Le profil de Chambaron
Grand maître
23221
points

Questions
27

Réponses
2882

  • Grand maître Demandé le 6 janvier 2016 dans Accords

    Dans votre phrase, « essentiel » n’est pas attribut de « annexes » mais de « il », pronom impersonnel et donc « neutre » (dit masculin).
    Pas d’accord donc : « Vous trouverez en complément un livret regroupant les annexes qu’il nous parait essentiel de joindre. »

    N.B. Dans votre dernière phrase, on écrit : « Me trompé-je ? » (ou  « Me trompè-je ? » depuis les réformes de 1990). Il faut de toute façon  accentuer le « e »…

    • 27728 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 6 janvier 2016 dans Accords

    Dans cette phrase, « m' » est COD de aider. Ce travail a aidé qui ? Moi, une femme.
    Il est placé avant le verbe, le participe s’accorde donc sans hésitation avec lui !

    Donc on écrit : « Ce travail m’a aidée à avancer. »

    • 33942 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 2 janvier 2016 dans Accords

    Même s’il semble exister des graphies avec le singulier (voir ci-après), je penche nettement pour le pluriel :
    1.  Raison générale : on exprime généralement un écart entre deux éléments individualisés que l’on compare.  On a des différences « entre » opinions.
    2. Raisons spécifiques au mot « opinion » : de nos jours, on parle, même pour un seul individu, de « ses » opinions philosophiques, religieuses ou politiques.

    Cela étant, cela n’explique pas totalement l’existence attestée du singulier. Celui-ci semble réservé à l’usage, moins courant, avec un mot caractérisant une réalité généralement non divisible. On peut ainsi écrire une différence « d’intensité », « de qualité » ou « de structure ». Il y a alors une différence « dans » un seul objet. On est plus proche de la quantification (une différence de calcul) que de la qualification (une différence de calculs).

    C’est assez finaud… Pour l’usage courant, je pense que le mieux est de tester un synonyme de « différence », qui n’ait pas de connotation quantitative. Je proposerais « divergence ». On comprend bien que l’on peut avoir une divergence d’opinions entre personnes, mais pas une « divergence » d’intensité dans la couleur rouge.

    Finalement, c’est pragmatiquement efficace. Je vais m’en resservir pour mes corrections…
    Merci pour votre question 2016 !

    • 14466 vues
    • 4 réponses
    • 1 votes
  • Grand maître Demandé le 2 janvier 2016 dans Accords

    Je crois qu’il ne sert à rien de les prendre un par un. De plus les dictionnaires peuvent considérer différemment le degré de francisation.
    Le mieux, quel que soit le cas (alcools ou autres) ou la langue (anglais, latin, etc.), est de se référer à la règle bien établie des pluriels des mots étrangers ou francisés. Attention, la typographie joue un rôle important !

    Expression ou mot totalement francisé :
    – Écrit en romain ;
    – Accentuation française ;
    – Trait d’union ;
    – Pluriel français.
    Exemple : un cocktail, des cocktails.

    Expression ou mot totalement non francisé ou douteux :
    – Écrit en italique ;
    – Accentuation de la langue d’origine (souvent aucune) :
    Pas de trait d’union ;
    – Pluriel de la langue d’origine (encore faut-il bien maitriser celle-ci…) ;
    Exemple : des irish coffees,, des blue lagoons.
    N.B. Si le pluriel pose un problème, il vaut mieux s’en tenir par prudence à l’invariabilité : des bloody mary  (maries  serait étrange) ou des gins tonic (inversion anormale adjectif-nom).

    Dans tous les cas, usage de minuscules des noms communs. Signalons toutefois que les noms de marque éventuels conservent en général leur majuscule, sauf si l’expression est vraiment tombée dans le domaine public : un vittel-menthe se prépare avec d’autres eaux de source, et ce n’est pas forcément de la menthe à la Vittel…

    J’espère que cela éclaircira vos idées pour ce début d’année !

    • 8382 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 31 décembre 2015 dans Général

    Aux différentes personnes du singulier :
    – Puis-je ?
    – Peux-tu ?
    – Peut-il ? Peut-on ?
    Les autres formes sont fantaisistes,,,

    Cette réponse a été acceptée par MySh. le 6 février 2016 Vous avez gagné 15 points.

    • 213901 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 30 décembre 2015 dans Accords

    Dans le cas d’un collectif singulier suivi d’un complément au pluriel, il y a souvent un arbitrage à faire et on accorde selon le sens (syllepse).

