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  • Grand maître Demandé le 28 janvier 2016 dans Accords

    « Nos différences d’opinion » me semble erroné.
    Je penche plutôt pour « Nos opinions diffèrent (sont différentes) » ou bien « Nos divergences d’opinion« .

    Dans ce cas, il s’agit de l’opinion que chacun a (au singulier), même si l’on diffère sur plusieurs points.
    On ne peut pas dire « Ce sont tes opinions qui priment » au lieu de « C’est ton opinion qui prime« , n’est-ce pas ? Le sens n’est pas le même dans les deux phrases.

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  • Grand maître Demandé le 28 janvier 2016 dans Conjugaison

    Plutôt réducteur…

    « Aimer les chroniques » ça ne veut pas dire grand chose, sans précisions.
    On peut aimer les chroniques de tel journaliste, ou celles qui traitent de tel sujet.

    Mes suggestions :
    Les filles comme les garçons aiment les chroniques qui traitent d’amours adolescentes.

    Les femmes aiment les chroniques autour de l’amour, pourvu qu’on n’y défende pas les sempiternelles théories sexistes bourrées de clichés.

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  • Grand maître Demandé le 28 janvier 2016 dans Question de langue

    Il est important de préciser que le S de « Abasourdi » (tout comme celui de « Carrousel« ) se prononce Z et non pas S, comme de plus en plus d’intellectuels s’entêtent à le faire, propageant ainsi une déplorable mode de la cacophonie.

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  • Grand maître Demandé le 28 janvier 2016 dans Conjugaison

    Les spécialistes en la matière déconseillent catégoriquement d’utiliser le conditionnel dans une lettre de motivation, une sollicitation d’entretien ou tout autre courrier d’ordre professionnel.

    De plus, vous pouvez écrire à des amis, des relations, « Je serais ravie d’en discuter avec vous autour d’un verre », « Avec grand plaisir« , « J’accepte votre invitation avec joie« .
    En revanche, dans le domaine professionnel il est tout à fait déconseillé d’employer ces formules.
    Une certaine réserve est requise et que vous soyez « ravie » ou que cela vous fasse « plaisir » ne regarde que vous.

    Précision importante : « Échanger » employé seul est du jargon de bureau  et cette tournure est impropre !
    « Échanger » ne signifie en aucun cas « discuter » ou « converser ».
    On échange des propos, des idées, un point de vue, mais on n’échange pas tout court.
    En outre, vous n’êtes pas sur un pied d’égalité avec le recruteur, pour vous permettre de souhaiter échanger quoi que ce soit avec lui.
    Encore moins « d’échanger SUR »…

    ÉCHANGER (Définition du Larousse) :

      • Donner, livrer quelque chose, quelqu’un à quelqu’un dont on reçoit quelque chose, quelqu’un d’autre en contrepartie ; troquer des choses de valeur équivalente : Échanger un dessin contre un livre. Échanger des prisonniers.

     

      • S’adresser, s’envoyer, se donner réciproquement : J’ai échangé quelques idées avec lui. Échanger des coups.

     

      • Se communiquer des choses, se les adresser réciproquement : Échanger des lettres.

     

      • Au tennis, au tennis de table, faire des échanges de balles pour s’échauffer.

     

    Quant à vos motivations, il ne faut pas en parler  mais les démontrer à votre interlocuteur, dès la lettre de motivation, sans trop en dire tout en mettant en avant vos réalisations probantes, de façon à donner à votre lecteur l’envie d’en savoir plus et de vous proposer un rendez-vous. Sinon, votre lettre partira directement à la corbeille…

    En résumé, voici quelques formulations préférables :
    Je souhaite vous rencontrer afin de vous présenter mes réalisations les plus probantes…

    Je vous propose de venir vous exposer plus en détail mon parcours (mon projet, mes idées novatrices concernant mes responsabilités au poste de…, mes ambitions au sein de l’entreprise…).

    Je suis disponible tel et tel jour (toujours proposer une alternative, c-à-d deux dates sur la quinzaine qui suit) afin de venir vous présenter mon projet… vous entretenir de… (toujours motiver la raison de sa venue, une seule raison, un seul objet à cet entretien).

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  • Grand maître Demandé le 28 janvier 2016 dans Accords

    En ce qui concerne votre exemple, une seule orthographe possible :
    Puisque c’est « UN ou UNE », le verbe ne peut pas être au pluriel.
    Puisqu’on hésite sur le genre, on accorde au masculin et il est donc préférable d’écrire le nom masculin en deuxième position  :
    Une sœur ou un frère venait d’être vacciné.

    En revanche, il nous manque le contexte pour confirmer que la tournure de cette phrase est correcte.
    J’aurais plutôt écrit, par exemple :
    Un de ses frères et sœurs venait de se faire vacciner.

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  • Grand maître Demandé le 24 janvier 2016 dans Général

    Vous auriez pu écrire :
    « Quand il se met en colère, il ne se maîtrise plus et devient blessant ». 
    « Lorsqu’il s’énerve, il se met à dire n’importe quoi » ou bien « il se met à avoir des paroles blessantes ».

