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En entendant les grognements de l’ours provenant de la grotte, ils préparèrent leurs fusils et lancèrent les chiens.
Autre façon de mettre le sens en lumière : En entendant les grognements de l’ours qui provenaient de la grotte, ils préparèrent leurs fusils et lancèrent les chiens.
On voit alors que « provenant » est un verbe est non un adjectif. Il a même un complément circonstanciel (de lieu : « de la grotte ») . Provenant de la grotte est donc une proposition participiale (complément du nom « ours »).
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On ne fait plus d’erreurs quand on sait que le verbe est dérivé du latin vērus « vrai » et qu’on connaît bien son sens : se montrer dans sa réalité, après vérification.
Exemples (TLF)L’échec de la manœuvre, faute d’ampleur, s’avérait – Joffre.
On commençait à faire parler les écrans et comme Jacques s’avérait phonogénique on lui donnait des tas d’espoirs – Queneau.
;En 1912, on découvrit aux États-Unis de petits cristaux de ce minéral qui s’avérèrent appartenir au système triclinique – A. et N. Metta,- 4398 vues
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« Devant » désigne un espace finalement assez vague et seule la situation peut lui donner un sens précis, et encore, parfois accompagné d’explications verbales ou gestuelles.
On comprendra « mets-toi devant moi » parce que le point de référence est celui qui parle.J’avais notamment repéré que la fameuse règle du participe passé , énoncée avec cet adverbe (accord quand le PP est devant le verbe/ pas accord derrière) restait inefficace à cause de cette ambiguïté, et j’ai alors systématiquement employé « à gauche » et « à droite »).
Pour plus de précision, on peut utiliser « à l’avant », qui est déjà plus précis : mets-toi à l’avant de la brouette me semble clair (mais pas dans le cas d’un groupe de mots parce qu’il s’agit d’une (mini) métaphore : on est dans un espace plat en deux dimensions.
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Il est vrai qu’on a là une ambiguïté.
Une idée : une seule chaussure peut-elle peser 900g ? Pour moi, je n’en sais rien du tout. Cela me semble quand même beaucoup. 1kg800 aux pieds ? Surtout actuellement, avec les progrès techniques.
J’opte décidément pour la paire de baskets!- 1943 vues
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Encadrant une phrase ou un segment de phrase, les tirets jouent le même rôle que les parenthèses
Voyez ce site :
LA PONCTUATION – Les tiretsMon point de vue personnel : pour une digression un peu longue, je préfère les parenthèses. Je réserve les tirets pour une simple et courte remarque ou à l’intérieur d’une parenthèse si je fais une digression dans la digression : à user avec modération cependant…
Et : les parenthèses et les tirets ayant -et pour cause- une apparence différente, on peut avoir envie d’une forme ou d’une autre. J’ai d’ailleurs en tête un passage de Proust où la parenthèse fait calligramme, évoquant les parois d’un aquarium :Et le soir ils ne dînaient pas à l’hôtel où, les sources électriques faisant sourdre à flots la lumière dans la grande salle à manger, celle-ci devenait comme un immense et merveilleux aquarium devant la paroi de verre duquel la population ouvrière de Balbec, les pêcheurs et aussi les familles de petits bourgeois, invisibles dans l’ombre, s’écrasaient au vitrage pour apercevoir, lentement balancée dans les remous d’or, la vie luxueuse de ces gens, aussi extraordinaire pour les pauvres que celle de poissons et de mollusques étranges (une grande question sociale, de savoir si la paroi de verre protégera toujours le festin des bêtes merveilleuses et si les gens obscurs qui regardent avidement dans la nuit ne viendront pas les cueillir dans leur aquarium et les manger). En attendant, peut-être parmi la foule arrêtée et confondue dans la nuit y avait-il quelque écrivain, quelque amateur d’ichtyologie humaine, qui, regardant les mâchoires de vieux monstres féminins se refermer sur un morceau de nourriture engloutie, se complaisait à classer ceux-ci par race, par caractères innés et aussi par ces caractères acquis qui font qu’une vieille dame serbe dont l’appendice buccal est d’un grand poisson de mer, parce que depuis son enfance elle vit dans les eaux douces du faubourg Saint-Germain, mange la salade comme une La Rochefoucauld.
Marcel Proust – A l’ombre des Jeunes Filles en fleurs- 2948 vues
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Les déictiques de temps (souvent des adverbes) indiquant le passé par rapport à un temps présent, comme Hier, l’année dernière, avant-hier, l’autre jour… n’obligent pas à employer le passé composé. Il obligent à employer un temps du passé, et il y en a plusieurs, dont le passé composé et l’imparfait.
On choisit l’un ou l’autre et dans un texte, le plus souvent en alternance. L’alternance peut avoir lieu aussi au sein d’une même phrase.
Ces deux temps ont des valeurs différentes.
Le passé composé marque la succession des événements (dans un récit écrit ou littéraire, on lui substitue le passé simple).
L’imparfait est là pour donner des informations, brosser un décor.
Le passé composé fait « voir » l’action ou le fait comme de l’extérieur, globalement : il a dormi puis il s’est préparé un sandwich.
L’imparfait nous fait « voir » l’action ou le fait de l’intérieur, dans son déroulement : il dormait. Les gens parlaient autour de lui, mais il dormait.- 2207 vues
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Il voulait se débarrasser d’elle, alors il l’avait piégée en montant en stratagème.
Je comprends les choses autrement :
L’imparfait du verbe « vouloir » fait partie des informations que nous donne le narrateur sur l’état d’esprit du personnage. Il voulait se débarrasser d’elle, il pensait toujours au moyen de le faire…
Le plus que parfait du verbe « piéger » > alors il l’avait piégée est une reprise du récit. Certes il y a antériorité puisque toujours le PQP marque l’antériorité, mais quelque part ailleurs dans le contexte. On peut en effet, raconter au PQP si on se situe chronologiquement plus à droite sur l’axe du temps.—————–Retour en arrière : Imp/PQP————————Récit au passé : PS/imp———————Présent de l’énonciateur——————->
Ce petit schéma rudimentaire pour essayer d’être claire…
___Il voulait se débarrasser d’elle, alors il l’a piégée en montant en stratagème.
Le temps proposé -le passé composé- est acceptable. En ce cas il a le rôle qu’a le passé simple dans un texte plus littéraire et il est normal de le rencontrer en alternance avec l’imparfait :———————————————————-Récit au passé : PC/imp————————–Présent de l’énonciateur——————->
Ici donc, pas de retour en arrière.On n’a qu’une phrase. Le contexte manque. Nous ne pouvons pas choisir mais Sandrine le peut.
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Oui oui bien sûr. Ce qui commande ici le subjonctif c’est l’expression « il est inacceptable ».
Il est/sera/serait inacceptable qu’un politicien dise
ll était/fut/aurait été inacceptable qu’un politicien dît : ici concordance des temps : à un temps passé dans la principale correspond un subjonctif passé dans la subordonnée.- 8992 vues
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Oui Vins, vous avez fait la bonne analyse.
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Je veux parler de l’une des histoires qui ont fait appel à mon sens de observation
La relative qui ont fait appel à mon sens de observation est bien là pour caractériser « histoires » et non « une ».
L’histoire dont veut parler l’énonciateur appartient à un ensemble, l’ensemble des histoires qui ont fait appel à son sens de l’observation, et non par exemple, à l’ensemble des histoires qui l’ont ennuyé.Il faut donc accorder le verbe avec l’antécédent de « qui », c’est à dire « histoires »
Cette réponse a été acceptée par durano. le 10 avril 2020 Vous avez gagné 15 points.
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