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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 14 février 2021 dans Accords

    Bien que la mise en page – qui est celle d’un questionnaire- « casse » la phrase,
    L’utilisation du klaxon sera
    Réponse C : tolérée
    Réponse D : interdite
    l’ensemble est une abréviation de la phrase entièrement rédigée :
    L’utilisation du klaxon sera tolérée ou interdite (cochez la réponse C ou la réponse D).
    Les participes passés « tolérée » et « interdite » sont employés avec l’auxiliaire « être » et s’accordent avec le sujet féminin singulier qui est « utilisation ». (Règle de l’accord du participe passé).

    Les arrêts et stationnements sur les accotements sont libres : l’adjectif « libres » se rapporte aux deux noms « arrêts » et « stationnements », masculins pluriels.

    Cette réponse a été acceptée par francais. le 14 février 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 14 février 2021 dans Conjugaison

    Il serait intéressant de savoir si les amibes ont des affinités…
    Il serait : il s’agit du conditionnel présent qui situe l’énoncé dans le présent avec sa valeur modale qui sert ici à atténuer l’affirmation (prudence, proposition polie, etc.).
    La concordance des temps est donc respectée.

    Il aurait été intéressant de savoir s’il travaillait quand les faits….
    Dans la principale le verbe est cette fois au conditionnel passé. Le temps dans la subordonnée doit être au passé.
    Mais dans votre phrase, parce que la subordonnée parle d’un fait non situé dans le temps mais qui se réalise quel que soit le moment du temps où l’on se situe (valeur intemporelle) son verbe peut être mis au présent.
    lI aurait été intéressant de savoir  si les amibes ont des affinités…

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  • Grand maître Demandé le 13 février 2021 dans Conjugaison

    Mais que toi, tu aies envie de plus…
    C’est le subjonctif qui est correct ici. « avoir envie de plus » est un fait qui est posé avant son analyse et sa remise en question. Il y a, derrière cette formulation,  l’attitude critique de l’émetteur devant le désir de son interlocuteur.

    Cette réponse a été acceptée par Vartol. le 13 février 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 12 février 2021 dans Général

    Je ne mettrais pas de majuscule ici —> Utilisation : le laurier rose permet de soigner… parce que les deux points annoncent un développement de « utilisation ».
    La majuscule est de mise si on fait la citation d’une phrase complète —>Paul Valéry a dit : « L’art est fait de beaux détails. »
    Mais non si on cite une portion de phrase : Giono a dit : « […] ils dorment, étalés sur la force plate du vent. »

    Après le mot exemple, on ne mettra pas de majuscule —>On trouve dans nos forêts différents champignons. Exemples : l’oronge vraie, la chanterelle….  : les deux points annoncent un développement, ont le sens de ces différents champignons sont…
    Sauf bien sûr si on cite une phrase en exemple.

    Cette réponse a été acceptée par Ariane db. le 13 février 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 12 février 2021 dans Général

    Si votre question porte sur « volais-je une pomme, alors que c’est vous … ? » : la formulation est correcte et relève même de la langue soutenue.
    Vous avez utilisé une des trois formes interrogatives qui existent en français :
    -Verbe + – +sujet  (inversion du sujet) + ?                 volais-je une pomme ?
    – est-ce que + sujet + verbe + ? :                                    est-ce que je volais une pomme ?
    – sujet + verbe + ? :                                                                 je volais une pomme ?

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  • Vous avez raison de relever nos apparentes incohérences. Je dis bien « apparentes ». L’emploi du subjonctif est extrêmement complexe et répond à beaucoup de critères. Voyez ci-dessous quelques extraits de Linguistique française, le verbe et la phrase de K. Togeby.
    Vous constaterez par vous-même en vous rendant sur le site dont j’indique le lien plus bas, qu’il est strictement impossible, ici, dans le cadre somme toute restreint de réponses à des questions précises, de donner des  explications  complètes, encore moins de présenter des règles générales.

    Cerner les critères d’emploi du subjonctif est déjà une chose. Savoir pourquoi il apparaît ici et laisse la place à un autre mode là est encore autre chose, et sur ce sujet, les analyses des spécialistes divergent parfois (ou se complètent). Il s’agit sans doute d’un champ de recherche à compléter.
    Il y a une autre raison encore aux divergences qu’on peut relever entre les explications : certains sont adeptes d’une grammaire normative : il faut/il ne faut pas – c’est français/ce n’est pas français, d’autres préfèrent observer et décrire la langue telle qu’elle s’écrit et se parle. D’autres encore, par nécessité (objectif de ce site) composent avec les deux objectifs.
    Comme vous le voyez, rien n’est simple, et c’est peut-être tant mieux parce que nous traitons avec une langue vivante, c’est à dire une langue qui bouge, évolue, se transforme (et c’est là que la grammaire normative a aussi son importance : elle évite une évolution trop rapide de la langue qui ferait que les petits enfants ne comprendraient plus la langue de leurs grands parents).

