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Saint-Exupéry a fait dire au Petit Prince « Là d’où je viens« , et justement dans les exercices du Projet Voltaire, la tournure est considérée comme inappropriée.
La question revient régulièrement (notamment sur ce site), car elle intéresse beaucoup de monde, enseignants, étudiants, intellectuels, littérateurs, et j’en passe.
Effectivement, j’ai toujours appris qu’il s’agissait d’un pléonasme, l’adverbe « là » et le pronom relatif « où » faisant double emploi.
Bruno Dewaele, notre champion du monde, tout comme de nombreux grammairiens nous l’ont toujours confirmé…
Mais à force de vouloir laisser « évoluer » la langue, la tournure est désormais considérée comme recevable, je ne sais par quelle magie…
J’avais même posé la question aux Académiciens (sur leur site), et celui qui m’avait répondu affirmait que la tournure était correcte, sans plus d’explications ni de nuances………………………- 3737 vues
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C’est un peu du style télégraphique, c’est peut-être pour ça que vous doutez.
Personnellement, je le perçois comme un adjectif, et j’accorderais en genre et en nombre.De plus, la préposition « sur » est trop souvent employée à mauvais escient. On dira :
Ils ont beaucoup travaillé sur ce projet / sur le sujet, etc.
Mais
Ils sont les créateurs / les membres fondateurs de ce projet
Voici ma proposition :
Ils sont les éléments moteurs de ce projet- 5184 vues
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Nosferatus,
Je vous ai attribué un vote positif, car je trouve votre question intéressante à plusieurs égards (la preuve j’y reviens ;°) )
En effet, il y a deux fautes essentielles dans cette phrase :1 / L’emploi de « dont »
Je reviens avec des liens (qui seront opérants cette fois, je l’espère !) vers des articles qui disent à peu près tout sur le sujet :
Emplois de dont ICI
Et ICI l’article dont je vous ai donné le lien (inopérant) plus haut, où il est notamment écrit :
Si l’emploi de dont pour d’où dans les cas où l’idée de lieu matériel domine (Le pays dont il sort pour Le pays d’où il sort) ne saurait constituer une faute − quoi qu’ait pu en penser Vaugelas (*) −, l’Académie le considère désormais comme « vieilli » (pour ne pas dire archaïque) ou « littéraire ». Deux adjectifs qui, convenons-en, font… tache dans notre décor.
(*) « Quelques-uns disent encore dont, pour d’où, comme le lieu dont je viens, mais c’est très mal parler ; il faut dire d’où je viens, quoique ce fût sa vraie et sa première signification » (Remarques sur la langue française, 1647).2 / L’emploi de « causer »
Le verbe « causer » ne s’emploie ni avec un complément, ni à la forme pronominale, et il n’est pas interchangeable avec le verbe « parler ».Voici ce qu’en dit le Larousse :
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EMPLOI
Causer = s’entretenir. Cet emploi est correct : elles ont causé pendant une heure.
Causer = parler (il reste là, sans causer). Cet emploi populaire est à éviter dans la langue soignée.
recommandation :
Utiliser simplement le verbe parler : il reste là sans parler.
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CONSTRUCTION
Causer de qqch, causer avec qqn de qqch. Cette construction est correcte : j’ai causé de politique avec un vieil ami, nous avons causé de politique. Le tour elliptique causer affaires, causer politique est correct également.
Causer à qqn. Par analogie avec la construction du verbe parler (parler à qqn), l’emploi de causer à est fréquent dans la langue populaire : elle en a causé à sa copine ; réponds quand je te cause !
recommandation :
Éviter cette construction. Dire parler à qqn, s’adresser à qqn.Causer (+ nom de la langue parlée). Ce tour populaire (*causer anglais, *causer patois) est à éviter. En revanche, on peut dire : causer en anglais, causer en patois.
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Je me permets d’insister sur un point : « Le pays DONT il vient » est une tournure vieillie, en langage moderne on dira « Le pays D’OÙ il vient ».
D’ailleurs, ce qui est amusant c’est que le sens premier( étymologique) de « Dont » est « D’où » !
Voici ce qu’en dit le dictionnaire de l’Académie :
DONT
ixe siècle. Du latin populaire de unde, « d’où » (interrogatif), renforcement par de du latin classique unde, « d’où ».À l’origine, dont marquait la provenance avec une valeur adverbiale qu’il a conservée dans certains cas.1. Avec pour antécédent un nom de lieu. Vieilli ou litt. Le pays dont il est exilé. L’appartement, la chambre dont je l’ai vu sortir.
(Dans cet emploi, on dit plutôt aujourd’hui D’où.)- 1263 vues
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Je ne comprends pas pourquoi vous soulignez « de toute évidence ». Quelles sont les fautes dont vous parlez ?
Personnellement, je sais que le verbe « causer » est mal employé, et à mauvais escient. Ici il aurait fallu écrire :
De toute évidence, il ne veut pas qu’on lui parle du pays d’où il vient.Un article très intéressant sur le sujet ICI
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La réponse est contenue dans votre question, non ?
Ou alors, je ne comprends pas quelle est votre question….- 1263 vues
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Oui Fra,
Le sujet est « les voitures », donc accord au pluriel- 1542 vues
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Un bon conseil Naya : oubliez l’imparfait et le plus que parfait du subjonctif, bannissez-les de votre vie !
Ils sont tombés en désuétude, et ne sont plus employés que par quelques afficionados, puristes, ou snobs.Maintenant, j’ai un autre problème avec votre phrase, c’est son sens.
J’imagine la peinture d’un portrait, ou de la chirurgie esthétique.
Est-ce que les premières étapes étaient plutôt « brouillons » (l’adjectif) c’est-à-dire maladroites et sans soin ?
Ou bien il s’agissait de brouillons (le nom : premières étapes) ?
Dans les deux cas, la tournure est un peu bancale, il faudrait plutôt écrire :
S’il y eut des étapes avec d’autres visages, ce n’était qu’un travail brouillon Ou bien Ce n’étaient que des brouillons- 1262 vues
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Je n’ajouterai rien à l’excellente réponse de Tara.
Malgré tout, je souhaite revenir sur le sens de cette phrase :
Je suppose qu’il s’agit d’une plage de bord de mer. Elle est « vibrante de soleil « … « Vibrante » ???… Bon, admettons.
Mais je ne vois vraiment pas comment une plage peut « se presser derrière quelqu’un »……. Cela n’a pas de sens !Je trouve donc que les rédacteurs de dictées de FLE, dont le français n’est pas la langue maternelle, devraient arrêter de pondre des phrases alambiquées, et surtout devraient systématiquement vérifier le sens et les emplois des termes qu’ils utilisent !
Cela rendrait grand service aux étudiants, et leur éviterait de perdre leur latin et leur temps sur des tournures inappropriées.- 959 vues
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Je ne comprends pas le vote négatif attribué à Marcel………………….
On parle d’une région bien précise, et de plus le verbe « être » est au singulier pour nous le confirmer :
C’est l’une des seules régions à ne pas être encore occupée
–> C’est une région (avec une poignée d’autres) qui n’est pas encore occupée
–> C’est l’une des seules régions qui n’est pas encore occupéeLa forme au pluriel serait effectivement possible, mais personnellement, je la trouve moins logique :
C’est l’une des seules régions qui ne sont pas / à ne pas être encore occupées.
Personnellement, je trouve la phrase bancale, il serait plus juste d’écrire :
Elle fait partie des quelques seules régions à ne pas être encore occupées- 5221 vues
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