    Dans votre exemple, c’est plutôt le « minimum » qui oriente la phrase. Je choisirais donc : « Un minimum de connaissances en dessin est requis. »

    Cette réponse a été acceptée par _unelise_. le 30 décembre 2015 Vous avez gagné 15 points.

    • 7419 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 29 décembre 2015 dans Question de langue

    Ce mot galvaudé n’est même plus une faute de langue : il est malheureusement devenu la pâture quotidienne de tant de gens, et leur expliquer que « variante », « option » et tous les composés avec « autre » seraient plus adéquats, ne sert pas plus qu’un emplâtre sur une jambe de bois.
    Il y a tant de mots qui renient leur étymologie, se moquent de leur ascendance et disent ce que bon leur semble…

    Pour sauver l’essentiel de la langue, il m’arrive de jeter du lest par-dessus le bastingage : « alternative » en fait partie. Il est cuit, on ne peut plus rien pour lui, et les requins qui hantent le sillage se le partagent à l’envi. C’est répugnant, mais c’est comme ça…

    Cette réponse a été acceptée par jean bordes. le 30 décembre 2015 Vous avez gagné 15 points.

    • 6236 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 28 décembre 2015 dans Général

    Je donnerais une réponse plus nuancée concernant « sans limite ».

    Si le pluriel est de rigueur lorsque l’on ne précise pas de quelles limites il s’agit (un pouvoir sans limites ), il est normal de reprendre le singulier si le sens ou un déterminant viennent restreindre l’expression. Donc, dans la tournure « la durée de location serait sans limite », le singulier s’impose puisqu’il ne s’agit  que de limitation de la durée . On aurait de même : « une location sans limite de durée ».

    Ces syllepses  (accords non selon les règles grammaticales, mais selon le sens) sont souvent délicates. Prises isolément, elles s’écrivent finalement comme on le veut. À partir d’un certain degré de répétition (roman, thèse, mémoire) on doit pouvoir assumer les choix que l’on fait : quel parti a-t-on pris et comment l’assume-t-on ?

    C’est souvent le rôle du correcteur qui englobe toutes les options d’un texte dans une « politique » permanente unique qui assure la cohérence de l’ensemble.

    • 6257 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 23 décembre 2015 dans Question de langue

    Bon, je fais ma 365e réponse avant la trêve « des censeurs » — et des censeuses — de fin d’année…

    La décision  de ce membre de se retirer est sage. Il s’épargne des lendemains difficiles et sera sûrement plus heureux sur un autre site où les internautes affluent, les contributeurs se servent à longueur de journée des courbettes, les règles sont platoniciennement idéales et sur lequel les questionneurs distribuent généreusement des brassées de billets de Monopoly aux Gentils Répondeurs. Je n’en connais aucun, mais je lui fais confiance pour en trouver rapidement.

    Secundo : à la différence du vrai monde qui prévalait il y a encore quelques années, cette ère Internet dont nous avons accouché est peuplée d’ombres. C’est un mérite — Dieu sait s’il est rare — de ce site de proposer une levée de l’anonymat qui règne dans les réseaux sociaux ou les zones de commentaires de sites.  Les trois principaux contributeurs ici-même ont accepté cette contrainte : est-ce un hasard ? Ils mettent leur véritable patronyme, leur crédibilité professionnelle parfois, dans la balance. Et on vient les accuser d’arguments ad hominem  ! Mais de quel homo  s’agit-il ?

    Tertio, et j’en finis : ma question, c’en était une, portait sur la gestion des réponses entre le « français mandarin » et « français véhiculaire ». Malgré l’énergie déployée par beaucoup dans des domaines périphériques, je n’ai pas reçu de réponse, ce dont je suis fort… marri. Cette notion échapperait-elle à l’entendement ?  Quelle conception du français défendons-nous contre un monde de sauvages, quotidiennement agressés par l’arrogance anglo-saxonne et noyés dans un sabir débectable ? La tasse de thé petit doigt levé, ou l’expresso bien noir et les gants de boxe ?

    Le reste m’importe peu. Enfin si, quand même :  le fameux French humour ! Celui du Canard, de Rabelais, de Queneau, de Charlie, de Desproges ou de Devos, de Pierre Dac.  Cet humour qui se fait si rare devant nos modernes guerres de tranchées, boulets rouges et drapeaux noirs…

    • 14271 vues
    • 11 réponses
    • 1 votes
  • Grand maître Demandé le 18 décembre 2015 dans Général

    Comme navrant…

    • 3269 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes