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Jagellon,
Je n’arrive pas à vous prendre au sérieux, désolée… Le verbe « aller » aurait changé de groupe en 1990 ?! Première nouvelle… Pouvez-vous nous citer vos sources ?
Mes parents enseignaient déjà à leurs élèves dans les années 60-70 (vous naissiez à peine…) que le verbe « aller » est un verbe du troisième groupe.
Voici ce qu’en dit l’Académie :
En tant qu’irrégulier, le verbe aller ne saurait appartenir au « premier groupe », qui ne comporte par définition que des verbes dont la conjugaison est régulière, c’est-à-dire tous les verbes dont l’infinitif est en ‑er sauf aller et envoyer. Il convient donc de le ranger dans le « troisième groupe » avec tous les verbes irréguliers.Voici comment l’Académie explique ses formes irrégulières, du fait de son étymologie :
xie siècle. Du latin ambulare, « aller et venir, se promener, marcher », peut-être par l’intermédiaire d’une forme du commandement militaire, ambulate, « en avant, marche », contracté en al(l)ate. Dans la langue familière, ambulare a concurrencé ire, qui survit au futur et au conditionnel, et vadere, qui survit à certaines personnes de l’indicatif présent et à l’impératif singulier.- 83768 vues
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Vous diriez sans doute « je lui réponds avec plus d’émotion que je ne l’aurais voulu« .
Vous êtes d’accord, ce n’est pas l’émotion qui est voulue. Cela revient à dire « avec plus d’émotion que ce que j’aurais voulu dévoiler« .
Aussi, à mon avis, la tournure correcte sera plutôt :
Avec une voix plus chevrotante que je ne l’aurais voulu.- 1073 vues
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« Seul » s’écrit obligatoirement au masculin-singulier, puisqu’il se rapporte à « un tiers ».
C’est la suite de la phrase qui peut poser question :
Seul un tiers des élèves vient en cours. (si l’on considère « le tiers »)
Seul un tiers des élèves viennent encore en cours. (si l’on considère « les élèves).
Mais personnellement, je trouve qu’il faudrait plutôt dire « seulement« .- 1413 vues
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À mon sens OUI.
Voici ce qu’en dit l’Académie :
QUASI adverbe
Étymologie :xe siècle. Mot latin, signifiant « comme si, pour ainsi dire », lui-même formé à partir de quam, « comme, autant ; combien, à quel point », et si, «
■ Presque, peu s’en faut ; en quelque sorte. Cela n’arrive quasi jamais. Il fait régner dans sa maison une discipline quasi militaire.
Uni par un trait d’union à un nom, Quasi entre dans la formation de mots composés, dont les plus courants font ci-dessous l’objet d’une entrée.- 1437 vues
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« Il distinguait des coteaux où s’étalaient des bosquets de myrte, de laurier rose et de grenadier. Un peu plus loin, il observait des bois d’olivier, de citronnier et d’oranger. »
Une chose est sûre, l’auteur de cette phrase ne semble se préoccuper ni de la vraisemblance des faits ni de la justesse de son vocabulaire………….
Je suis tout à fait de l’avis de Bruno, à propos de tout ce qu’il écrit, et j’ajouterai ceci :
« Il distinguait » sous-entend qu’il aperçoit à peine tout cela. « Où s’étalaient » sous-entend qu’ils prennent beaucoup de place, et donc il fait plus que les « distinguer » il les voit très nettement.
« Un peu plus loin il observait » : Verbe très mal choisi.
Différents sens du verbe Observer :
O Regarder avec attention, surveiller, épier. Prenez garde, on nous observe. Observer du coin de l’œil. Observer les mouvements de l’ennemi.
O Considérer avec application des êtres, des choses, des phénomènes en vue d’en faire l’étude, d’en tirer un enseignement. Observer le cours des astres. Observer la nature. Observer les symptômes d’une maladie.
O Remarquer, constater. Observer des signes de reprise économique.
Comme vous le constatez, aucun de ces sens ne peut s’appliquer ici.
On dirait plutôt « un peu plus loin il apercevait« .De plus, le myrte est un arbrisseau, et on ne peut pas parler de « bosquets » de myrte, tout comme pour les lauriers-roses, on parlera plutôt de « massifs ».
Enfin, il semble peut probable de voir réunies ces essences et plantes à l’état sauvage. Alors peut-être s’agit-il de cultures ?