    Voici donc les extraits annoncés ci-dessus :

    – […] par opposition à l’indicatif où l’on trouve les trois niveaux temporels de passé, de présent et de futur, le subjonctif n’apparaît qu’au passé et au présent; ceci a pour résultat que, si le sujet parlant veut absolument exprimer le futur ou le conditionnel, il doit avoir recours à l’indicatif […]
    II est fort possible que les idées que je développerai devant vous vous choqueront (Nathalie Sarraute) je n’ai pas trouvé, par exemple, une femme qui m* eût compris, qui me comprenne, qui me comprendrait (Ionesco).
    […]
    – quand on pense aux propositions principales (non introduites par que), on constate que le subjonctif n’y apparaît guère qu’avec certains verbes :
    Vive le roi! — Dieu soit loué! — Puisse-t-il réussir!
    Et si, dans ces mêmes propositions principales, on combine le subjonctif avec le passé, on voit qu’un seul radical verbal est possible :
    Plût à Dieu que
    […]
    – […] le plus-que-parfait du subjonctif a, dans la langue littéraire, un emploi beaucoup plus étendu que le subjonctif proprement dit, puisqu’il peut remplacer le conditionnel passé et le plus-que-parfait de l’indicatif dans certains cas où les facteurs plus éloignés régissent l’indicatif :
    Parce qu’il Veut fait s’il l’eût pu.
    […]
    – On constate cependant que, dans les propositions principales, le subjonctif n’est guère compatible avec la négation, exception faite du verbe plaire : A Dieu ne plaise, et de l’expression très particulière Je ne sache pas que..., où l’existence du ne est liée à celle d’une proposition complétive.
    […]
    – Dans les propositions principales, le subjonctif n’apparaît guère qu’avec un sujet religieux : Dieu le veuille, ou avec l’inversion du sujet : Vive le roi!
    […]
    – On constate que, abstraction faite des cas où il a un antécédent (c’est-à-dire dans les propositions relatives proprement dites), le mot introducteur exclut l’emploi du subjonctif. On n’a pas le subjonctif dans les propositions interrogatives directes (exception faite de Qui vive?) ou indirectes : Je ne sais pas qui l’a fait. Et on n’a pas le subjonctif dans les propositions relatives indépendantes (c’est-à-dire sans antécédent) : Qui dort dîne, exception faite de vaille que vaille et de que je sache.

    – […]  les propositions relatives parenthétiques […] peuvent avoir le subjonctif comme les propositions principales : La reine, dont Dieu ait l’âme.
    […]
    – Pour les propositions relatives restrictives, l’antécédent est le facteur le plus direct et, par conséquent, le plus décisif. Si cet antécédent est un pronom interrogatif, le subjonctif est obligatoire, quel que soit le contexte par ailleurs : qui que ce soit. Si l’antécédent est un adjectif au superlatif, on. a presque toujours le subjonctif : le meilleur que je connaisse, moins souvent quand il s’agit d’un pseudo-superlatif : le dernier qui soit (est) venu. Le subjonctif est également de règle après un adjectif déterminé par si, aussi, quelque, pour : si grand quil soit, tandis que tout… que admet les deux modes.

    Il y a ainsi 16 cas et il n’est ici question que de décrire la langue, non d’expliquer pourquoi le subjonctif s’impose ici et non là.

    La hiérarchie des emplois du subjonctif – Persée

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  • Grand maître Demandé le 11 février 2021 dans Général

    Les manifestants sont priés par la police de se disperser.
    De se disperser, les manifestants en sont priés par la police.
    Vous n’avez pas fait de transformation passive. Vous avez seulement déplacé un élément et ajouté un pronom de reprise.

    Une transformation passive, c’est tout autre chose :
    Phrase active = Sujet (agent) + verbe +Cd’objet Direct
    Transformation :
    Phrase active = Sujet (objet) + verbe à la voix passive + préposition (de ou par)  + complément d’agent

    Exemple :
    Le chat mange la souris : le sujet est agent, le complément est objet
    La souris est mangée par le chat : le sujet est objet, le complément est agent (introduit par « par »)
    Le verbe est passé de la voix active « mange » à la voix passive « est mangée ».

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  • Grand maître Demandé le 11 février 2021 dans Question de langue

    Dans le cas où l’on ne voulût pas
    Ce subjonctif imparfait n’a pas une valeur de subjonctif ; c’est en réalité la forme du conditionnel passé deuxième forme. Il est équivalent à : dans le cas où l’on n’aurait pas voulu.

    Son emploi appartient à la langue soutenue ou écrite.

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  • Grand maître Demandé le 11 février 2021 dans Général

    Oui, la phrase est correcte.
    Ne vous laissez pas troubler par la proximité de « vous » avec « ont ».

    Je vous confirme que les attestations et les pièces justificatives vous ont bien été communiquées.

    Le verbe est le verbe communiquer au passé composé voix passive : ont été communiquées.
    Son sujet est les pièces justificatives.
    « Vous » est complément d’objet indirect.
    La phrase signifie : –> Les pièces justificatives ont bien été communiquées à vous.

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  • Grand maître Demandé le 11 février 2021 dans Conjugaison

    Il faut partir de la valeur de ces deux formes verbales :
    L’infinitif
    Il a une valeur verbale
    est un mode impersonnel et intemporel. Il exprime l’idée de l’action (je préfèrerais dire « du procès »), sans indication de personne ni de nombre, ni de temps, ni si elle est réelle ou non.
    je vois la pluie tomber – j’ai sorti la farine pour faire un gâteau –
    Il peut être utilisé pour une injonction écrite : voir les recettes de cuisine : pétrir la pâte… étaler… garnir.. enfourner
    Pour une interrogation : que faire ? Pourquoi rentrer ?
    Il a parfois une valeur de nom  : le coucher du soleil – le dîner . Ce nom désigne toujours une action : le fait de se coucher, de dîner…
    Le participe passé
    Il a une valeur verbale : il sert à construire les temps composés et dans ce cas il est précédé d’un auxiliaire avec lequel il forme ce temps composé : il a terminé son travail – il a vite terminé son travail – il a vraiment très rapidement terminé son travail
    —> entre le participe passé et l’auxiliaire, il peut y avoir d’autres mots, le plus souvent des adverbes, mais on peut toujours les rapprocher : —> il a terminé son travail vraiment très rapidement.
    Il a parfois une valeur d’adjectif : mon pantalon est vieux, usé.
    Il a parfois la valeur d’un nom : un employé – un dû : dans ce cas il désigne toujours un état : celui qui est employé, ce qui est dû

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