1. Ce que dit la BDL à ce sujet :
L’accord du verbe ayant plusieurs sujets introduits par le déterminant aucun suscite des hésitations. En effet, comme aucun a le sens de « pas un », doit-on utiliser le singulier en considérant que chaque sujet a une valeur nulle, ou y voir une addition de plusieurs sujets qui nécessite l’accord au pluriel ?
Lorsque plusieurs sujets sont juxtaposés et introduits par aucun, le verbe est souvent employé au singulier, car il est facile de concevoir l’action pour chacun des sujets séparément. Néanmoins, le pluriel est aussi possible.
Exemples :
– Aucune friandise, aucun dessert ne me fait plus plaisir qu’un morceau de bon chocolat.
– Aucun chat, aucun chien ne pouvait remplacer la souris qu’il avait apprivoisée.
– Aucun regret, aucun reproche ne vinrent gâter cette nuit. (Stendhal)

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2. La demeure est décorée avec le même luxe que s’il s’agissait d’un palais et je ne doutais désormais plus qu’elle eût (aurait)toute sa place au sein de notre famille.
Les temps des deux principales ne sont pas en cohérence :
La demeure est décorée avec le même luxe : « être » est au présent (passif)
et je ne doutais désormais plus : « douter » est au passé (imparfait).
Il convient de choisi le présent ou le passé.
– présent : la demeure est décorée avec le même luxe et je ne doute désormais plus
– passé :  la demeure était décorée avec le même luxe et je ne doutais désormais plus
—> la demeure est décorée avec le même luxe que s’il s’agissait (imparfait) d’un palais et je ne doute désormais plus qu’elle ait(subjonctif présent) toute sa place au sein de notre famille.
—> la demeure était décorée avec le même luxe que s’il se fut agi (passé antérieur) d’un palais et je ne doutais désormais plus qu’elle eût (subjonctif imparfait) toute sa place au sein de notre famille.

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3. Tête basse (le pluriel est possible), ils me saluèrent, leur masque laissant voir leurs yeux sans que rien ne puisse les obliger à me fixer davantage.
– Laisser à + infinitif forme des locutions verbales ayant un sens spécifique : laisser à désirer n’a pas le sens de laisser désirer.
Laisser à désirer = être médiocre – laisser à entendre  = faire croire- laisser à croire = tromper – laisser à penser = faire imaginer

– Le « ne » ici n’est pas explétif il fait couple avec rien : rien ne peut les obliger
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4. Il réalise que le texte n’a pas été rédigé en français comme le lieu d’édition britannique l’eût (= ne l’aurait : conditionnel passé 2ème forme : imparfait du subjonctif) fait supposer.

Vous qui, pour quelque raison que ce soit,  disposez de temps libre…
ou Vous qui, pour quelques raisons que ce soit,  disposez de temps libre …

On peut envisager qu’il n’y ait qu’une raison ou plusieurs raisons.

Le sujet apparent du verbe « être » est « ce » (cela), pronom neutre, 3e personne du singulier.
Pour quelque(s) raison(s) que ce soit = que cela soit n’importe quelle(s) raison(s)  : « quelque(s) raison(s) est sujet réel (ce n’est pas avec lui que s’accorde le verbe).

Autre exemple : il reste trois candidats : le verbe s’accorde avec le sujet apparent « il ».

1.Pour clore ce chapitre, je relèverai (nous relèverons) que cette offre pourrait être plus attractive.
Le futur n’a pas qu’une valeur temporelle (fait situé dans l’avenir). Parmi d’autres valeurs, il sert à l’atténuation et donc notamment à la politesse. C’est le cas ici.

2.Pour clore ce chapitre, je relèverais (nous relèverions)  que cette offre pourrait être plus attractive.
Le conditionnel a aussi une valeur d’atténuation.

La différence est précisément dans la forme.
Forme personnelle, courante : peut-être ne vous en souvenez-vous pas ?
Forme impersonnelle soutenue et archaïsante : peut-être ne vous en souvient-il pas ?

Le sens global est le même. La forme impersonnelle évoque une attitude passive du « vous », actif dans la forme personnelle.

Habiter ° COD = occuper habituellement un lieu.
Habiter + complément circonstanciel de lieu = avoir sa demeure dans un lieu.
TLF

Vous pouvez donc dire l’un ou l’autre. Il y a une nuance à choisir.

Comme « parc » est singulier, le pourcentage désigne une partie de ce tout. La logique veut le singulier : « 5% du parc est couvert par une garantie ».

Je pense que vous avez raison.  Vous êtes en poésie et vous êtes libre.  (La tournure était, ce me semble, d’usage en ancien français – à vérifier).

1. non, il faut rester cohérent :
Soit vous utilisez « nous » :
– Nous avions installé une cheminée pour nous chauffer et, tous deux incapables de nous retirer en ville, nous voulions tout investir dans cette maison de campagne.
Soit vous utilisez « on » (et dans ce cas « tous deux » s’accorde mal avec le « on ») :
– On avait installé une cheminée pour se chauffer et, (tous deux) incapables de se retirer en ville, on voulait tout investir dans cette maison de campagne.
Je vous conseille le « nous » qui est plus élégant ici.

2. Les deux phrases sont correctes, la première est sans doute plus fluide. La seconde multiplie les pronoms et conjonction: qui – quelle que  –  laquelle.

3 gardez le singulier puisque vous avez déjà opté pour le singulier pour « tel colifichet ».

4. les deux tournures sont correctes. Celle avec « pour » insiste sur le but.

En français on a plusieurs formes de phrases interrogatives :

Il pense partir demain. —>
Il pense partir demain ?
Pense-t-il partir demain ?
Est-ce qu’il pense partir demain ?

Les trois formes sont parfaitement correctes. On ne peut pas dire qu’il faille en choisir une plutôt qu’une autre.
La phrase 2 est d’un niveau plus soutenu que les deux autres, c’est tout.

Il me semble (je n’ai pas le contexte) que vous pourriez mettre « antérieure » entre virgules :
Par exemple :  une de ses œuvres, antérieure, est d’un style très différent.