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Je suis perplexe quant à la réponse…
D’une part, je ne trouve aucune raison « académique » de condamner l’ellipse du verbe dans la subordonnée. Ensuite, le sens n’est pas altéré. Enfin, la presse regorge de ce type de tournures avec de nombreux verbes : Les exemples dont s’inspirer, les champignons dont se méfier, les habitudes dont se moquer, Les droits dont se prévaloir, etc.
La littérature classique est en revanche avare d’exemples, sauf pour des parutions modernes (parfois pourtant soignées).
Ma conclusion serait qu’il s’agit plus là d’une question de style que de correction grammaticale. Le besoin de concision des titres d’articles dans la presse a amené ces formulations, peu utilisées dans un registre soutenu.
Je reste intéressé par des réponses documentées sur ce sujet.- 2689 vues
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Sauf contre-indication locale ou professionnelle inconnue de ma part, « professeur de portugais » est tout à fait correct.
N.B. Pas de majuscule à une langue bien entendu…- 2736 vues
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C’est la première fois que je croise cette expression et pense qu’il vaut mieux l’éviter sous peine de passer pour ce qu’on n’est sans doute pas…
Après recherche poussée, on trouve néanmoins mention d’une telle tournure dans le domaine technique (en mécanique, pour les dents d’un engrenage), en médecine (pour les descriptions de gencives) ou en vieux français. Peut-être s’agit-il donc là d’un bel archaïsme ayant survécu dans certaines régions…
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Les deux tournures sont acceptées par différentes sources de référence. Il en va de même avec des mots comme pareil ou rival, et ce dans des constructions comme sans égal(e), à l’égal(e) de, avoir son égal(e).
Il s’agit d’une opposition — ancienne — entre l’accord classique de l’attribut et la tournure adverbiale basée sur le neutre (masculin) signifiant à égalité.On peut néanmoins trouver une nuance dans certains cas :
— Elle est sans égale sur ce terrain : on la compare à un autre sujet de type féminin ;
— Elle est sans égal sur ce terrain : on la compare à n’importe qui, homme ou femme.
Vous voyez réapparaitre ce choix avec le pluriel :
— Ces animaux sont sans égaux pour la vitesse : comparés à d’autres animaux ;
— Ces animaux sont sans égal pour la vitesse : valeur absolue.- 3834 vues
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Quelque, devant un nom (précédé ou non d’un adjectif épithète), est adjectif dans sa construction avec que (registre soutenu). Il s’accorde donc.
S’il précède un adjectif attribut ou un adverbe, il est adverbe et ne s’accorde pas.
Cela explique les deux cas de vos exemples :
1. Le groupe « bons marcheurs » est attribut de « ils » (usage du verbe être) : pas d’accord.
2. Le groupe « bonnes chaussures » est composé d’un nom précédé d’un adjectif épithète (verbe avoir) : accord.P.S. Une astuce est de tenter de remplacer « quelque » par « aussi ». Si cela a du sens, c’est un adverbe et on ne l’accorde pas. Sinon, on accorde.
>>> Quelque (aussi) bons chercheurs qu’ils soient…- 5403 vues
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À priori, un flux comporte quantité d’éléments si ceux-ci sont dénombrables : un flux d’échanges, d’électrons, de personnes, etc.
Le singulier se justifie uniquement si l’objet du flux n’est pas en quantité dénombrable : un flux d’électricité, d’eau, etc.Cette réponse a été acceptée par rosecoutard. le 18 juin 2017 Vous avez gagné 15 points.
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C’est bien la politique qui est générale et non le discours !
Cela semble évident, sauf pour le rédacteur de l’article… hélas. Il s’agit là d’une « appellation contrôlée » à l’Assemblée et un journaliste ne devrait pas l’ignorer.- 4976 vues
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Bonjour,
Le présent site www.question-orthographe est en bonne partie indépendant des autres services du Projet Voltaire. Pour les questions relatives aux exercices proposés sur d’autres sites, il est préférable de contacter directement le webmestre compétent, les contributeurs n’ayant pas spécialement accès à ces données, même s’ils répondent volontiers aux questions avec leur propre sensibilité.- 2567 vues
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Il s’agit très exactement de la version linéaire d’une liste habituellement présentée avec des « puces » mais ponctuée de la même manière. Votre phrase peut se présenter sous la forme suivante :
Après le repas, il y avait :
— la sieste ;
— la balade au jardin ;
— la partie de tennis ;
— l’observation des oiseaux ;
— et enfin, le repos.
C’est très orthodoxe, mais peu courant dans un texte généraliste et donc un peu surprenant…- 2895 vues
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Le réponse fournie par PhL est très orthodoxe, mais il convient de mettre en garde contre les usages que l’Académie qualifierait d’abusifs.
C’est le cas ici, où « interrogeant » n’est pas employé au sens littéraire des auteurs du XIXᵉ siècle, mais de manière moderne. Ce n’est pas incorrect, c’est seulement… journalistique et quelque peu irritant.- 5786 vues
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