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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 16 septembre 2022 dans Question de langue

    « Tenir de » exprime l’origine
    le fait qu’il soit resté est surprenant et tient davantage de sa nature structurelle = a son origine de sa nature structurelle
    « Tenir » à exprime la cause
    le fait qu’il soit resté est surprenant et tient davantage à sa nature structurelle

    Que voulez-vous exprimer ? L’origine ou la cause ?  Ici les deux se rejoignent mais il y a nuance.

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  • Grand maître Demandé le 16 septembre 2022 dans Accords

    Alors pourquoi : elle s’est faite transparente, elle s’est faite nonne et elle s’est fait remettre à sa place ?
    C’est à dire pourquoi elle s’est + faite+ adjectif ou nom et pourquoi elle s’est fait  (invariable) + verbe (à l’infinitif) ?
    La raison est simple : on n’a pas affaire au même « faire ».
    Dans les deux premiers cas « faire » a son sens plein. C’est un verbe comme un autre
    elle s’est faite/est devenue/s’est voulue transparente/nonne.
    Dans le dernier cas, « faire » est semi auxiliaire. Il donne au verbe une modalité. On le dit factitif il indique que l’action exprimée par le verbe à l’infinitif a un agent autre que le sujet :
    elle s’est fait remettre à sa place : on  l’a remise à sa place : ce n’est pas « elle » qui fait l’action.

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  • Grand maître Demandé le 14 septembre 2022 dans Général

    Dans l’île est plus correct, dans tous les cas cités.
    Gardons la préposition « sur » pour ce qu’elle signifie vraiment* :
    Un orage s’est abattu sur l’île. Les cendres du volcan retombaient sur l’île.
    *actuellement on l’emploi de « sur » devient de plus en plus étendu : freinons un peu le mouvement.
    On est sur un exercice, sur un avion, sur un gigot d’agneau…. c’est un appauvrissement du sens de la préposition si on peut la mettre à toutes les sauces. .

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  • Grand maître Demandé le 13 septembre 2022 dans Accords

    On peut aussi considérer que l’attribut concerne les deux GN  >
    En ce cas  on accorde selon le sens  :
    et chacun de ses infimes quartiers, chacune de ses maisons, aussi éloignée soient-ils chacun + chacun = pluriel

    Parce que les deux pronoms n’ayant pas le même genre, il n’y a  pas d’alternative.
    °et chacun de ses infimes quartiers, chacune de ses maisons, aussi éloignée soit-il/soit-elle ne convient évidemment pas.

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  • Grand maître Demandé le 12 septembre 2022 dans Question de langue

    Dans le Trésor de la Langue française on trouve ceci :
    b) [En incise (souvent accompagné d’un adverbe)] Dire, répondre. Fit-il, fit-elle. − Lâchez ma main, (Bernanos, M. Ouine).

    Je pense qu’on peut l’utiliser sans en abuser. Il accompagne une réplique courte en effet.
    On ne peut que conseiller de varier les verbes introducteurs, pour éviter la lassitude mais pour plus de nuances surtout.

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  • Grand maître Demandé le 12 septembre 2022 dans Accords

    La formule choisie par Joëlle est très juste : le nom est un donneur d’accord. Jamais il ne s’accorde avec quoi que ce soit : ce sont les autres éléments qui s’accordent avec lui :
    – le déterminant : les chats
    – l’adjectif : les chats tigrés
    – le verbe quand il est sujet : les chat miaulent

    Mais lorsque un nom est apposé à un autre  nom, il n’y a pas accord :
    une femme pompier = une femme qui est  pompier – des œufs cocotte = des œufs à la cocotte – des sandwiches jambon = des sandwiches qui sont au jambon
    Parfois les deux noms nécessitent le pluriel. Le pluriel du deuxième nom n’est pas un accord avec le premier. C’est le sens qui demande son pluriel  : des bébés chats = des chats qui sont des bébés – des danseurs étoiles = des danseurs qui sont des étoiles

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  • Grand maître Demandé le 11 septembre 2022 dans Conjugaison

    Je pense comme Marie DK que les deux sont possibles.
    Il y a d’ailleurs une différence sensible de sens.
    Ce qui compte, c’est que tu sois là  peut avoir une valeur généralisante. Dans l’abstrait, de façon générale, maintenant ou demain, ta présence est ce qui est important.
    Mais : Ce qui compte, c’est que tu es là : cette fois-ci on a deux affirmations de deux faits : une chose est importante/compte vraiment et tu es là et c’est cette chose.