    Pour répondre à votre question, on dit : « Évitez que la colère NE PRENNE LE DESSUS. », tout court (et non pas « ne prenne le dessus sur…« ).
    « Avoir le dessus« , « prendre le dessus » signifie triompher, sortir vainqueur.
    Il s’agit alors d’un combat entre la colère et son self-control, et non pas entre la colère et sa gentillesse.
    On dit plutôt « Évitez que la colère ne l’emporte sur votre courtoisie« .

    Dans tous les cas, si quelqu’un est énervé, il vaut mieux éviter de lui conseiller de se calmer, ça risque fort de l’énerver encore plus…

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  • Grand maître Demandé le 24 janvier 2016 dans Accords

    Vous pouvez dérouler votre phrase dans l’autre sens, lorsque vous avez un doute.
    Ici, la phrase signifie « Il nous paraît essentiel de joindre en complément un livret regroupant les annexes. »

    Pour ce qui est de votre fin de question, personnellement, je vous conseille « Est-ce que je me trompe ?« , qui est tout de même plus moderne.
    Sinon, quitte à employer une tournure littéraire, autant faire illusion jusqu’au bout et ne pas vous arrêter en si bon chemin.
    Aussi, pour que vous n’ayez pas l’air de vous tromper justement,  je vous conseille « Me trompé-je ?« .

    À propos de 1990, je suis de l’avis de Jean et  de Czardas (et du plus grand nombre…), une réforme est censée être un changement visant à une AMÉLIORATION. C’est là que le bât blesse !
    À mon sens, cette réforme est inutile, pire encore, elle est nuisible.
    En fait « d’amélioration », on propose d’entériner tout ce qui était jusque-là considéré comme erroné, et d’apprendre 5000 fautes (et donc d’oublier les 5000 bonnes tournures, double peine !) dans le but, prétend-on, de « faire évoluer la langue ».
    Langue qui, de ce fait, ne peut qu’évoluer dans le mauvais sens et s’appauvrir de plus en plus, cela paraît évident ! (en tout cas pour le plus grand nombre…)

    Petit rappel : cette prétendue réforme autorise désormais l’orthographe ‘nénufar« , du fait de son étymologie arabe et non grecque.
    Dès 1990 la nouvelle orthographe de ce mot en particulier avait provoqué un véritable tollé, raison pour laquelle cette dissension entre partisans et opposants a été appelée « Guerre du nénuphar ».
    D’ailleurs, le titre de la brochure, parue en 2005, regroupant les réformes apportées à la langue, sonnait comme une provocation insupportable : Le millepatte sur un nénufar
    (évidemment, le correcteur orthographique du site souligne tout ça en rouge !  Non en effet, cette orthographe « réformée » n’est toujours pas acceptée ni utilisée par le plus grand nombre, n’en déplaise à l’Académie.)

    Vingt-cinq ans plus tard, nous nous apercevons que nous avions raison de nous inquiéter : les « éléfants« , les « téléfones« , les « farmacies » fleurissent de façon exponentielle, et à ce rythme nous ne sommes pas à l’abri de leur entrée dans le dictionnaire…
    Peut-être même, d’ici un quart de siècle, nous ferons-nous corriger notre orthographe traditionnelle, si nous ne continuons pas à nous battre pour ce en quoi nous croyons !

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  • Grand maître Demandé le 23 janvier 2016 dans Accords

    Vous accorderiez le verbe avec « canards » si vous écriviez « Les canards ne pleurent pas« .
    C’est peut-être cela qui vous faisait hésiter.

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  • Grand maître Demandé le 23 janvier 2016 dans Question de langue

    « Descendre dans la rue » est une expression figée qui signifie « aller manifester dans les rues ».

    En revanche, « ils sont descendus sur le boulevard Saint-Germain pour manifester » n’est pas très français.

    Cela n’a pas grand chose à voir avec le fait que ce soit un boulevard plutôt qu’une rue ou même une place.
    En effet, vous ne diriez pas « ils sont descendus SUR  la rue de la Paix », n’est-ce pas ?

    On dit plutôt :
    « Cent mille Parisiens ont défilé (ont manifesté) boulevard Saint-Germain ».
    « Cent mille Parisiens manifestaient place de la République ».
    Ni « dans » ni « sur« .

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  • Grand maître Demandé le 14 janvier 2016 dans Question de langue

    Pour laisser agir un produit, on le laisse POSER, c’est-à-dire qu’on le laisse EN REPOS, dans le sens de « laisser tranquille » (laisser tranquillement agir), sans intervenir.
    Il s’agit bien du temps de POSE.
    Il ne s’agit en tout cas pas de PAUSE ,  ce qui n’aurait aucun sens puisque le produit est justement en train d’agir.

    Pour une coloration, on commence par « l’appliquer », terme préférable à « poser », et l’on parlera alors du « temps d’application », dont on doit tenir compte dans le « temps de pose » du produit, c’est-à-dire la période totale pendant laquelle le produit est resté en contact avec les cheveux, depuis le début de son application jusqu’au rinçage.

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