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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 14 août 2023 dans Question de langue

    Être reconnaissant de qqc. Être reconnaissant à QQ’1 pour qqc > le TLF

    Je suis reconnaissant de la gentillesse que tu as manifestée à mon égard..
    Je te suis reconnaissant pour ta gentillesse.

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  • Grand maître Demandé le 13 août 2023 dans Question de langue

    Il refusa l’offre et décida
    Les deux verbes étant liés par la conjonction de coordination (et) sont forcément au même temps et au même mode.
    La conjonction de coordination relie des mots ayant la même nature et la même fonction. Pour ce qui concerne les verbes, au même mode et au même temps.
    En revanche on peut écrire
    Il refusa l’offre : il décidait de s’octroyer une année sabbatique…
    Il refusa l’offre. Il décidait de s’octroyer une année sabbatique…

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  • Grand maître Demandé le 12 août 2023 dans Question de langue

    C’est du sinistre que vous voulez parler.
    La préposition « de » (du = de le) étant présente auprès de l’antécédent « sinistre », il n’est pas possible d’employer « dont » qui ferait pléonasme (la notion de « de » est présente dans le « dont ».
    ou :
    C’est le sinistre dont vous voulez parler.
    Cette fois-ci, pas de préposition avant l’antécédent, on peut employer le relatif « dont ».

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  • Grand maître Demandé le 11 août 2023 dans Conjugaison

    Il n’y a que le chant qui la rend heureuse.
    Il n’y a que le chant qui la rende heureuse.
    Nous avons là un cas où à l’évidence on entend les deux modes (selon les contextes ou l’intention).

    Ici on voit bien la différence entre l’indicatif qui pose le fait de la subordonnée comme une information apportée dans l’énoncé à propos du thème, et le subjonctif qui considère ce fait comme le thème* de la phrase.
    Il n’y a que le contexte qui permet ce choix entre les deux modes et donc, cette justification.
    Je conçois que l’analyse soit assez difficile à saisir.
    Il n’en demeure pas moins que les deux modes sont possibles ici

    *Le thème est ce dont on parle

    Exemples de contexte. J’ai placé entre parenthèse ce qui n’est pas le thème de la phrase et j’ai souligné le thèeme de chacune des phrases.
    Il n’y a que le chant (qui la rend heureuse). Le chant est pour elle une échappatoire dont elle ne se priverait pour rien au monde…
    (Il n’y a que le chant) qui la rende heureuse. Sa physionomie change, ses gestes sont plus vifs….
    Il est évident qu’on pourrait intervertir les deuxièmes phrases, aussi changerait-on de thème (ce qui est très fréquent dans un énoncé).

    Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 11 août 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 10 août 2023 dans Général

    Comme vous utilisez les guillemets pour marquer ce qu’il aurait pu dire, à mon avis, il ne faut pas les utiliser pour autre chose. Il me semble que les tirets suffisent pour indiquer la reprise des paroles rapportées directement. J’écrirais comme cela :
    – On peut faire le deuil d’une relation qui n’existera plus jamais.
    Il faillit ajouter : « Je connais de bons thérapeutes ». Il ajouta seulement :
    – On peut faire une cérémonie symbolique.
    Charles et Claire ne semblaient pas convaincus.
    –  Voyez le meilleur. Vous possédez une maison, vous êtes peut-être millionnaires !
    Claire ne savait rien de ces choses-là.

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  • Grand maître Demandé le 10 août 2023 dans Accords

    On s’en est aperçus = on s’est aperçus de cela
    En est COI et n’intervient pas dans l’accord.
    Sa fonction est COD dans : des pommes, j’en ai mangé
    Accord au pluriel si « on » remplace « nous ».
    Mais sinon : on s’en est aperçu

    Cette réponse a été acceptée par Naya. le 11 août 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 10 août 2023 dans Accords

    Le nom d’une série est un nom propre. Il ne convient pas d’altérer un titre en le mettant au pluriel.

    Je voudrais acheter cinq Une Vie de Maupassant, deux Le Rouge et le Noir , quatre  L’Espoir de Malraux. Et non cinq Vies ou quatre Espoirs (pour raccourcir, on peut dire :  cinq Vie et quatre Espoir).
    Dans Le club des cinq, le nom « club » n’est pas un cercle ou un groupe de personne, c’est un élément du titre.