    Plutôt qu’aux règles, et de peur qu’elles ne deviennent (ici, impossible d’utiliser l’indicatif présent du verbe devenir même si cela ne se voit pas*) des conventions, je préfère m’en référer au sens.

    *Avec un verbe qui a deux formes bien visibles pour le subjonctif et l ‘indicatif : Plutôt qu’aux règles, et de peur qu’elles ne soient que… (impossible de dire  : et de peur qu’elles sont)

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  • Grand maître Demandé le 11 septembre 2022 dans Question de langue

    Pour ce qui concerne la majuscule à « homme » Wikipédia est clair :
    « On met une majuscule à « homme » lorsque celui-ci désigne l’ensemble de la catégorie Homo, le mammifère de l’ordre des Primates. On écrira « l’homme de Cro-Magnon » ou « les droits de l’homme » parce que cela ne concerne qu’une partie de l’ensemble Homo. Mais « les origines de l’Homme » parce que cela concerne les origines de l’ensemble Homo. »

    Pour le mot « humain », c’est très simple. C’est un substantif ordinaire qui n’a pas de majuscule hormis après une ponctuation forte.  Contrairement à « Homme » le mot « humain » n’appartient pas à une nomenclature scientifique. On ne met pas non plus de majuscule à « être (humain) » ou à « créature ».

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  • Grand maître Demandé le 11 septembre 2022 dans Accords

    Je ne contesterai pas l’affirmation de Chambaron concernant la convention tarabiscotée de l’accord du PP.
    Mais il reste cependant intéressant de savoir distinguer entre les deux fonctions. 
    Nous voyons bien ici que, pour trouver une fonction, poser une question est largement insuffisant et n’est finalement qu’une ficelle assez grossière.
    En effet, la question « combien » peut se poser dans beaucoup de cas où elle ne demande pas un complément de mesure.
    Dans certains cas, la question quoi? peut amener autre chose qu’un COD (exemple : il est quoi ton père ? Il est astronaute ==> attribut).
    La meilleure façon de détecter un COD est de voir si la transformation passive est possible* : Le vent a cassé la branche d’un arbre => la branche d’un arbre a été cassée par le vent.
    Mais :
    Cette statue pèse trente tonnes ==> ? impossible

    Donc, si le COD et le complément de mesure ont des points communs qui mènent à les confondre : la question combien ? et la construction directe, ils diffèrent nettement quand on considère la phrase entière et ses possibilités de transformations.
    Autre transformation passive :
    Une voiture a écrasé le chien ==>Le chien s’est fait écraser par une voiture
    L’enfant mesure un mètre ==> impossible

    *Il est des cas où la transformation passive est artificielle mais elle reste possible. Par exemple : j’ai cassé un verre ==> un verre a été cassé par moi (ou : par moi-même) est artificielle avec le déterminant indéfini, mais reste possible.
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  • Grand maître Demandé le 11 septembre 2022 dans Général

    Le choix se fait entre :
    1 C’est l’exercice le plus compliqué qu’il ait eu à faire.
    2 C’est l’exercice le plus compliqué auquel il ait eu affaire.

    La locution verbale est avoir affaire à  = être confronté à.

    Les sens obtenus en 1 et 2 son différents :
    1 : il a dû faire un exercice très compliqué : il a dû  résoudre le problème compris dans l’exercice.
    2 : il a été confronté à, mis en face d’un exercice très compliqué.

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