Car de la même façon, on ne parle pas de bois d’oliviers, mais plutôt d’oliveraies, d’orangeraies, de vergers.Vous comprenez donc que ce pluriel omis est loin d’être le seul problème de cette phrase
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La tournure est maladroite, car « de la sorte » signifie « ainsi, de cette manière« . Donc, dans votre phrase ça n’a pas de sens.
On dira plutôt :
Jamais elle n’avait agi de la sorte.
Jamais elle n’avait eu de tels gestes / un tel geste
Ou bien éventuellement (comme vous le suggère Marcel) Elle n’avait jamais eu des gestes de cette sorte / un geste de cette sorte.- 721 vues
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Le dictionnaire de l’Académie donne ceci :
Le divin Enfant, le Verbe divin, le divin Sauveur, Jésus-Christ.- 811 vues
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Je me permets de soulever quelques maladresses dans votre phrase :
O Personnellement, j’emploierais le singulier pour « tête« , car cela revient à dire –> ils avaient la tête découverte.
Je ne pense pas que l’on puisse dire : ils se tenaient là, têtes découvertes / têtes nues… on dira plutôt « ils étaient tête nue » (chacun était tête nue), mais évidemment je peux me tromper :°)
O À mon sens, ce ne sont pas les têtes qui sont trempées, mais les cheveux.
O « Serrés les uns les autres » ne se dit pas. Ils sont serrés les uns contre les autres.
O « épaule contre épaule » ne peut pas s’écrire au pluriel, car (à moins d’être vraiment très souple…) on ne peut toucher quelqu’un qu’avec une seule épaule.
Voici ma suggestion :
Tête nue (découverte) et les cheveux trempés par le crachin, ils se tenaient les mains, serrés les uns contre les autres, épaule contre épaule.- 716 vues
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Je ne comprends pas le vote négatif attribué à Tara. Effectivement, vous pouvez employer les deux formes.
L’Académie dit ceci :
Bande : Groupe d’animaux vivant ordinairement ensemble. Les loups vont toujours par bandes.L’encyclopédie Larousse dit ceci :
« Les crocodiles du Nil vivent en communautés réunissant des groupes distincts d’animaux de même âge et de même sexe. »On parle de la vie « de groupe« , on dit bien « vivre en groupe« , et l’on trouve le plus souvent la tournure au singulier, comme par exemple :
Site Parce de Courzieu : »Le présent article vous explique pourquoi les loups vivent en meute… Voir ICI
Site ASP : « La vie du loup en meute« .
Site IFAW : « Comme les loups chassent en meute, ils peuvent s’attaquer à des animaux plus grands qu’eux ».- 1408 vues
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Nous sommes bien d’accord, il s’agit d’un langage « du quotidien », plutôt appelé langage familier, ou populaire.
1 / Oui bien sûr, on peut utiliser la tournure pour autre chose que des consommables, pour tout ce dont on a envie ou besoin.
En effet, « t’en veux ? » est la tournure familière mise pour « tu en voudrais ?« .
Car dans les règles de la bienséance il n’est pas très séant de dire « je veux« , et l’on dira plutôt « je voudrais / j’aimerais / je veux bien » afin d’atténuer la notion d’exigence.
Donc on peut dire : je ne veux pas d’un mec pareil dans ma vie, et toi t’en veux ? Une vie comme la sienne, t’en voudrais ?2A / Question : Comment ça va ?
D’abord, « Bof ! » est plus explicite que tout, et il est utile de l’utiliser au début de vos réponses, afin de tout de suite faire comprendre dans quel état d’esprit vous êtes.
Réponses possibles, dans le langage familier :
Bof ! C’est pas la joie…
Bof ! J’ai connu plus joyeux… / J’ai connu mieux…
Bof ! J’en ai un peu marre / j’en ai un peu ma claque / j’en ai ras le bol !
J’y vais vraiment à reculons !2B / Comme-ci comme ça / Couci-couça / ça va, ça va… / ça peut aller / ça va comme ça peut…
2C / On dira plutôt « trouver ses marques » Voir ICI
À noter qu’on dira « je me remets dans le bain » s’il s’agit d’une activité qu’on avait interrompue et que l’on reprend.
Sinon, vous pouvez dire :
Je me mets dans le bain / Je m’y mets / Je m’y fais petit à petit / Je trouve mes marques / Je trouve ma place / Je m’intègre / Je m’adapte…- 841 vues
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