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  • Grand maître Demandé le 1 juin 2023 dans Question de langue

    Dans ce cas, « merci » est considéré comme une interjection, voici ce qu’en dit l’Académie :
    Merci :
    Interj. Pour exprimer sa reconnaissance, pour rendre grâce. Vous m’avez rendu un vrai service, merci ! Merci mille fois. Merci beaucoup, merci bien. Merci de votre obligeance.

    Devant un infinitif, il s’emploiera obligatoirement avec « de » : Merci de m’avoir répondu.
    Devant un nom il peut également être employé avec « pour », mais dans les règles de la bienséance il est conseillé de privilégier le « merci de« .

    Pour ce qui est de « retour« , il est généralement employé au singulier dans le sens de  :
    Action de renvoyer une chose, de la faire revenir à son point de départ ; fait d’être renvoyé.
    Répondre par retour du courrier ou, simplement, par retour, dès la réception de la lettre, de l’envoi.

    Il est vrai que désormais, la tournure « merci de tes retours » est entrée dans le jargon de bureau. On peut le déplorer ou pas, mais elle est de plus en plus utilisée, il faut bien le reconnaître.

    Aussi, vous ne prenez aucun risque à répondre à votre ami « Merci de ton retour« .
    S’il s’agit d’un interlocuteur moins proche, cela ne sera sans doute pas mal perçu non plus, mais vous ne prendrez aucun risque en écrivant plutôt « Je vous remercie de votre prompte réponse » qui est la formule consacrée.

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  • Grand maître Demandé le 1 juin 2023 dans Question de langue

    Chère Tara,

    Je pense que vous avez mal compris, il ne s’agit pas d’éviter tous les mots de la langue française contenant les trois lettres en question, au contraire, il est clairement écrit :
    « Lorsque » s’élide devant « on », pourtant, il est conseillé d’éviter le son [con]. Alors, faut-il écrire « Lorsque l’on » ? Ici, la présence des deux « l » n’est pas heureuse à l’oral. Pour des raisons d’euphonie, donc, on s’octroiera le droit d’écrire et de dire « lorsqu’on ».
    Mais il est vrai que certaines tournures ne sont pas très heureuses à l’oreille, comme par exemple « Il faut qu’on« , qui n’a rien d’indécent pourtant.

    À ce propos, nous sommes au XXIe siècle, et il n’y a pas si longtemps (car je m’aperçois que votre commentaire n’a pas été censuré) sur ce site nos textes étaient censurés à cause de ces 3 lettres. Je me souviens en particulier d’une de mes réponses ayant trait au vocabulaire de la fau*** , où ce mot avait été censuré par le robot de notre site.

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  • Grand maître Demandé le 31 mai 2023 dans Question de langue

    En effet, je vous le confirme, mais tous les grammairiens ne sont pas d’accord sur le sujet, et certains pensent qu’il peut s’élider devant un nom commençant par une voyelle..
    Voici un excellent article du Projet Voltaire sur le sujet ICI

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  • Grand maître Demandé le 31 mai 2023 dans Question de langue

    Le futur simple serait :
    « Je tremble à l’idée de me voir privé de ce que tant de temps et d’efforts me permettront d’approximativement posséder. »
    Vous pouvez très bien écrire votre phrase au passé composé, et cela aura le même sens qu’avec votre futur antérieur :
    « Je tremble à l’idée de me voir privé de ce que tant de temps et d’efforts m’ont permis d’approximativement posséder. »

    Maintenant, le futur antérieur est souvent employé pour faire un bilan, pour regarder un chemin parcouru, comme par exemple :
    « Quand je regarde le bilan de ces cinq dernières années, je me rends compte que les actions menées auront au moins servi à faire des heureux. »
    « Tout ça n’aura servi qu’à provoquer une dispute ? »
    « Ce spectacle raté t’aura au moins fait rire ! »

    Aussi, le futur antérieur n’est pas spécialement adapté dans votre phrase, mais n’est pas non plus inapproprié.
    C’est vous qui  choisissez ;°)

    Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 1 juin 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 27 mai 2023 dans Conjugaison

    Quand vous avez un doute, cherchez le sujet des verbes en cause.
    Un sujet répond à la question « qui / quoi ? ».
    Qui est entouré de ses parents et ses proches ? C’est « elle ». Donc on accorde en genre et en nombre, c’est-à-dire au féminin-singulier : entourée
    Qui va être baptisé ? C’est « elle », donc accord au féminin-singulier : baptisée

    Voici d’autres exemples qui répondent à vos questions :
    C’est entourés de leurs amis que (la fillette et) les deux garçons vont être baptisés.
    C’est entourées de leurs proches que les fillettes vont être baptisées.

