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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 17 février 2021 dans Général

    Il faut une virgule parce que « ce », avec la proposition  relative (qui lui ajoute une qualification), est mis en apposition à la préposition qui précède.

    J’étudie beaucoup, ce qui me permet de réussir mes examens = j’étudie beaucoup, chose (comportement/attitude) qui me permet de réussir mes examens.

    La structure est la même que celle de la phrase ci-dessous où la relative est remplacée par un adjectif :
    J’étudie beaucoup, comportement  fructueux.

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  • Grand maître Demandé le 16 février 2021 dans Conjugaison

    Bien que Johnny lui eût expliqué qu’aucune langue ne lui serait désormais inaccessible, elle ne parvenait pas à comprendre comment cela était possible et ne lassait pas de s’en émerveiller.

    La phrase est au système du passé, c’est donc le plus que parfait du subjonctif qui convient et qui passe très bien à l’écrit, surtout à la 3e personne.
    Mais à l’oral, pour ne pas paraître pédant, et parce que l’imparfait du subjonctif tombe en désuétude, on utilisera le passé du subjonctif, soit la première phrase que vous citez.

    Cette réponse a été acceptée par Bernous. le 16 février 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 16 février 2021 dans Accords

    Vivre pleinement la vie que Dieu nous a  destinés à vivre.
    Le sens est : Dieu nous a destinés à vivre cette vie qu’il faut vivre pleinement
    Analyse :
    nous : COD du verbe destiner (destiner quelque chose
    vie : COD du 1er verbe vivre
    qu’ (que) : COD du 2e verbe vivre

    L’accord du participe passé « destinés » qui est employé avec l’auxiliaire avoir se fait avec le COD du verbe  parce qu’il est placé avant : nous est masculin pluriel —> destinés

    ——-
    La phrase n’a pas le même sens que celle-ci :
    Dieu nous a destiné cette vie qu’ il faut vivre pleinement . Cette fois, le COD du verbe « destiner » est bien « cette vie mais il est placé après. S’il était placé avant il y aurait accord :  Cette vie, que Dieu nous a destinée, il faut la vivre pleinement

    Cette réponse a été acceptée par Floettons. le 16 février 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • j’ai réalisé des mesures liées à l’environnement et à l’eau, cela m’a plu

    Cela m’a plu = cela a plu à moi.
    L’auxiliaire qui accompagne le participe passé est « avoir ». Il n’y a pas de COD (le verbe plaire n’en accepte d’ailleurs pas). « m’  » est COi. Aucun accord donc.
    J’écrirais plutôt : j’ai réalisé des mesures liées à l’environnement et à l’eau, ce qui m’a plu .
     —
    Remarque : j’aimerais savoir (c’est le conditionnel qui est requis)

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  • Grand maître Demandé le 16 février 2021 dans Question de langue

    Plutôt que d’utiliser les questions quoi ? (ou qui?) qui est-ce qui ? pour détecter les sujets et les COD -c’est un truc qu’on donne aux enfants dans un premier temps- il vaut mieux comprendre ce qu’est un COD, un sujet, un attribut, etc.

    Dans la phrase qui nous intéresse : il pleut des cordes
    Nous avons une forme impersonnelle : « il » ne représente rien. Le verbe s’accorde avec lui cependant : on dit que c’est le sujet apparent. Apparent seulement (ou grammatical) parce que justement, il est vide de sens.
    Ce qui fait l’action de pleuvoir, c’est à dire de tomber en pluie, ou ici comme de la pluie, c’est « des cordes », le véritable sujet (dit sujet réel).

    Il entre dans la salle une dizaine de personnes  – il se passe des choses graves – il fuse des plaisanteries de tous côtés – …

    Il arrive que le verbe pleuvoir, utilisé par analogie, ait un COD mais dans un contexte littéraire :
    Ô noyer odorant! dont les feuilles suantes (…) pleuvent de l’ombre sur les puits (Jammes)
    Le verbe pleuvoir a un sujet « les feuilles » et un COD « de l’ombre »

    —-
    Le COD subit l’action/l’action porte sur le COD
    L’attribut se rapporte à un nom sur lequel il peut se superposer : mon père est médecin (père = médecin)
    Le sujet est un constituant indispensable de la phrase. Il forme avec le verbe un couple formant une phrase. Le sujet fait connaître la personne, l’animal, l’objet, la situation ou la chose portés par le verbe.

