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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 26 janvier 2016 dans Général

     « À l’attention de… » signifie « à destination de… », alors que « à l’intention de… » signifie « en l’honneur de… »
    Quel est le sens de votre phrase ? La première solution, je pense…

    Compléments et exercices sur le site du Projet Voltaire

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  • Grand maître Demandé le 26 janvier 2016 dans Accords

    Question valable pour tous les produits alimentaires, et notamment les fromages. C’est la rançon de notre système d’appellations géographiques…

    Devant la cacophonie généralisée des ouvrages de référence, j’aurais tendance à appliquer une philosophie de compromis proche de celle que vous énoncez :
    — variabilité des noms simples ;
    — invariabilité des noms composés (dont tous les saint-xxx).
    Attention à la différence entre appellation et marque commerciale. Le Château d’Yquem est un sauternes célèbre, mais reste le nom d’un domaine privé. Donc : des « Château d’Yquem »comme des « Château Lafite » (famille Rothschild à Pauillac).

    Les cépages sont des noms communs, et se comportent comme tels. Voir par exemple le cas du pinot ou du riesling. Cela étant, vu la variété lexicale pour près de 10 000 cépages sur la planète, on sera inspiré de présenter avec précaution un document contenant les moins connus ou ceux prêtant à confusion avec d’autres expressions (folle blanche, fer servadou, petit verdot, etc.)

    Hermitage s’écrit aussi ermitage : h muet donc, et liaison.

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  • Grand maître Demandé le 25 janvier 2016 dans Question de langue

    Il ne s’agit pas tellement de « règle », mais des tournures habituelles et reconnues avec tel ou tel complément.
    C’est donc plus une affaire de « propriété », de  style, voire de sonorité, que de grammaire…
    Il y a des centaines d’expressions, on ne peut en faire le tour ici, mais pour votre exemple (et hors contexte), « C’est ce qu’il y a de plus important au monde » semble le plus adéquat.

    Cette réponse a été acceptée par lgronier. le 25 janvier 2016 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 24 janvier 2016 dans Question de langue

    Il manquait sans doute une partie de la leçon, car c’est finalement très simple…

    Ci-après la règle de prononciation : En français, la règle générale est que s se prononce [z] quand elle est située entre deux voyelles, et  [s]  dans tous les autres cas (début de mot, ou située entre une consonne et une voyelle — Y compte comme voyelle). Elle se prononce rarement quand elle est située à la fin d’un mot, mais intervient dans les liaisons (elle se prononce dans ce cas [z] ).

    Il existe quelques exceptions, essentiellement du fait de l’étymologie d’un mot, qui peuvent entraver cette règle : a-symptote ou trans-itif par exemple.

    Que la langue ne soit pas toujours logique est bien connu, mais est-ce sa vocation ? En cas de besoin urgent, il faut apprendre l’espéranto ou se mettre aux mathématiques…

    Cette réponse a été acceptée par remi. le 28 janvier 2016 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 24 janvier 2016 dans Conjugaison

    Oui, c’est presque bien écrit :  « Les filles aiment les chroniques, pourvu que ça parle d’amour. »

    On pourrait y ajouter : « Les garçons aiment les mêmes chroniques, pourvu que ça parle de filles. »

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  • Grand maître Demandé le 22 janvier 2016 dans Question de langue

    Question surprenante à laquelle je n’ai pas trouvé de réponse toute faite. À défaut, je propose l’explication suivante, déduite de mes recherches diverses.

    La différence provient de l’historique des deux mots, et l’usage n’a fait qu’entériner les tournures.
    — Par construction, les rues étaient des passages en site urbain, souvent étroits et bordés de maisons plus ou moins élevées. Il y a donc une notion de volume, qui amène à considérer qu’on est « dans » la rue et qu’une fenêtre s’ouvre « sur » la rue. Cela étant, c’est la vision française, car les Anglais disent : «I am on the street ».
    — En France, les « boulevards » tiennent spécifiquement leur origine et leur nom des ouvrages et enceintes militaires qui s’y trouvaient avant leur démantèlement, notamment à Paris. Le large espace ainsi dégagé est perçu comme une zone plate, sans volume. Du coup, on se retrouve « sur » les boulevards. Les Anglais nous ont repris le mot…

    On peut valider avec des synonymes :
    — Dans l’impasse, dans la galerie, dans le passage, dans l’avenue (déjà moins systématique) ;
    — Sur la route ou autoroute, sur les Champs-Élysées, sur la promenade, sur la place.