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  • Grand maître Demandé le 27 mai 2023 dans Général

    Aucun mot de la langue française ne commence par « gaî », et donc je ne sais pas où vous avez pu trouver « gaîne « …………….

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  • Grand maître Demandé le 27 mai 2023 dans Question de langue

    « S’en » est la forme contractée de « se » (pronom personnel réfléchi de la troisième personne ) et de « en » (pronom personnel complément).
    « S’en aller » est la forme pronominale du verbe « aller ».
    Voici ce que l’Académie en dit :
    Pron. S’en aller, partir, s’éloigner. Va-t’en d’ici ! Allons-nous-en vite. Il s’en ira par le train. Il faut que tout le monde s’en aille. 
     Fig. Partir, disparaître. Ma jeunesse s’en est allée. Les années s’en vont. Toute sa fortune s’en va en procès. Cette tache s’en ira à la lessive.

    À ma connaissance, il n’y a pas de classification particulière des verbes pronominaux se construisant avec « en ».

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  • Grand maître Demandé le 27 mai 2023 dans Question de langue

    Signore Pompadour,

    À propos de vos nouvelles questions :
    Vous n’avez pas à être désolé, si c’est un point sur lequel vous butez encore, vous faites bien d’y revenir.
    Et si nous pouvons vous aider à y voir plus clair, nous en serons ravis !

    Les tournures suivantes sont fautives, et si vous regardez bien, elles sont identiques :
    Je crois la Thaïlande vivre  sous la même menace
    Je crois la Thaïlande être  en train de vivre sous la même menace.
    Je la crois être  en train de…

    La raison est simple : pour que cela soit correct, il faut que les deux verbes aient le même sujet !
    Or, dans votre phrase, c’est le narrateur qui est sujet du verbe « croire », et la Thaïlande sujet du verbe « vivre », vous comprenez ?

    Par exemple, une tournure correcte serait :
    Je crois vivre un cauchemar –> c’est « je » qui est le sujet de « croire » et aussi de « vivre ».
    Je me sens vieillir / Je me suis vu (en train de) la menacer d’une arme

    Vous me demandez si « Je la crois menacée » est une tournure correcte…
    Bien sûr, car vous avez ôté le verbe à l’infinitif ! Et d’ailleurs, si vous avez bien lu ma première réponse, je vous dis qu’on attend un adjectif (ou un PP mis comme adjectif) après « je la crois », et voici ce que je vous propose comme tournures correctes :
    Je crois la Thaïlande destinée / condamnée à vivre sous la même menace
    Je crois la Thaïlande incapable de résister à cette menace

    Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 28 mai 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 26 mai 2023 dans Question de langue

    La question est « Tu aimes ce sport ? » et non pas « Tu aimes faire du sport ? ».
    Aussi la proposition de réponse, avec le verbe « faire », est un peu bancale, et peut vous induire en erreur.
    En toute logique, on dira :
    Tu aimes ce sport ? —> Oui je l’aime (j’aime lui) –> Oui j’aime le pratiquer
    Tu aimes faire du ski
    ? –> Oui j’aime en faire (« en » = « de le » = « du »)

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  • Grand maître Demandé le 26 mai 2023 dans Question de langue

    Nous avons déjà eu des fils de conversation à ce propos, et vous nous avez expliqué que la tournure est correcte en italien (votre langue maternelle).
    Mais en français elle ne l’est pas.
    On attend plutôt un adjectif après Thaïlande, dans cette proposition :
    Je crois la Thaïlande destinée / condamnée à vivre sous la même menace
    Je crois la Thaïlande incapable de résister à cette menace

    Sinon, oui, c’est la seconde proposition qui est la bonne, et tout aussi élégante.

    Peut-être confondez-vous avec ces tournures :
    Je crois que je suis capable d’y résister –> Je crois être capable d’y résister –> Je me crois capable d’y résister.

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