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(ça décoiffe !
)
Voici quelques éléments de réponse Cocojade.« Tranquille » a lui aussi une origine latine.
TLF :
Emprunté au latin tranquillus « calme, paisible, serein » (s’est dit d’abord à propos de la mer, puis des hommes, par opposition à iratus « irrité », s’est étendu ensuite à toutes sortes de choses, Ern.–Meillet).Et ce site :
Banque de dépannage linguistique – Mille, ville et tranquilleCette réponse a été acceptée par Cocojade. le 16 novembre 2022 Vous avez gagné 15 points.
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On a là une métonymie.
On n’écrit pas * Untel est une Fine Fourchette » mais : Untel est une fine fourchette.
Autrement dit, lorsque par métonymie, on désigne quelqu’un par un objet, le nom de cet objet ne prend pas de majuscule.
Je vous présente Machin ; c’est mon bras droit.
Cet écrivain est une fine plume.
etc.Untel n’est pas réellement le prix Nobel. Il l’a reçu.
Cette réponse a été acceptée par Naya. le 14 juin 2022 Vous avez gagné 15 points.
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En réalité votre phrase de départ est très bancale. Il faut la reformuler.
« Quoi » est un pronom interrogatif ou relatif qui n’a rien de familier et qui s’emploie aussi bien à l’écrit qu’à l’oral.
Je vous propose :
Qu’y a-t-il de mieux que l’aventure, l’amour et l’éternité pour y trouver refuge ?TLF : Quoi de + adjectif : Qu’y a-t-il de, qu’est-il de + adjectif. Quoi de neuf? Quoi de plus drôle, par exemple, que ce mariage – .Quoi d’étonnant qu’elle ait envie de tout briser?
En revanche « quoi de mieux » n’est pas correct non plus, « mieux étant un adverbe.
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Pro, je ne sais pas…
Votre question demande une réponse très longue et nuancée.
Pour les dialogues, on peut se limiter en effet à vous proposer la mise en page classique : un retour à la ligne et un tiret pour chaque personnage.
Précisons que l’échange doit toujours être clair, de préférence entrecoupé de récit (même une ou deux phrases parfois) et pas trop long pour éviter la lassitude. On doit savoir qui parle, comment etc.
Le tout n’a pas besoin de guillemets qui alourdirait considérablement la présentation.Pour ce qui concerne les paroles occasionnelles la mise entre guillemets est nécessaire.
Mais vous demandez plus. Si le narrateur (qui n’est pas forcément l’auteur) se parle à lui-même, il s’agit d’un monologue intérieur qui peut prendre d’ailleurs plusieurs formes.
Souvent on est dans le discours indirect libre qui montre parfaitement le changement de point de vue.Pour simplifier, les guillemets sont inutiles à moins de vouloir un effet particulier (nous ne sommes pas ici dans une science exacte, toutes sortes de cas de figure peuvent se présenter).
Je vous laisse vous renseigner sur les différentes façons de rapporter des paroles : discours direct qui marque une rupture avec le récit- discours indirect qui intègre les paroles dans le récit- discours indirect libre qui mélange narration et paroles –
Peut-être ce lien vous sera-t-il utile ?
Les paroles rapportées – CapConcours – CC- 1072 vues
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Ecrire : ce qui laisse le temps pour de nombreux retournements de situation
On laisse quelque chose à quelqu’un.
Ici on laisse le temps pour quelque chose. Pour que quelque chose ait lieu – pour de nombreux retournements de situation- 1156 vues
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Les deux prépositions impliquent des sens différents.
Voyez les deux explications du TLF :
À la mémoire de quelqu’un. En hommage d’auteur à une personne.
En mémoire de quelqu’un. Pour transmettre et perpétuer le souvenir de quelqu’un.
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C’est une notion sur laquelle se contredisent les manuels en effet.
Je vais essayer de vous aider à y voir clair.
Pour simplifier, disons que la négation totale porte sur le verbe :
Elle ne parle pas – cette personne n’écoute pas –
La négation partielle porte sur un autre élément de la proposition :
Elle ne parle pas avec sa voisine : la négation est partielle parce qu’elle porte sur « avec sa voisine », c’est à dire sur le complément. On peut imaginer qu’elle parle à d’autres personnes.
Personne ne parle : la négation porte sur le sujet : négation partielle. Pour mieux comprendre, un exemple en situation :
– j’entends parler. Qui parle ? (on voit bien que ce qui est en question c’est le sujet « qui »)
– personne ne parle.
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Ils ne sortent pas : la négation porte sur le verbe : la négation est totale.
Ils ne sortent jamais le chien : la négation porte sur « le chien » COD : la négation est partielle.
Je n’ai perdu aucun papier : la négation porte sur le COD : négation partielle.
Ils ne sortent jamais : la négation porte sur le complément de temps « jamais » . Pour mieux comprendre : un exemple en situation :
– quand sortent-ils ? ou Sortent-ils parfois ?
