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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2019 dans Accords

    Manuel, excusez-moi : à vous relire, je me dis que vous ne faites peut-être pas confusion comme je l’ai affirmé un peu vite plus haut.
    Simplement je trouve votre formulation pas claire et pouvant impliquer l’idée qu’un COD pourrait parfois faire l’action…

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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2019 dans Accords

    Manuel, vous faites confusion.
    COD signifie, il ne faut pas l’oublier, complément d‘objet direct. Un objet, par définition ne fait pas l’action, il la subit. C’est pour cela qu’on le nomme « objet ». « Objet » signifie ce sur quoi porte l’action. Celui qui fait l’action, qui « agit », est appelé « agent ».
    Dans une phrase comme : Paul a ouvert les fenêtres, l’agent est « Paul » et il est aussi sujet du verbe. « Fenêtres » est objet et complément construit directement (sans préposition) >COD.
    Si je la transforme ainsi en en gardant le sens : les fenêtres ont  été ouvertes par Paul. On garde le même objet (toujours la fenêtre) et le même agent (toujours Paul), mais cette  fois, l’objet est sujet du verbe et l’agent est complément (complément d’agent).

    Je fais ce point parce que la règle concernant les accords des participes passés ne peut être appliquée que si on a compris ce qu’est un sujet, un complément d’objet direct, notamment.

    D’abord, observer :
    De quel auxiliaire est accompagné le participe passé ?
    Si c’est l’auxiliaire « être », on fera toujours l »accord du PP avec le sujet (je simplifie un peu pour éviter de compliquer on a en fait le cas de certains pronominaux qui ne fonctionnent pas ainsi).
    Si c’est l’auxiliaire « avoir », on le fera parfois
    – s’il y a un COD placé avant le verbe
    Sinon (s’il est placé après), il n’y a pas accord.

    Donc, bien comprendre ce qu’est un complément d’objet direct, d’abord.

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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2019 dans Question de langue

    Il ne me semble pas qu’il y ait pléonasme.

    Toi, ma petite sœur, qui profites de mon absence pour grandir  : la petite sœur grandit pendant l’absence du narrateur. Le « qui profites » exprime un effet de surprise et un ton de reproche plaisant.
    sans moi : sans mon aide;  est ici pour signifier que le narrateur n’a pu lui apporter l’aide que peut-être il aurait voulu ou qu’il se serait attendu à devoir lui apporter.
    Entendu ainsi, il ne s’agit pas d’une croissance uniquement physique.
    Chacun des termes choisis, dans cette portion de phrase, est teinté d’affection et de mélancolie, d’où les échos : toi >ma petite sœur  > qui     –     mon absence > sans moi.

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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2019 dans Question de langue

    Je pense qu’il faut lire la phrase de Ellimac ainsi : Il leur faudra également apporter de la motivation.
    Et, comme Prince, je le dirais syntagme nominal partitif.

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  • Grand maître Demandé le 25 juin 2019 dans Accords

    Oui, merci pour ces messages qui me permettent d’avoir une vue plus nuancée.  En effet, je ne sais pas si on peut souhaiter une joie, sans doute; mais le plus souvent on souhaite avoir une joie, la vivre. Si bien que dans le cas de l’exemple, certes il peut y avoir accord avec « joie » mais finalement, je pencherais sur l’absence d’accord, « que » reprenant l’idée et pas le mot.
    D’autant que me gênait le « toute » placé devant le nom : « toute la joie » qui rendait le nom difficile à définir avec une relative.
    Et à ce propos une question : pourquoi ? Je veux dire pourquoi étais-je gênée par ce « toute » ?

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  • Grand maître Demandé le 25 juin 2019 dans Général

    Ce statut n’a pas de but réel il n’est qu’une simple manière d’exprimer mon désarroi je n’espère y trouver un quelconque soulagement mais seulement exploiter une nouvelle façon d’exprimer ce dernier.

    J’ai bien lu que cous ne corrigiez pas le style ni la ponctuation, Prince, mais permettez-moi d’ajouter ceci :
    Le mot « statut » me semble employé de façon impropre. Le mot « constat » serait plus approprié.
    Et pendant qu’on y est, je ne peux m’empêcher de réécrire cette phrase ainsi :

    Ce constat n’est qu’une simple manière d’exprimer mon désarroi et je n’en espère pas un quelconque soulagement;  je désirais   seulement l’exprimer d’une façon nouvelle.

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  • Grand maître Demandé le 25 juin 2019 dans Question de langue

    Me voilà rassurée. Merci.

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  • Grand maître Demandé le 24 juin 2019 dans Question de langue

    Bien contente que vous soyez d’accord Toshiro, et c’est bien le plus important. Mais pourquoi m’avez-vous enlevé un point ? A moins que quelque chose m’échappe car je suis toute nouvelle ici… hi hi!

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  • Grand maître Demandé le 23 juin 2019 dans Question de langue

    J’opterais pour des compléments circonstanciels de moyen. Et ceci parce qu’on a une décomposition d’un thème principal -même si non présent dans cet extrait- : l’homme en plusieurs « sous-thèmes ».
    De l’homme, l’auteur donne les différentes compétences qui lui ont permis de façonner son environnement et donc autant de moyens.
    On pourrait à chaque fois substituer « avec » à « par ».

    Ceci dit, dans ce texte, on peut hésiter, ce me semble, et y voir en effet des compléments d’agent avec inversion.

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  • Grand maître Demandé le 23 juin 2019 dans Question de langue

    Une petite remarque qui pourra peut-être vous aider à repérer principales et subordonnées.
    La proposition subordonnée apporte une information sur un nom ou un verbe de la principale.
    -sur un nom, comme dans votre exemple et c’est une subordonnée relative  :
    La maison qui a des volets verts appartient au maire.
    -sur un verbe, et c’est une subordonnée conjonctive :
    Quand je suis allé faire mes courses, il pleuvait des cordes.

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