Elle était restée enfermée.
Restée est un participe passé qui s’accorde avec le sujet car employé avec l’auxiliaire être
Enfermée est un participe passé employé comme adjectif et suit la règle de l’accord de l’adjectif avec le nom qu’il accompagne.

Il m’arrive de commencer ma journée à minuit, car je me serai couché à seize heures.

Je suppose, Nonobstant, que vous vouliez plutôt employer le conditionnel que le futur pour le verbe « coucher » :
> Il m’arrive de commencer ma journée à minuit, car je me serais couché à seize heures.
En changeant de personne cela donne :
Il nous arrive de commencer ma journée à minuit, car nous nous serions couchés à seize heures.

En fait vous voulez exprimer une cause hypothétique.
Votre phrase peut être développée ainsi :
Il m’arrive de commencer ma journée à minuit;  la cause en est peut-être  que je me serais  couché à seize heures.
Ce qui donne avec « nous » :
Il nous arrive de commencer ma journée à minuit, la cause en est peut-être  que nous nous serions  couchés à seize heures.

C’est pourquoi la phrase : Il m’arrive de commencer ma journée à minuit, car je me serais couché à seize heures est tout à fait acceptable.
Je l’ai remarqué plus d’une fois, il faut se garder d’appliquer automatiquement la concordance des temps, sous peine de perdre des nuances précieuses.

Les adverbes n’ont aucune incidence, ni sur la règle du participe passé :
Elles sont souvent parties en fin de matinée.
Les indices qu’il avait fort judicieusement relevés étaient prometteurs.

Ni sur le fait que le verbe faire, utilisé comme semi-auxiliaire* (dit factitif : indique qu’on incite quelqu’un à agir), ne s’accorde pas.

*Voyez la différence de sens du verbe faire dans ces exemples :
Cette tarte ? c’est Marthe qui l’a faite . Cette robe ? c’est aussi elle qui l’a faite.
La concierge ? Marthe l’a fait monter jusque chez elle.
En 1 on peut remplacer « fait » par « confectionnée » puis « fabriquée ». Le verbe a un sens « plein ».
En 2 c’est impossible (Marthe n’a pas fabriqué Marthe).

En réalité il ne vous sera pas difficile, j’en suis sûre de remettre de l’ordre dans vos notions concernant ce point.
Il semble que vous confondiez les différentes appellations des expansions du nom ainsi que leurs fonctions.
Un nom peut avoir 3 types d’expansions :
Voici leurs natures :
– l’adjectif : je vis dans une modeste maison.
– le nom ou GN  (groupe nominal) : je vis dans la maison de mes parents
– la proposition relative : je vis dans la maison que m’ont léguée mes parents.

Leurs fonctions :
l’adjectif peut être :
épithète : je vis dans une modeste maison
apposé ou épithète détaché (une particularité de l’épithète) : modeste, ma maison me plaît quand même beaucoup.
attribut : ma maison est modeste
Le nom (ou le GN) est toujours complément (du nom évidemment)
La proposition relative est toujours complément (du nom évidemment)

Eh voilà! il vous fallait je crois juste un peu d’ordre!

Il ne faut pas se focaliser sur l’homophonie. Il faut au contraire toujours revenir au sens .

Par exemple :
Dois-je écrire : les hommes ferment la porte ?
Dois-je écrire : les hommes fermes la portent ?
On ne peut le dire qu’en contexte.
Ajoutons alors du contexte :
Des hommes sortent de la maison. Les hommes ferment la porte.
Elle s’est évanouie dans la rue. Des hommes qui la soulèvent. Elle est en sécurité parce que sait que des hommes fermes la portent.
Il suffit d’ailleurs de changer la personne ou la structure :
Met-on le vert ou le bleu ?  mets-tu le vert ou le bleu ? Est-ce que tu mets le vert ou le bleu ?
Mettons le vert ou le bleu >> mets/mettez le vert ou le bleu. Il faut que nous mettions le vert ou le bleu.

On voit ainsi apparaître ici nettement deux formes de phrases différentes
1 = interrogative  : on cherche à obtenir une information
2 = injonctive : on cherche à faire faire quelque chose à quelqu’un

Ce n’est pas « quant à  » + pronom possessif* (et non adjectif possessif) qui fait problème.

Mes amis sont là; quant aux tiens, ils arriveront demain.
Tu as de très bons résultats ; quant aux leurs, ils sont plutôt médiocres.

*les pronoms personnels peuvent avoir les mêmes fonctions que les noms. >> Je suis contente, quant à mon père/quant à lui il est ravi.

Prisca : L’article devant deux me chiffonne encore

Deux, est  ici un adjectif , oui, mais un adjectif substantivé, c’est à dire employé comme nom.
Beaucoup d’adjectifs (voire tous) peuvent être substantivé :
un petit enfant >>un petit – une femme élégante >> une élégante – les deux amis >> les deux …

On peut en effet utiliser soit le subjonctif présent : la boutique est fermée jusqu’à ce qu’il revienne, auquel cas on considère qu’il y a simultanéité entre l’ouverture et le retour
ou la boutique est fermée jusqu’à ce qu’il soit revenu et là on considère qu’il y a antériorité du retour sur l’ouverture.
En fait il y a une nuance que choisit le locuteur, plus ou moins consciemment souvent d’ailleurs.

Voici quelle en est la raison :
– Certains de ces PP sont en effet considérés comme des prépositions :
Passé minuit, on éteint = après minuit, on éteint
étant donné/vu.. son attention elle n’aura pas oublié = grâce à  son attention..
Mais on peut les considérer comme de vrais PP s’ils sont placés après.

– Certains de ces PP correspondent à une ellipse :
Comme convenu/prévu/attendu,… elle éteignit la lumière = comme il était convenu/prévu/attendu…
Mais : comme son attitude était prévue, elle éteignit la lumière
Fini les tracas = c’est fini, les tracas (mais on peut avoir aussi  finis les tracas = les tracas sont finis)

– Certains de ce PP peuvent être considérés comme des adverbes :
Ci-joint une photocopie = ci-dessous une photocopie. Mais on peut avoir : ci jointe une photocopie, ces mots étant compris  comme de vrais PP)

Donc, la raison de l’accord ou non de ces participe passé découle de leur sens (lié à leur fonction dans la phrase).
S’il est  nettement ou si on estime qu’il est ce qui reste après une ellipse d’une forme impersonnelle ( par exemple, convenu –  fini) on le laisse invariable.
S’il remplit le rôle de préposition ou d’adverbe ou si on l’emploie dans ce rôle, on le laisse invariable
Si on l’utilise comme un adjectif (après un verbe par exemple mais pas seulement), on le fait varier selon l’accord voulu.
Voir cette page : Banque de dépannage linguistique – – Tableau-synthèse : participe passé sans auxiliaire

Oui, « tous les deux » est mis en apposition au nom « nos enfants » » puisque  venant compléter ce nom.
C’est « nos enfants » qui est attribut du sujet « vous » :
Nous vous chérissons également, Rodolphe et toi, parce que vous êtes  nos enfants..
« Tous les deux » vient clairement caractériser « nos enfants »