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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 7 décembre 2020 dans Général

    Quelle confusion avec cette appellation d’adjectifs de couleur pour des mots qui prennent deux natures.
    Un mot de couleur peut être soit un adjectifDes fleurs rouges
    Soit un nom : J’aime le rouge.
    Quand un mot de couleur est accompagné d’un adjectif, il est forcément un nom -même s’il n’a aucun déterminant- puisqu’on n’a jamais vu un adjectif qualifié par un autre adjectif.

    Il suffit alors de se rappeler qu’un nom a son propre nombre, qu’il ne s’accorde jamais avec un autre nom.

    D’ailleurs, beaucoup d’adjectifs sont employés comme noms.
    Faites entrer les petits enfants (petits est adjectif) / Les petits peuvent entrer (petits est nom).
    Une belle femme entra (adjectif)/ bonjour ma belle (nom)
    Un homme élégant —> un élégant
    Une personne puissante —> un puissant
    Une femme méchante —> un méchant
    etc.

    Parler d’adjectifs invariables est une absurdité :
    Des tissus émeraude est une ellipse pour des tissus de la couleur de l’émeraude. comme  un vêtement mode est une ellipse pour un vêtement à la mode et un meuble art-déco une ellipse pour un meuble de style art-déco.
    Des vestes jaune clair
    est une ellipse pour des vestes d‘un jaune clair (c’est évidemment le jaune qui est clair)

    ——
    Votre exemple me laisse perplexe Marine car je ne parviens pas à m’imaginer un blanc pourpre, le pourpre étant un rouge vif. Peut-être voulez-vous dire : blanc et pourpre ?
    Les bottes seront blanc et pourpre, c’est à dire teintes de blanc et de pourpre car elles ne peuvent être blanches et pourpres à la fois, ni blanc pourpre, un blanc pourpre est une couleur qui n’existe pas.

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  • Grand maître Demandé le 7 décembre 2020 dans Général

    Votre remarque concernant un verbe à l’infinitif et le pluriel, me fait penser à ceci.
    Vous avez pu rencontrer en effet, des infinitifs au pluriel :
    Les merveilleux couchers de soleil me ravissaient.
    Seulement, ici, l’infinitif, qui a perdu sa nature de verbe, est devenu nom. Il est d’ailleurs accompagné d’un déterminant comme le sont le plus souvent les noms : ce coucher de soleil – des couchers de soleil – un coucher de soleil – les couchers de soleil
    Ainsi, avec certains infinitifs on a fait des noms : un déjeuner – un lever – un savoir – un dire – le boire – le manger – le souper – le dîner – le rire … Ils se comportent comme les noms qu’ils sont devenus.

    Mais attention : dans votre exemple, Il faut aller les chercher,  « chercher » reste un verbe (°un chercher n’existe d’ailleurs pas) et « les » n’est pas déterminant mais pronom qui renvoie à un nom précédent.

    Mes parents sont partis. Il faut aller les chercher —> mes parents sont partis. Il faut aller chercher mes parents.
    Ma sœur est partie. Il faut aller la chercher : « la » est pronom et renvoie à « sœur ».
    Mon frère est parti. Il faut aller le chercher. « le » est pronom et renvoie à « frère ».

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  • Grand maître Demandé le 7 décembre 2020 dans Général

    Les deux points annoncent ici une explication (voici ce qu’est la variante 1,la variante 2, etc). Il sont suivis d’une minuscule.

    Lorsque les deux points annoncent du discours direct il est suivi d’une majuscule. Elle dit : « Faites-le entrer, je vous prie. »
    Même chose pour une citation.  J’aime cette phrase : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors, ils l’ont fait ».

    Dans ces deux derniers cas, on a deux phrases : une avant les deux points, l’autre après les deux points.
    Alors que dans votre exemple, on n’a, à chaque fois, qu’une phrase (sans verbe exprimé).
    • Variante 1 : tracé long par l’ouest

    Cette réponse a été acceptée par Yannick58. le 7 décembre 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 7 décembre 2020 dans Question de langue

    Partir de rien : rien est ici dans sa valeur de substantif signifiant « peu de chose », « bagatelle ».
    Il n’exprime pas une négation comme dans je ne veux rien.
    Il est très proche du sens de rem, (latin : accusatif du substantif res ) « chose ».

    Voir le IV du TLF :
    IV. − Emploi substantif
    1.
    Chose sans importance, bagatelle. Souvent aussi ce n’est qu’un rien, quelques deniers à peine (Faral,).
    N’est-ce
    rien que ce rien qui nous délivre de tout? (Claudel).

    Dire des riens. Ils riaient, disaient des riens (A. France).
    […]
    Très peu de chose. Il s’en fallut d’un rien qu’il ne tombât entre les mains de messer Frédéric (Montherlant).
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  • Grand maître Demandé le 7 décembre 2020 dans Question de langue

    Je dirais que cet étudiant se trouve face à une difficulté majeure, celle de ne pas savoir si son sujet de mémoire sera ou non validé; qu’ainsi il est contraint de travailler « à l’aveugle » et peut-être dans une mauvaise direction, auquel cas, outre l’inconfort évident qu’il y a à étudier dans une telle incertitude, il aura perdu son temps et son année.

    Cette réponse a été acceptée par roysand. le 28 décembre 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 6 décembre 2020 dans Général

    Vous pouvez écrire l’un ou l’autre. Puisque vous avez le choix, profitez-en, ce n’est pas si fréquent! 😊

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  • Grand maître Demandé le 6 décembre 2020 dans Conjugaison

    « Que » n’est pas ici une conjonction mais un pronom. Il n’influe en aucune manière sur le mode du verbe qui suit.
    Les formes que produit votre ombre me font penser à tout sauf à vous.
    Que est ici un pronom qui remplace le nom précédent « formes ».

    La phrase complexe peut se décomposer en deux propositions :
    Les formes me font penser à tout sauf à vous.
    Que votre ombre produit = votre ombre produit des formes.
    Dans la phrase complexe, que sert à deux choses : à éviter la répétition de « formes » et à relier les propositions. (c’est un pronom relatif)

    Ici le temps requis est bien l’indicatif.
    —-
    Il existe un autre « que », qui est un autre mot : la conjonction de subordination :
    Voici deux exemples : Je veux que vous preniez un parapluie – je pense que vous devriez prendre un parapluie.
    La conjonction « que » n’est pas un pronom, il ne remplace aucun nom ; elle sert seulement à relier les deux propositions.
    L’emploi du subjonctif ou de l’indicatif dépend du verbe de la principale et pas de « que ».
    —-
    Il existe encore un autre « que », qui cette fois est adverbe, joint à « ne » et signifie seulement :
    Je ne mange que des fruits = je mange seulement des fruits.

     

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  • Grand maître Demandé le 6 décembre 2020 dans Général

    Voyez cette réponse à une même question, Broums.
    Leur/leurs – Question Orthographe Voltaire

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  • Grand maître Demandé le 5 décembre 2020 dans Accords

    Alors vous dites : Toute la maison est en bois.😊
    Oui, devant un adjectif ou un complément de nom comme « en bois » c’est bien l’adverbe « tout » dont il s’agit.

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  • Grand maître Demandé le 5 décembre 2020 dans Conjugaison

    C’est oui pour vos deux premières questions. L’imparfait en principale a alors une valeur modale —> je n’étais pas = je n’aurais pas été. Avec une autre valeur : l’inéluctabilité.

    S’il avait envoyé une lettre anonyme je déménagerai demain.

    Ce sera plus clair ainsi :
    S’il avait envoyé une lettre anonyme, j’en serais averti et je déménagerai demain.

     

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