– ils ne sortent jamais/de temps en temps/souvent[Pour la négation totale la question serait elle aussi totale :
– sortent-ils ?
– non ils ne sortent pas. (je sais qu’on peut répondre jamais mais alors on en dit plus qu’il ne nous est demandé)]
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Prenons une proposition un peu longue :
Les enfants s’étaient arrêtés brusquement devant la vitrine du pâtissier.Négations partielles
– portant sur le sujet : Aucun enfant/personne ne s’était arrêté devant vitrine.
– portant sur le complément de manière « brusquement » : Les enfants ne s’étaient pas arrêtés brusquement devant la vitrine du pâtissier (ils s’étaient peut-être arrêtés lentement).
– portant sur le complément de lieu : 1. les enfants ne s’étaient pas arrêtés brusquement devant la vitrine du pâtissier (mais peut-être devant une autre vitrine)
Négation totale : 2. les enfants ne s’étaient pas arrêtés brusquement devant la vitrine du pâtissier : négation pore sur le verbeVous remarquez que les phrases 1, 2 et 3 sont ambigües : on ne sait pas si la négation porte sur le verbe, sur le CDM (adverbe) ou sur le CDL. A l’oral, l’intonation portera l’accent sur l’élément sur lequel porte la négation . A l’écrit, on aura envie d’utiliser une formulation plus claire pour la négation partielle : Ce n’est pas devant la vitrine du pâtissier que les enfants se sont arrêtés brusquement. ou : Ce n’est pas brusquement que les enfants se sont arrêtés devant la vitrine du pâtissier.
Remarques
– les négations comportant un adverbe comme jamais, plus, guère, .. sont toujours des négations partielles- une façon de les repérer est de poser une question dont la proposition négative sera une réponse (comme dans mes exemples) »
– les négations « ne pas » « ne point » (pas et point ne sont pas des adverbes) sont les seules qu’on rencontre dans les négations totales.Remarque perso : je suis bien d’accord avec Chambaron; voici bien des subtilités qui ne devraient intéresser que les spécialistes. Il y a à mon avis, mieux à faire avec les élèves.
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« Romantique » et « baroque » sont des adjectifs. A ce titre ils s’accordent avec le nom qu’ils qualifient. Dans votre phrase ce sont « les chanteurs ».
Reste à savoir si l’adjectif peut qualifier un être humain.
Il semble que oui pour baroque : « Luan Goes, chanteur baroque béni des dieux » <= titre de La DépêchePour « romantique » il prend alors le sens vulgarisé de « ] Qui relève de la sentimentalité pure, d’une sensibilité exacerbée, qui offre les séductions de l’imaginaire, à l’opposé de la réalité prosaïque. » et on aboutit à un contresens.
Il vaut mieux parler de chanteurs de musiques baroque et romantique.- 941 vues
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Encore faut-il analyser :
Qu’est ce qui t’a motivé à faire ce métier ? = quelle chose t’a motivé à faire ce métier ?
La locution « Qu’est-ce qui » représente une chose remplissant la fonction sujet du verbe « motiver ».
Dans cette autre phrase :
Qu’est-ce que je vois ? : la locution interrogative « qu’est-ce que » a la fonction d COD du verbe « voir ».
= je vois quoi ? (quelle chose vois-je ?)- 5279 vues
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Le nom « gentiane » et tous les noms de fleurs sont des noms communs, même ceux qui sont aussi des prénoms puisque ce sont ces noms communs qui sont devenus noms propres.
ainsi : J’ai rencontré Marguerite, Violette et Rose qui faisaient des bouquets de marguerites, de violettes et de roses.
Mais :
Règles et termes de la nomenclature botanique et horticole :
FAMILLE :Groupe d’un ou plusieurs genres qui partagent des caractères fondamentaux.
Les noms commencent par une majuscule :
Rosacées, Labiacées, Broméliacées…GENRE :Groupe d’une ou plusieurs plantes qui partagent des caractères communs
Le nom commence par une majuscule :
Prunus, Aster, Dianthus …ESPECES :Groupe de plantes capables de se marier ensemble pour produire des descendants identiques à eux-mêmes.
Elle s’écrit en minuscule précédée du nom du genre ou parfois de l’abrégé en majuscule (première lettre + point). L’abréviation d’espèce est “sp.” :
Mahonia bealii ou M. bealiiL’espèce est souvent suivie du nom de l’auteur (en abrégé) qui l’a dénommée pour la première fois :
Ulmus pumila L (L pour Linné)SOUS-ESPECES :C’est une variante d’une espèce qui se produit spontanément. Il s’agit souvent d’une population isolée.
On la représente par l’indication “ssp.” ou “subsp.” (minuscule romain suivi du nom de la sous-espèce en italique) :Cette réponse a été acceptée par Minerva. le 11 juin 2022 Vous avez gagné 15 points.
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