 août 2018 dans Accords

    Bonjour GoldenBigCat, votre raisonnement est bon mais s’appuie sur des données incorrectes : le verbe pour lequel se pose la question de l’accord est permettre, c’est son COD qu’il faut chercher (réponse à la question ont permis quoi ?). La réponse à cette question n’est pas des qualités personnelles (qui lui est COD de je possède) mais de m’illustrer. C’est donc lui qui est COD de permis, et placé après le verbe, il ne faut pas faire l’accord : je possède des qualités personnelles m’ayant permis de m’illustrer parmi les meilleurs.

    Notez par ailleurs que le pronom m’ (mis pour à moi) est lui complément d’objet indirect (les qualités ont permis à moi de m’illustrer) et n’intervient pas dans l’accord (une erreur fréquente pour les femmes est d’écrire […] qui m’ont permise de m’illustrer, etc. qui est donc faux puisque le pronom — féminin — m’ n’y est pas COD mais COI).

    Cette réponse a été acceptée par GoldenBigCat. le 28 août 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 26 août 2018 dans Question de langue

    Bonjour Juliano, j’ai lu l’article du site auquel vous faites référence, et notamment le paragraphe sur la position de l’adjectif par rapport au nom suivi d’un complément, pour moi il s’agit plus d’une indication que d’une règle absolue. La phrase que vous citez comprend d’ailleurs une réserve importante (que je souligne) : Quand le substantif a un complément,  il faut, autant que l’usage peut le permettre, que l’adjectif précède, afin que ce complément suive le nom qu’il complète. Or dans la mesure où, comme vous l’avez noté vous-même et comme ce même site le confirme, la signification de l’adjectif est ici différente selon qu’il est placé avant ou après le nom, vous vous retrouvez précisément dans le cas où l’usage ne permet pas de choisir la position de l’adjectif en fonction de l’existence d’un complément de nom. En quelque sorte, vous avez deux « règles » (au sens très large) susceptibles de régir la position de l’adjectif (sa signification et la présence d’un complément de nom), mais la première (la signification de l’adjectif) est, à mon sens du moins, évidemment prioritaire. Vous pouvez donc sans états d’âme ignorer la seconde (celle du complément) et vous focaliser sur la signification de l’adjectif et la tournure que vous jugez la mieux adaptée dans le contexte de votre critique (ascension folle ou la folle ascension — d’après ce que vous disiez j’aurais tendance à préférer comme vous la première formulation : Ascension folle d’un exilé cubain jusqu’au manoir de la déchéance).

    Cette réponse a été acceptée par Juliano. le 26 août 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 25 août 2018 dans Accords

    Bonjour Fabien, sur ce point je vous donne entièrement raison. Il est clair que nous avons ici un infinitif sous-entendu (prendre) car on ne peut pas « devoir une mesure ». Il en aurait été différent si la phrase avait été il a pris toutes les mesures qu’il a voulu(es) car ici on pourrait considérer soit que mesures est COD de vouloir (car on peut vouloir des mesures), soit que prendre est sous-entendu et les deux formes (accord ou non du participe) auraient été possibles. Mais dans la phrase que vous citez, l’accord me semble aussi fautif, pour moi on ne peut pas l’écrire autrement que il a pris toutes les mesures qu’il a .

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  • Grand maître Demandé le 25 août 2018 dans Question de langue

    Bonjour Sarah, la perception que j’en ai est que qu’ « avoir le frisson » est une expression figurée, plus ou moins figée, se référant à une acception particulière (« frémissement qui accompagne une émotion ») plutôt qu’à la première, au sens propre (« tremblement passager et involontaire, dû au froid ou à un état fébrile ») de frisson. Mais rien ne vous oblige à utiliser cette locution (au singulier) pour décrire ce que vous éprouvez, vous pouvez très bien ressentir une série de frémissements (de peur, de dégoût ou au contraire de plaisir). À mon sens, donc, la phrase « J’en ai des frissons rien que d’y penser » est parfaitement correcte.

    Cette réponse a été acceptée par sabcdefg. le 26 août 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 24 août 2018 dans Accords

    Bonjour Matianyu, vous avez raison sur toute la ligne… 🙂 Notez toutefois que si vous optez pour la « nouvelle » orthographe avec le trait d’union pour le deuxième nombre (quatre-cents), il serait logique d’écrire cinq-cent-mille pour le premier… 😎

    Cette réponse a été acceptée par Matianyu. le 26 août 2018 Vous avez gagné 15 points.

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