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Je ne sais si la simple règle suivante peut régir tous les cas, mais elle semble s’appliquer à une écrasante majorité.
Voici une tentative de formalisation aussi simple que possible, avec des noms français:1. Devant un pluriel : systématiquement « des », contraction de « de les ». Des Ardennes (n.f.), des Monts-d ‘Auvergne (n.m.). Pas d’élision.
2. Devant un nom masculin : toujours « du », contraction de « de le ». Du Rhône, du Mans, du Haut-Bugey.
En revanche, toujours « d' » devant un nom commençant par une voyelle ou un « h » muet. De l’Ain, de l’Hérault.3a Devant un nom féminin : « de la » pour un toponyme. De la Marne (rivière), de la vallée d’Ossau (zone).
3b Devant un nom féminin : « de » pour une entité administrative : De France (Pays), de Provence (Région), de Haute-Marne (département).
En revanche, toujours « d' » devant un nom commençant par une voyelle ou un « h » muet. D’Isère / D’Hauteville.
N.B. 1 Le cas des villes et villages est important en volume et du fait de l’absence de genre officiel pour de nombreuses cités, qui restent néanmoins des entités administratives. On doit donc se reporter aux règles ad-hoc : De Paris, du Havre, de La Rochelle. Mêmes règles d’élision. D’Armentières.
N.B. 2 Pour les noms étrangers, se référer au genre officiellement reconnu. On écrira donc plutôt « l’État du Minas Gerais« .
N.B. 3 Le cas de Trianon est à interpréter historiquement. Le « trianon » (bâtiment) doit son nom au village de Trianon qui préexistait. D’où la graphie préférentielle « Traité de Trianon ».
N.B. 4 Pour Limbourg (Belgique), il y a homonymie de plusieurs entités administratives. Seul l’usage local prévaut.- 3988 vues
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Même dédaigné, le féminin ne présente pas de problèmes, étymologique ou de compréhension. Utilisons-le à l’envi, il en sera moins rare…
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Merci d’avoir ressorti cette vieille « dispute » (débat) autour du pluriel des noms propres.
À l’appui de l’analyse de startinnov, voici le Ngram qui montre que l’absence de « s » écrase depuis longtemps la présence de ce signe de pluriel. De plus, cela va dans le sens général de la disparition de la marque du pluriel, même pour les cas bien établis. Donc, pour moi, plus de marque.
Puis-je me permettre de demander à startinnov le site qui lui permet les analyses sur 10 000 ouvrages ? Ce système complète bien les analyses de Google Books…
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N’est-ce pas Jean-Luc Godard qui écrivait : « Parle à mon arrière-train, mon avant-garde est malade… » ? J’ai un doute…
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Je n’ai pas tout compris, mais dénoter est un verbe transitif direct : « Cela dénote (indique) ta position. »
On peut aussi l’employer avec une subordonnée : « Cela dénote que … ».
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Appliqué à une personne, le mot « numéro » a un fort relent d’épicène, sans aller toutefois jusqu’au bout : une femme est « un numéro » dans la liste de Schindler. On n’avait pas vraiment le temps de féminiser en « numérote »…
Ce qui manque, finalement, c’est le trait d’union : la/le numéro-X serait plus logique et permettrait d’éviter bien des maux de tête. Suggestion à qui de droit.
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Intéressant, mais ma grand-mère m’a formellement interdit de m’occuper de la féminisation des titres et fonctions. Elle m’a aussi déconseillé d’acheter quoi que ce soit à une camelote et assurait que sa médecine finirait par la tuer…
Elle n’était pas une orateur hors pair, mais elle avait du bon sens…
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L’Académie ? Il y a des exemples avec marque du pluriel dans le TLFi qui la représente…
En tout état de cause, je ne vois aucune raison de ne pas marquer le pluriel : le mot inca (ou gentilé Inca) est on ne peut plus francisé, donc accord au pluriel.
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Suite à la réponse de Dominique:
Hormis indistinguable (mais c’est le même mot), les quatre autres font planter mes recherches dans le CNRTL , le Littré ou le Larousse. Dans les analyses NGram, seuls arguable et endiguable apparaissent, mais avec des occurrences extrêmement faibles.
Dans certains milieux, des barbarismes peuvent se mettre à proliférer avec ou sans raison, mais cela ne cautionne pas pour autant leur usage. Il faut éviter de chercher des exceptions là où le consensus s’est déjà fait. Distinguable aurait déjà dû sauter en 1990 au titre de la catégorie « anomalies » (à mon avis), mais l’Académie ne semble même pas le connaître.
Finalement, à les utiliser malgré tout, autant les écrire sans le « u ».
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