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Dans un contexte militaire ou guerrier, cette appellation est courante pour les troupes d’élite engagées dans des opérations non conventionnelles (l’équivalent de nos commandos).
Qualifiant un corps bien identifié, la locution est assujettie à la règle typographique classique : majuscule au substantif, minuscule aux termes associés qui suivent (ici l’adjectif).
Donc : Les Forces spéciales.
NB Aux États-Unis, cela correspond aux USASF, les fameux Bérets verts.- 871 vues
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La question est intéressante et plus délicate qu’il n’y parait à première vue.
D’un côté le « conditionnel de politesse » ne saurait s’appliquer à un verbe (demander) qui n’est pas un simple souhait mais une requête expresse (demander a un sens fort, comme exiger).
D’un autre côté, le futur ne se justifie pas puisque la demande semble immédiate.
La difficulté provient sans doute d’un usage abusif de ce verbe qui aboutit à un hybride malencontreux entre souhaiter (maintenant) et requérir , comme dans ce travail demandera de la patience.
In fine, la formule est donc à éviter dans le sens de l’exemple présenté : soit on demande tout de suite et ponctuellement quelque chose, soit on demandera à l’avenir l’exécution en continu d’une autre chose (on demande plus d’attention, de l’assiduité, etc.). C’est le mélange des deux qui crée le problème.- 38199 vues
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Les guillemets marquent en général une mise à distance du ou des mots qu’ils encadrent. Y en a-t-il vraiment besoin lorsque ces mots sont explicitement annoncés comme des jurons ? J’en doute, sinon les chapelets d’injures du capitaine Haddock en seraient truffés. L’italique n’est pas non plus très justifiée au regard de ses usages typographiques habituels (mots étrangers ou néologismes notamment).
Par ailleurs la phrase n’est pas vraiment du style direct et l’on peut aisément faire l’économie des points d’exclamation, ce qui règle la question de la majuscule.
Au total, cela donne: « Ils furent autorisés à les houspiller avec des compliments comme vilain, limace baveuse, vieille bique, manchot. »
C’est une solution certes sobre mais suffisante.Cette réponse a été acceptée par Ariane db. le 2 novembre 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Tout ce qui se trouve à l’intérieur d’une incise (entre virgules, parenthèses, crochets ou tirets) appartient à l’incise et est indépendant du reste de la phrase. On doit pouvoir l’ôter sans toucher au sens ou à la typographie. Le point abréviatif de etc. est donc indépendant du point de fin de phrase ; le signe de ponctuation suffit à isoler les deux — sauf dans le cas du tiret qui n’est pas répété et les deux points sont alors fusionnés.
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Les prépositions à et pour sont couramment utilisées, comme l’atteste le graphe de fréquence Ngram à consulter ici.
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À l’origine, ce sont les questions qui sont « à choix multiple » (voir CNRTL I.A.4.). Chaque choix est multiple (au singulier) de la même manière qu’un objet est multicolore, un animal omnivore, un ouvrier polyvalent ou, quelle chance, un trèfle quadrilobé.
C’est par une métonymie (un raccourci) récente que l’on parle de « questionnaire » à choix multiple, ce qui est courant mais un peu abusif puisqu’on ne choisit pas les questions mais les réponses prédéfinies aux questions.
Cela étant, au pluriel, on pourra utiliser grammaticalement le complément au singulier (des questionnaires à choix multiple) ou au pluriel (… à choix multiples). Comme souvent, en l’absence de différence de sens, c’est le singulier qui est préférable car générique. Linguistiquement, le pluriel ne se marque que pour une réelle différence.- 8723 vues
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La hantise des Français (et des Françaises, bien entendu) de « faire des fautes » ou « d’être incorrect » en parlant n’a décidément pas de limites ! Résultat de plusieurs siècles d’inoculation d’un poison aussi lent que douloureux par nos autorités académiques.
Alors non, il n’y a rien d’incorrect dans cette tournure utilisée de longue date et qu’il est bien inutile de chercher à décortiquer. Le en n’a ici aucune fonction grammaticale et fait partie intégrante de la locution verbale comme dans je m’en vais, je m’en donne (à cœur joie) et bien d’autres. Faites-en donc à votre guise !- 3376 vues
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Je ne retrouve hélas pas la référence dans les ouvrages de grammaire mais votre remarque est fondée. J’ai déjà croisé cette structure surprenante dans mes lectures.
Dans le cas où les sujets des propositions introduites par comme si sont différents, la seconde emploie que comme conjonction (en remplacement de comme si) avec le subjonctif.
Nous continuons à rester enfermés dans les souvenirs, comme si le temps ne s’était pas écoulé et que nous n’eussions pas bougé de notre place.
Nous continuons à rester enfermés dans les souvenirs, comme si nous n’avions pas bougé de notre place et que le temps ne se fût pas écoulé.
Nous continuons à rester enfermés dans les souvenirs, comme si nous ne bougions pas de notre place et que le temps ne s’écoule pas.
Sinon il faut répéter la conjonction :
Nous continuons à rester enfermés dans les souvenirs, comme si nous ne bougions pas de notre place et comme si le temps ne s’écoulait pas.
Je pense qu’il s’agit là d’un usage littéraire et d’un artifice de rédaction pour éviter la redite, assez lourde. C’est souvent le cas avec les emplois du subjonctif qui résultent non d’une logique de métronome mais de la pratique des auteurs.
Si quelqu’un dispose de la référence, je suis preneur car il est possible qu’il y ait d’autres conjonctions dans le même cas.- 2232 vues
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Comme dans des centaines de cas de compléments sans article, il est possible d’argumenter dans les deux sens. Ce ne sera jamais incorrect, mais crée en permanence des hésitations assez vaines, comme le prouvent toutes les questions de ce type posées sur ce site.
Linguistiquement, sauf obligation particulière (assez rare), c’est le singulier qui prime par défaut. Si le pluriel doit être indiqué, il est préférable de le marquer : une guerre des religions (article), une guerre de religions irréconciliables (adjectif).- 818 vues
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Sur– est ce qu’on appelle un « élément formant » utilisé comme préfixe. Il est très généralement soudé au radical et il n’y a pas de raison de ne pas le faire pour surmédication.
Il est à noter qu’il se différencie en cela de son antonyme sous- qui, lui, reste presque systématiquement lié par un trait d’union dans les composés modernes.- 1010 vues
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