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« Je suis » (tu es / elle-il est) est sous-entendu.
un homme –> enchanté
une femme –> enchantée
« Nous sommes » (vous êtes / elles-ils sont)
un groupe de femmes –> enchantées
un groupe d’hommes ou mixte –> enchantésMaintenant, je souhaite attirer votre attention sur le fait que, même si tout le monde le dit, selon les règles de la bienséance cela ne se dit pas. Seul un enchanteur pourrait nous enchanter au premier regard !
Dans le dictionnaire de l’Académie, on trouve cette définition :
Qui est sous l’effet d’un enchantement
Cela prouve bien à quel point cette tournure est exagérée et manque cruellement de nuance et de logique.
Malheureusement, en fin de page, on trouve aussi ceci :
(spécialement) Dans les formules de courtoisie. Je suis enchanté de faire votre connaissance. Elliptiquement. Enchanté !Pour une fois, je ne suis pas du tout d’accord avec les académiciens qui ont écrit ça.
Il ne s’agit nullement de prétention de ma part, mais en toute logique on ne peut pas pas être sous l’effet d’un enchantement chaque fois qu’on fait une nouvelle rencontre, c’est absurde.
De plus on ne fait pas la connaissance de quelqu’un juste en échangeant un premier regard, une première poignée de main.Dans les règles de la bienséance, on préconise plutôt (à accorder en genre et en nombre avec le ou les sujets) :
Bonjour madame / monsieur —–> Eh oui, tout simplement !
Heureuse / ravie de vous rencontrer. —> Ben oui, le premier contact, on appelle ça une rencontre)
Ce n’est qu’à la fin du premier entretien, au moment de se séparer, que l’on dira :
J’ai été heureuse / ravie de faire votre connaissance.- 19455 vues
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On dit « une journée portes ouvertes« . On ouvre grand les portes pour accueillir les visiteurs.
À noter qu’à l’oral on dira « journée portes-z-ouvertes ».
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Ce n’est pas tout à fait ça, Marouane, vous vous emmêlez un peu les pinceaux dans votre transposition : ça n’est pas vous qui questionnez Pérez, mais l’avocat, et ce n’est pas de vous qu’on parle, mais de l’accusé.
Voici le texte original du passage de ce chef d’œuvre que vous évoquez (absurde ?… ça n’est pas vraiment le qualificatif qui convient…….) :
L’avocat général lui a demandé si, du moins, il m’avait vu pleurer. Pérez a répondu que non. Le procureur a dit alors à son tour: « MM.
les Jurés apprécieront. » Mais mon avocat s’est fâché. Il a demandé à Pérez, sur un ton qui m’a semblé exagéré, « s’il avait vu
que je ne pleurais pas » Pérez a dit: « Non. »
–> Dialogue au style direct :
L’avocat : Du moins l’avez-vous vu pleurer ?
Pérez : Non.
L’avocat : Avez-vous vu qu’il ne pleurait pas ?
Pérez : Non.- 815 vues
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Personnellement, je ne comprends pas la phrase de la même façon que vous, Prince et Tara, à mon sens il ne s’agit pas de valeur marchande, puisque l’on parle ici d’êtres humains, et non d’objets, ni d’esclaves.
Je peux comprendre l’exemple donné par Prince, en effet, dans le cas d’un footballeur, on peut dire dans un langage familier « il vaut plus que Neymar », éventuellement, mais on dira plutôt « il vaut plus cher que Neymar / c’est le footballeur le plus cher sur le marché (mercato) », etc.Aussi, Sandrine, je pense que la tournure appropriée est, sans aucun doute :
Vous valiez mieux que moi, à cette époque j’étais vraiment un vaurien (étymologie : vault rien = mauvais sujet)
D’ailleurs, voici ce que l’on trouve notamment dans le dictionnaire de l’Académie (voir ICI ) :Ils ne valent pas mieux l’un que l’autre.
Cet homme ne vaut rien. Vous valez mieux que lui.- 814 vues
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L’article proposé par Souriceau est très intéressant et répondra en grande partie à votre question.
Malgré tout, je me permets d’ajouter qu’on » prévoit pour« .
Qu’as-tu prévu pour le dîner / pour le week-end prochain / pour l’anniversaire de maman, etc.
Donc, les tournures correctes sont :
Avez-vous prévu quelque chose pour ce soir ?
Avez-vous quelque chose de prévu pour ce soir ?- 15079 vues
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On écrit : l’École nationale supérieure des Beaux-Arts
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Pour rester modeste, je dirai / disons que je me débrouille.
Je me débrouille dirons-nous, pour rester modeste.À mon avis le conditionnel n’a rien à faire là. En effet, dans ce cas précis, il ne s’agit pas d’une « hypothèse », et je ne vois pas ce que « l’élégance » ou « la préférence » ont à voir avec la grammaire ou le bon sens.
Pour reprendre l’exemple de Tara, à la première personne du pluriel cela donne « dirons-nous » et non pas « dirions-nous« , ce qui n’aurait pas de sens, me semble-t-il.- 770 vues
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Ni « de« , ni « pour« , ni « avec » ne me semblent convenir. La locution est généralement employée seule.
Personnellement je penche plutôt pour :
Elle cueillait des framboises et s’en donnait à cœur joie.
Ou éventuellement
Elle s’en donnait à cœur joie à cueillir des framboises.- 1999 vues
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Non cumulable avec d’autres réductions, non valable pour les marques X, Y, et Z ni pour les services et les commandes déjà passées.
Il faut éviter d’employer « sur » pour tout et n’importe quoi, c’est un mal qui s’étend et nous ronge notre jolie langue.
On dira « Ce n’est pas valable non plus » et non pas « ce n’est pas valable aussi« .
Donc votre deuxième proposition « ainsi que » est erronée.- 759 vues
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