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  • Grand maître Demandé le 10 août 2023 dans Accords

    Elles s’étaient trouvées piégées.
    Nous avons là deux participes passés qui se suivent et c’est peut-être ce qui vous trouble.

    « Piégées » est employé comme adjectif et est attribut du sujet « elles ». Accord avec ce pronom.

    « Trouvées » est le participe passé du verbe trouver conjugué au plus que parfait avec emploi de l’auxiliaire être. Son accord est conforme à a règle du PP : avec « être » le PP s’accorde avec le sujet. Ce sujet est « elles ».

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  • Grand maître Demandé le 10 août 2023 dans Conjugaison

    Comme souvent en ce qui concerne la possibilité d’employer les deux modes (indicatif et subjonctif), je suis d’un avis différent.
    La règle dit une chose, l’analyse du discours qui emploie effectivement l’un ou l’autre selon les cas, la contredit.
    Ci-dessous deux citations de Le subjonctif comme marqueur procédural – Alain Rihs –Dans Syntaxe & Sémantique :
    – Le subjonctif n’est pas une forme inerte, commandée mécaniquement par certaines structures.
    – Ce n’est pas parce que la nuance de sens résultant de la commutation des modes est difficile à expliciter qu’elle est inexistante (comme dans Je ne crois pas que c’est elle vs Je ne crois pas que ce soit elle) ;

    Du fait de l’obscurité, je n’étais pas certaine qu’il fût vraiment là.
    Du fait de l’obscurité, je n’étais pas certaine qu’il était vraiment là.
    Les deux modes sont possibles; ce qui détermine l’un ou l’autre mode est la position mentale du locuteur concernant le fait de la complétive (être vraiment là)

    Voici ce qu’on lit dans Le subjonctif, fragments d’une théorie énonciative H. Nolke Langages Année 1985 :
    Si on se sert d’une paire de termes informels à laquelle les linguistes ont souvent eu recours pour décrire le subjonctif, on pourra dire que [la forme du  subjonctif] est « subjective », alors que [la forme de l’ indicatif] est « objective ». On a souvent soutenu que plus grand est le degré d’objectivité du contenu d’une complétive, plus marquée sera la possibilité d’y mettre l’indicatif. Ainsi, Paul Gochet évite le subjonctif « obligatoire » dans  : II est faux que la terre est plate.

    Je suis désolée de faire autant de citations d’ouvrages spécifiques mais aller contre une règle normative qui est répétée régulièrement alors qu’elle contredit l’emploi courant des discours m’y a obligée un peu.

    […] un fait est tenu pour « mutuellement manifeste » par le destinataire lorsque ce dernier sait (ou en tout cas fait l’hypothèse) que le locuteur l’envisage comme un élément d’arrière-plan, faisant partie, si l’on veut, du contexte communicationnel tenu pour acquis. Or, qu’il soit ou non présupposé, le fait enchâssé à l’indicatif fait l’objet, de la part du locuteur, d’une forme de mise en évidence, qui a tout à voir avec son caractère manifeste, alors que le fait enchâssé au subjonctif, inversement, ne présente jamais un intérêt cognitif par lui-même, en tant qu’objet manifeste de discours ; en d’autres termes, la « factualité » du subjonctif, au contraire de celle de l’indicatif, n’est jamais pertinente. Le subjonctif comme marqueur procédural – Alain Rihs

     

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  • Grand maître Demandé le 9 août 2023 dans Conjugaison

    Qui aurait cru qu’il fallait aller à Paris pour se re*** cter à la nature.
    Dans cette phrase « on » est allé à Paris pour se re*** cter à la nature : le fait d’aller à Paris est considéré comme un fait qui a eu lieu
    Qui aurait cru qu’il faille aller à Paris pour se re*** cter à la nature .
    Cette fois-ci, le fait d’aller à Paris est considéré comme un sujet à débattre, ou débattu. Qu’il faille aller à Paris est le point de départ d’une réflexion (le fait n’a pas forcément eu lieu).

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