    Cette réponse a été acceptée par francais. le 16 février 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 16 février 2021 dans Question de langue

    Une erreur est un fait : dire que quelqu’un a fait une erreur, c’est constater que la personne s’est trompée.
    Le mot « faute » comporte une idée de manquement. Faire une faute, c’est faillir à quelque chose : à un devoir, à une morale…

    C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai toujours parlé, en ce qui concerne l’orthographe, d’erreurs et non de fautes, et je déplore cette habitude héritée d’un temps où se tromper dans ce domaine provoquait la réprobation et mettait le rouge au front.

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  • Grand maître Demandé le 16 février 2021 dans Question de langue

    Accompagner quelqu’un pour + infinitif.
    Je l’accompagnerai pour faire les courses.

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  • Grand maître Demandé le 15 février 2021 dans Général

    En enlevant aussi le « en » : Pourriez-vous me donner votre avis, sachant que depuis le début du mois, j’ai commencé à suivre les cours en distanciel ?
    Je préfèrerais reformuler ainsi :
    Pourriez-vous me donner votre avis ? Je crois bon de préciser  que depuis le début du mois, j’ai commencé à suivre les cours en distanciel.

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  • Grand maître Demandé le 15 février 2021 dans Accords

    Manuel a écrit : certains me disaient que l’on n’écrit pas ce qui ne se dit pas (donc pas d’orthographe pour le style familier, style parlé, grossier même), bizarre comme réponse.

    En effet, plus que bizarre : absurde.
    – le  style parlé « se dit », par définition.
    – le style familier, grossier, sont des états de la langue qui existent aussi bien à l’oral qu’à l’écrit.
    – on peut donner l’impression, à l’écrit, de la langue parlée. Ce n’est qu’une transposition qi fait illusion. (On ne comprendrait souvent rien à lire ce qu’on prononce exactement.)

    Ça a débuté comme ça. Moi, j’avais jamais rien dit. Rien. C’est Arthur Ganate qui m’a fait parler. Arthur, un étudiant, un carabin lui aussi, un camarade. On se rencontre donc place Clichy. C’était après le déjeuner. Il veut me parler. Je l’écoute. « Restons pas dehors ! qu’il me dit. Rentrons ! » Je rentre avec lui. Voilà. L.F Céline « Voyage au bout de la nuit »

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  • Grand maître Demandé le 14 février 2021 dans Accords

    Peut-être Manuel,  vouez-vous dire : sans aucun pronom, qu’il soit personnel ou relatif et dans la phrase affirmative ?
    (Parce que Prince vous a donné des exemples)

    La place du COD est extrêmement importante en français. Comme il n’existe pas d’indication dans la forme du nom pour déterminer sa fonction, c’est sa place qui renseigne sur son rôle (sa fonction) dans la phrase.
    Le schéma est donc : Sujet + verbe + COD et le nom COD se trouvera toujours après le verbe.

    Il en est autrement pour le pronom qui lui, change de forme selon sa fonction. Ainsi, pour simplifier, « que », « le » sont toujours pronoms COD en face de « qui », « il », toujours sujet. Ce qui implique que le pronom peut se placer avant le verbe.
    On a donc : 1Pierre mange le fruit et 2Pierre le mange.
    Si on change l’ordre des mots en 1 on obtient : le fruit mange Pierre c’est à dire un non sens.
    Dans certains cas il y a sens, mais un sens différent : le policier frappe Pierre – ->Pierre frappe le policier.

    Cependant, il n’est pas impossible de rencontrer des cas où on a antéposé le nom COD sans cependant placer le sujet après le verbe.
    Voici : la pomme il a prise, la pomme il a pelée, la pomme il a mangée.
    On obtient un écart par rapport à la norme et donc ce qu’on appelle un effet de style ici soulignée par l’anaphore (la double reprise de la construction)

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