    Si quelqu’un a mieux, je suis preneur…

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  • Grand maître Demandé le 22 janvier 2016 dans Accords

    Comme tout nom de devise utilisé en français, l’euro est un nom commun qui s’accorde dans tout écrit :  Un euro des euros. Un dollar des dollars, un  franc des francs, un zloty des zlotys, etc. Pas de majuscule.

    La confusion vient des billets libellés en euros. En effet, la B.C.E. a décidé, pour unifier les différentes langues des pays adhérents, de faire figurer la mention « EURO » — plus la Grèce avec son propre alphabet. Elle est alors un symbole monétaire comme le signe € et ne porte aucun signe de pluriel (comme les unités en physique).

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  • Grand maître Demandé le 21 janvier 2016 dans Général

    Les règles  — orthographique ou typographiques — régissant l’écriture des nombres en lettres sont nombreuses. Vous pouvez consulter notamment les Règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale  (Chapitre Fraction). Je ne réponds qu’à votre question , sans déborder sur d’autres thèmes.

    Cas des fractions :
    Jamais de trait d’union entre le numérateur (n/d) et le dénominateur (n/d) d’une fraction exprimée en lettres. Le dénominateur peut en revanche inclure un trait d’union. Il faut donc se garder de confondre fraction et dénominateur : les cinq centièmes (5/100 = 5 %), un cinq-centième (1/500 = 0,2 %).

    Cas des ordinaux :
    On reprend la graphie du cardinal correspondant : « la deux-centième page ».

    Plus généralement, depuis 1990, la nouvelle graphie permet de mieux distinguer les différents cas de figure :
    quarante-et-un tiers (41/3) de quarante et un tiers (40 + 1/3), ;
    — mille-cent-vingt septièmes (1120/7) de mille-cent vingt-septièmes (1100/27), de mille cent-vingt-septièmes (1000/127), ou encore de mille-cent-vingt-septième (1127e).

    Alors pourquoi un problème lors de vos exercices ? Parce que le Projet Voltaire n’applique pas les règles modifiées depuis 1990. C’est un choix assumé, mais qui risque de devenir problématique au fur et à mesure de la diffusion de ces règles, dont certaines sont de bon sens ou logiquement fondées. Le présent exemple illustre bien la difficulté dans le précédent système, qui ne liait les chiffres par un trait d’union que jusqu’à cent. La raison en était qu’on n’était censé écrire en lettres que les petits nombres, grosso modo ceux à deux chiffres… Les autres se composaient en chiffres.

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  • Grand maître Demandé le 20 janvier 2016 dans Général

    Le verbe « accaparer » est fondamentalement un transitif direct, signifiant « accumuler, en général au détriment d’autrui » des biens ou des valeurs. Il a pris aussi le sens de « monopoliser » une chose non économique (accaparer l’attention, la parole). La bonne tournure est donc :   « Connaissant ce client, je me doutais qu’il accaparerait le directeur pendant des heures. »

    Le Grevisse signale comme régionalisme (Québec, Belgique) la forme « s’accaparer de », qui reste à éviter en France.

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  • Grand maître Demandé le 19 janvier 2016 dans Général

    Je ne suis pas un spécialiste de l’argot, mais mon vieux Larousse « L’argot français et ses origines », donne les trois graphies comme interchangeables (exemples d’ouvrages à l’appui). De plus, au sens de rendez-vous s’ajoute celui de renseignement confidentiel.
    Dans les deux cas,  je privilégierais « rencard », plus conforme aux origines (renseignement, rencontre) et support du verbe (rencarder).

    Pour la mise au rebut, il s’agit d’une expression populaire, mais non spécifiquement argotique : le CNRTL opte pour « mettre au rancart », tout en mentionnant d’autres graphies. L’origine est trouble et non attestée.

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